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Reconstitution
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Auteur :  jpasc95 [21 avr. 2009, 18:29 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Tant qu'à faire, par simple curiosité, et puisqu'il se trouve près de la voiture qui plus est peut être volée, pourquoi ne pas regarder à l'intérieur?

De toute manière, à la distance où il est de la voiture, il est impossible qu'il n'ait pas aperçu de forme humaine à l'intérieur s'il y en avait une (en l'occurence Ranucci évanoui).
dans sa déclaration à l'Evêché, il n'a jamais dit qu'il avait regardé à l'intérieur de la 304.

Auteur :  marin [21 avr. 2009, 18:40 ]
Sujet du message : 

on ne sait pas ou ce sont arreter les aubert , à moins que quand ils se sont garer ils ont fais une trace avec un pot de peinture ..........

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 18:41 ]
Sujet du message : 

Il y a aussi le problème qu'on ne sait pas s'il s'est réellement arrêté à côté d'une 304 ou d'une autre voiture grise.
La seule chose qui pourrait le certifier serait d'avoir rapporté le numéro d'immatriculation à un Martinez qui l'aurait ignoré. Or il se trouve que Martinez avait déjà ce numéro et complet puisque dans une déclaration il se souvient des chiffres dans une autre, des lettres.
Une description des dégâts sur la voiture n'existe pas. Non plus de la couleur des sièges assez criante. Ils parlent de portière arrière. Aubert commet la même erreur que Martinez en parlant de 204, etc..
Le doute est permis.

Auteur :  cell [21 avr. 2009, 19:14 ]
Sujet du message : 

Alors là, pour le coup, jacques b, 200 % d'accord.

pendant longtemps c'était ma façon de voir les choses : ils ont vu la simca
11

tout se joue sur le numéro rapporté ou nom

Auteur :  jpasc95 [21 avr. 2009, 20:38 ]
Sujet du message : 

les déclarations de M Martinez à propos du numéro d'immatriculation, un coup j'ai les lettres, un coup j'ai les chiffres viennent 30 ans après.

A l'époque, le 3 juin 74, 1 heure après l'accident, M Martinez déclare à la gendarmerie de Gréasque à propos de M Aubert : "Il a immédiatement pris la direction de Marseille et il est revenu 5 minutes après environ en me donnant le numéro du véhicule 204 Peugeot n° 1369 SG 06 qu'il avait vu arrêtée à un kilometre environ du carrefour. "

Il me semble qu'il n'y a pas d'ambiguité, c'est clair et net.
Pour le modèle, si M Aubert a bien parlé d'une 204 à M Martinez, c'est bien la preuve qu'il ne s'est pas approché de l'avant du véhicule.
Maintenant, aurait il pu confondre une simca1100 et un coupé Peugeot 204 ou 304 alors qu'il est à quelques mètres de celle ci sans aucun obstacle ?
sur le modèle, c'est possible mais sur la marque ? c'est écrit à l'arrière

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 21:08 ]
Sujet du message : 

Non, ce n'est pas si clair que ça. Dans ce PV c'est Martinez qui le premier identifie le véhicule qui a grillé le stop comme une 204.
Citation :
-Sous le choc, mon véhicule a eu l'aile gauche enfoncée et j'ai été immobilisé , tandis que le véhicule en cause, une peugeot 204 coupé gris métallisé faisait un tête à queue et repartait rapidement en direction de Marseille.
Il ne dit pas que c'est Aubert qui lui a dit que c'était une 204.
Quant au numéro devant la juge il dira:
Citation :
J'ai demandé à un automobiliste de passage de le prendre en chasse car je n'étais pas sûr du numéro minéralogique relevé
Il avait donc, contrairement à ce qu'il déclare à Gréasque, déjà relevé le numéro.

D'autre part il n'y a besoin d'aucune confusion de Aubert au sujet de la marque de la voiture. Rien ne dit qu'il savait quelle marque de voiture il poursuivait. Il a pu croire que la première arrêtée au bord de la route avec quelqu'un qui s'enfuyait était la bonne.

Auteur :  jpasc95 [21 avr. 2009, 21:23 ]
Sujet du message : 

Citation :
Non, ce n'est pas si clair que ça. Dans ce PV c'est Martinez qui le premier identifie le véhicule qui a grillé le stop comme une 204.
Citation :
-Sous le choc, mon véhicule a eu l'aile gauche enfoncée et j'ai été immobilisé , tandis que le véhicule en cause, une peugeot 204 coupé gris métallisé faisait un tête à queue et repartait rapidement en direction de Marseille.
Il ne dit pas que c'est Aubert qui lui a dit que c'était une 204.
Quant au numéro devant la juge il dira:
Citation :
J'ai demandé à un automobiliste de passage de le prendre en chasse car je n'étais pas sûr du numéro minéralogique relevé
Il avait donc, contrairement à ce qu'il déclare à Gréasque, déjà relevé le numéro.
non pas d'accord du tout
S'il avait bien relevé le numéro, il aurait dit à la juge que M Aubert n'avait fait que confirmer ce numéro qu'il avait eu le temps de noter.
Or, il ne dit pas cela. Il dit qu'il n'était pas sûr du numéro, ce qui tend à prouver qu'il n'avait pas eu le temps de le noter intégralement.
S'il avait bien noté le numéro, il n'aurait pas demandé à un automobiliste de prendre en chasse le fuyard.

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 21:27 ]
Sujet du message : 

Voyons, il dit qu'il n'était pas sûr du numéro relevé, c'est donc qu'il l'avait relevé même à la va-vite.
Qu'il aurait dit ou non à la juge que Aubert n'aurait fait que le confirmer est hypothétique. Qu'il a dit qu'il avait relevé le numéro est écrit et signé.

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 21:33 ]
Sujet du message : 

Dans le PV de Gréasque Martinez ne dit pas non plus qu'il a demandé à Aubert de poursuivre le fuyard sinon qu'après avoir expliqué ce qui s'était passé, Aubert était parti immédiatement en direction de Marseille.

Il y a donc contradiction entre les différentes déclarations de Martinez, et on a vu comment les contradictions naissent et sont exploitées dans cette affaire par l'accusation.

Auteur :  jpasc95 [21 avr. 2009, 23:06 ]
Sujet du message : 

Citation :
Voyons, il dit qu'il n'était pas sûr du numéro relevé, c'est donc qu'il l'avait relevé même à la va-vite.
Qu'il aurait dit ou non à la juge que Aubert n'aurait fait que le confirmer est hypothétique. Qu'il a dit qu'il avait relevé le numéro est écrit et signé.
et oui à la va vite et c'est bien pour cela qu'il avait besoin d'avoir une certitude quant à ce numéro
d'où sa déclaration à la juge : "je n'étais pas sûr du numéro"

Dans sa déclaration, M Martinez obtient cette certitude grâce aux Aubert
"Il a immédiatement pris la direction de Marseille et il est revenu 5 minutes après environ en me donnant le numéro du véhicule 204 Peugeot n° 1369 SG 06 qu'il avait vu arrêtée à un kilometre environ du carrefour. "

C'est écrit : il lui a donné le numéro et pas confirmé.
Il n'est pas interdit de penser que M et Mme Aubert aient pu à deux mémoriser le n° et le donner en arrivant au carrefour.

Auteur :  Henri [21 avr. 2009, 23:21 ]
Sujet du message : 

Citation :
Sinon, s'ils avaient renoncé à la poursuite et le fuyard avait pris le large depuis longtemps, je ne vois pas dans quel intérêt les Aubert auraient inventé cette histoire de fuite dans les fourrés.
1) par rapport à Martinez (si du moins il lui a parlé de la fuite dans les fourrés, ce qui est contredit par le dépot de plainte) : ne pas passer pour un idiot qui n'a pas réusi à rattrapper le fuyard ni pour un lâche qui n'a pas osé.

2) par rapport au gendarme : donner du crédit à son récit parce que même sans avoir vu personne il a quand même des raisons de téléphoner (Guazzone avec moins d'info l'a fait aussi), mais le problème c'est que le gendarme va forcément lui demander ce qu'est devenu le fuyard, c'est évident ...
Sur le dépot de plainte du 3 juin, c'est passé comme ça parce que c'est Martinez qui a rapporté des faits dont il n'a pas été témoin sur la RN8bis, mais le 4 juin, pour Aubert, plus question de tergiverser.
Le plus simple et le plus évident c'est de dire que le gars s'est enfui dans les fourrés.

Auteur :  Henri [21 avr. 2009, 23:25 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Parce que ça paraît improbable.
La question n'était pas celle-là.
Vous aviez dit
Citation :
Franchement, je n'ai jamais vu personne procéder de la sorte!!!
Et moi je disais que par rapport à votre "jamais", dans la vie courante, il y a beaucoup plus de cas que ce que vous dites ("jamais").

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 23:27 ]
Sujet du message : 

Il n'est pas interdit non plus de penser qu'il a pu ne rien relever du tout et tout simplement confirmer à Martinez le numéro que celui-ci avait déjà relevé. Confirmer avec quoi? Avec rien.
Dans ce cas on peut mieux expliquer qu'il laisse Martinez dans l'erreur d'une 204, qu'il ne parlera jamais des dégats pourtnt très visibles sur le côté gauche de la voiture, que Mme Aubert parlera de portière arrière, qu'il seront incapables de reconnaitre Ranucci, etc...

Auteur :  Calypso33 [21 avr. 2009, 23:30 ]
Sujet du message : 

Citation :
Dans le PV de Gréasque Martinez ne dit pas non plus qu'il a demandé à Aubert de poursuivre le fuyard sinon qu'après avoir expliqué ce qui s'était passé, Aubert était parti immédiatement en direction de Marseille.

Il y a donc contradiction entre les différentes déclarations de Martinez, et on a vu comment les contradictions naissent et sont exploitées dans cette affaire par l'accusation.



Je pense que pour exploiter les contradictions vous n'ête pas le dernier mwink:

Il faut essayer de se mettre dans la peau de Martinez après un choc pareil, avant toute chose il serait normal qu'il s'interesse de la santé de sa compagne pour voire si elle n'est pas blessée.

Il ne faut pas oublier qu'il est lui même sous le choc il faut qu'il reprenne ses esprits, il est tout a fait normal qu'il peu douter sur le N° qu'il a vu,(ou qu'il n'a pas vu), et demande confirmation ou de relever ce N° a l'automobiliste (Auber).

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 23:43 ]
Sujet du message : 

Et oui. Si j'exploite les contradictions dans les témoignages c'est bien parce qu'elles sont toujours présentes 30 ans après. C'est celà qui est inadmissible après une enquête et une instruction sur un assassinat. Que ces contradictions aient pu subsister sans que ni les enquêteurs ni la juge ne cherchent à les dissoudre.
Tout est possible, mais quand il déclare il n'est plus sous aucun choc. Relisez sa dernière déposition chez la juge et vous verrez comme il mord l'hameçon que lui tend la juge pour tenter de prouver que Ranucci ne racompagnait pas la fillette à Marseille. Il se met bien volontiers dans la peau d'un expert ès chauffeur pour expliquer la maneuvre de Ranucci, la crainte dans ses yeux, la forme sur la banquette, etc... Aucune question pour chercher les erreurs ou les contradictions qui pourraient faire condamner un innocent et donc laisser courir un coupable.
Du grand n'importe quoi dans le bureau d'une juge d'instruction qui instruit le meurtre d'une fillette. Si ce n'est pas se moquer de la victime, vous me direz...

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