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La preuve parfaite http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/viewtopic.php?f=48&t=1160 |
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Auteur : | thomas [26 sept. 2006, 20:40 ] |
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Surtout que ca n'explique pas le silence de l'avocat qui pretendait que la rehabilitation etait le combat de sa vie. |
Auteur : | jpasc95 [20 oct. 2006, 10:13 ] |
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Arlaten : "Au moment du procès, tout le monde ( y compris les jurés), croyait que le couteau avait été retrouvé à partir des aveux que Ranucci avait fait aux policiers. Aujourd’hui, nous avons la preuve que ce n’est pas vrai et cela constitue un élément nouveau." Les conditions de la découverte du couteau me font également penser que ce n'est pas Ranucci qui a donné les indications précises. Mais je crains que la Commission de révision ne rétorque que Ranucci a quand même indiqué dans ses aveux qu'il avait enterré le couteau dans le tas de tourbe. |
Auteur : | Henri [20 oct. 2006, 10:26 ] |
Sujet du message : | Re: La preuve parfaite |
Citation : Le temps mis pour trouver le couteau vient de deux faits :
Le problème c'est que sur le pv de l'adjudant Monnin, il est écrit : 1) On n'a pas été assez précis avec Gras au départ. On lui a dit de chercher sur place, sans lui dire que c'était dans le chemin de la champignonnière, près de la galerie qu'il fallait chercher ; c'est pourtant une information que Ranucci avait donnée noir sur blanc. Gras a donc commencé ses recherches le plus logiquement du monde par les environs du lieu du crime. A dix sept heures trente minutes, nous nous transportons sur un terre-plein précédant l'accès à la champignonnière où à l'aide d'un appareil de détection électro-magnétique nous effectuons des recherches aux fins de découvrir un couteau ayant servi à Ranucci pour commettre son crime. Le terre-plein qui précède l'accès à la champignonnière c'est celui où se trouve le tas de fumier. |
Auteur : | Henri [20 oct. 2006, 10:41 ] |
Sujet du message : | |
Et la Commission ne s'embarassera pas non plus de ce bel exemple de violation de la présomption d'innocence qui figure sur le pv de l'adjudant Monnin "aux fins de découvrir un couteau ayant servi à Ranucci pour commettre son crime". |
Auteur : | syd [20 oct. 2006, 11:14 ] |
Sujet du message : | |
Citation : Et la Commission ne s'embarassera pas non plus de ce bel exemple de violation de la présomption d'innocence qui figure sur le pv de l'adjudant Monnin "aux fins de découvrir un couteau ayant servi à Ranucci pour commettre son crime".
il venait d avouer..et etait mis en examen par Mlle di marino 30 minutes apres pour assasinnat sur mineur de moins de 15ans et enlevement...je comprends la commision sur ce coup, il n y a pas Violation de la presomption d innocence enfin a mon avis... d ailleurs cest cette mise en examen, qui empecha la police d emmener CR sur le tas de tourbe |
Auteur : | Henri [20 oct. 2006, 11:24 ] |
Sujet du message : | |
Salut Syd, jusqu'au verdict l'accusé est présumé innocent. |
Auteur : | Henri [20 oct. 2006, 13:38 ] |
Sujet du message : | |
Citation :
C’est le seul point où je suis d’accord, le couteau est à lui, et c’est bien cela qui a amené sa perte. Jusqu’à sa mort, il a cru que c’était son propre couteau qui avait servi à tuer la fillette.
Arlaten, donc tu penses, comme moi, que ce couteau appartient à Ranucci mais que ce n'est pas l'arme du crime ?
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Auteur : | Marc D. [20 oct. 2006, 23:48 ] |
Sujet du message : | |
Citation : Pour finir sur la découverte du couteau, voici le souvenir qu’en a Christian Chardon (page 302 du 1er livre de Gérard BOULADOU) :
Je fais en faire un, moi : Chardon dit "les méthodes de découverte du corps et du couteau". Ce qu'il décrit, c'est en fait la battue du 5 juin. La découverte du couteau, je ne pense pas qu'il y ait assisté. Il y avait très peu de gendarmes présents le 6 juin ; une battue pour le couteau était impossible et n'a même pas de sens, puisqu'il aurait fallu équiper chacun d'un détecteur de métaux. Chardon a fait un méli-mélo dans sa tête. Il a dû supposer qu'on s'y était pris de la même façon pour le corps et le couteau.« Ce n'est pas la reconstitution qui m'a le plus marqué mais c'est les méthodes de découverte du corps et du couteau. Parce que Ranucci explique où il a enfoui le couteau. Comme les gendarmes sont des gens méthodiques, ils vont ratisser, je me souviens parfaitement du déploiement des gendarmes tous les 50 cm ou tous les mètres. Ils remontent à la surface et finalement, ils vont trouver le couteau, sans surprise, à un mètre près de l'endroit où Ranucci avait dit qu'il était enfoui. » Sans commentaire. Citation : Maintenant, à propos de la reconstitution, nous avons le témoignage de P. Grivel (Droit de savoir ) :
Premièrement, on est en droit de ne pas prendre au pied (c'est le cas de le dire) de la lettre l'expression que Grivel met dans la bouche de Ranucci : "C’est juste là au pied où j’ai mis le couteau". Ranucci a très bien pu dire que c'était tout près de la cabane."J’étais menotté à lui, bras à bras. Melle Di Marino lui demande ou il avait mis le couteau. D’un coup, il m’a tiré le bras sur une vingtaine de mètre et……" Et celui de M. Rahou (Droit de savoir) : "Je me tenais donc sur ce petit talus et j’avais la vue sur tout une armada de gendarmes, de policiers et tout…………… Et puis monsieur Ranucci arrivait encadré par les gendarmes qui l’avaient démenotté. Euh…. Après quelques palabres qu’ils ont un peu parlé, je l’ai vu aller directement au tas de fumier à l’endroit où il avait……………….caché le couteau." Menotté, démenotté, voilà deux témoins qui disent des choses contraires. Maintenant si au cours de la reconstitution, Ranucci avait montré l’endroit où il avait caché le couteau, P. Grivel devrait savoir exactement où le couteau a été retrouvé. Or nous avons vu que trente ans après, il situait cet endroit au pied de la cabane……. Deuxièmement, je crois que Rahou fait une erreur ; on n'a sûrement démenotté Ranucci qu'à un seul moment : celui où on lui a demandé de mimer le meurtre (parce que Grivel aurait fait tache sur la photo). Ensuite, logiquement, on a dû le remenotter. Pour le reste, je trouve que vous vous emportez un petit peu... vous n'avez absolument rien prouvé. Il est fort possible que les policiers exagèrent quand ils disent que Ranucci a désigné l'endroit au mètre près ; c'était plus probablement à 10 mètres près. |
Auteur : | Gihel [21 oct. 2006, 01:29 ] |
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Citation :
Je fais en faire un, moi : Chardon dit "les méthodes de découverte du corps et du couteau". Ce qu'il décrit, c'est en fait la battue du 5 juin. La découverte du couteau, je ne pense pas qu'il y ait assisté. Il y avait très peu de gendarmes présents le 6 juin ; une battue pour le couteau était impossible et n'a même pas de sens, puisqu'il aurait fallu équiper chacun d'un détecteur de métaux. Chardon a fait un méli-mélo dans sa tête. Il a dû supposer qu'on s'y était pris de la même façon pour le corps et le couteau.
C'est évident et le 6, il n'est pas là, il est dans les locaux de la police à l'évêché. Mais Chardon en sait beaucoup plus qu'il ne veut bien le dire. Et je pense moi, que s'il fait un méli-mélo dans sa tête (sans d'ailleurs que Gérard Bouladou ne songe à rectifier...) c'est qu'il a peut-être assisté à la première découverte du couteau, celle du 5... Comme le gendarme qui dit qu'on saisit le pull parce qu'on vient de saisir le couteau.Le 5... Citation :
Pour le reste, je trouve que vous vous emportez un petit peu... vous n'avez absolument rien prouvé. Il est fort possible que les policiers exagèrent quand ils disent que Ranucci a désigné l'endroit au mètre près ; c'était plus probablement à 10 mètres près.
Ah bon, donc cela justifie d'autant moins le fait qu'on n'ait pas jugé utile de le faire se déplacer sur les lieux plutôt que de faire de la paraphrase d'aveux dans le bureau de la juge.Les policiers ne se rappellent pas qu'il vaut mieux un qui sait que deux qui cherchent ? |
Auteur : | Marc D. [21 oct. 2006, 01:39 ] |
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Citation : Ah bon, donc cela justifie d'autant moins le fait qu'on n'ait pas jugé utile de le faire se déplacer sur les lieux plutôt que de faire de la paraphrase d'aveux dans le bureau de la juge.
Sur ce point, Gérard Bouladou a apporté des explications très convaincantes. Tout d'abord, il n'y avait plus assez de temps pour faire l'aller-retour à Peypin, taper le PV, etc. Il fallait une prolongation de garde-à-vue. Mademoiselle Di Marino l'aurait refusé pour éviter qu'on lui reproche une inculpation trop tardive de Ranucci. Elle avait un choix à faire : il y avait du pour et du contre dans les deux cas, et elle a tranché. Ce qui est fait est fait. On ne peut pas déduire de la décision de mademoiselle Di Marino qu'il y avait volonté de ne pas amener Ranucci sur les lieux.
Les policiers ne se rappellent pas qu'il vaut mieux un qui sait que deux qui cherchent ? |
Auteur : | Gihel [21 oct. 2006, 02:39 ] |
Sujet du message : | |
Mme Di Marino n'a pas pu refuser ce genre de chose, une prolongation de garde-à-vue, c'est impossible que la juge la refuse, surtout dans une affaire aussi médiatisée et aussi grave, surtout si c'est pour emmener Ranucci sur les lieux montrer l'arme du crime ! Là encore, on est dans le délire le plus total. L'explication de Gérard Bouladou ne me convient pas excusez-moi. Et quand on demande où se trouve la lettre de demande de prolongation, on s'aperçoit qu'elle n'existe pas. Comme c'est bête ! |
Auteur : | webrider [21 janv. 2007, 07:52 ] |
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Citation : jpasc95 a dit
Je me demande s'il est vraiment libre de dire ce qu'il veut et ce qu'il pense.
Citation :
bonsoir Aurélien,
Visiblement, ce monsieur préfère les caméras de la télé... Je lui ai moi même envoyé un mail auquel il n'a jamais répondu.non je ne lui ai pas demandé. La conversation fut rapide car je sentais que je ne l'intéressais pas énormément. |
Auteur : | webrider [21 janv. 2007, 07:54 ] |
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Citation : Citation : Ah bon, donc cela justifie d'autant moins le fait qu'on n'ait pas jugé utile de le faire se déplacer sur les lieux plutôt que de faire de la paraphrase d'aveux dans le bureau de la juge.
Sur ce point, Gérard Bouladou a apporté des explications très convaincantes. Tout d'abord, il n'y avait plus assez de temps pour faire l'aller-retour à Peypin, taper le PV, etc. Il fallait une prolongation de garde-à-vue. Mademoiselle Di Marino l'aurait refusé pour éviter qu'on lui reproche une inculpation trop tardive de Ranucci. Elle avait un choix à faire : il y avait du pour et du contre dans les deux cas, et elle a tranché. Ce qui est fait est fait. On ne peut pas déduire de la décision de mademoiselle Di Marino qu'il y avait volonté de ne pas amener Ranucci sur les lieux.Les policiers ne se rappellent pas qu'il vaut mieux un qui sait que deux qui cherchent ? |
Auteur : | joaquin [21 janv. 2007, 10:23 ] |
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Citation : Citation : jpasc95 a dit
Je me demande s'il est vraiment libre de dire ce qu'il veut et ce qu'il pense.Citation :
bonsoir Aurélien,
Visiblement, ce monsieur préfère les caméras de la télé... Je lui ai moi même envoyé un mail auquel il n'a jamais répondu.non je ne lui ai pas demandé. La conversation fut rapide car je sentais que je ne l'intéressais pas énormément. |
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