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Message non luPosté :29 janv. 2006, 21:52 
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Cà, c'est nouveau.

Dans mon histoire, Ranucci est d'abord arrêté pour délit de fuite et entendu à la gendarmerie de Nice puis transféré à l'évêché à Marseille où il sera entendu sur la découverte de la dépouille de Maria-Dolorès.
Oui, mais il se serait arrêté 5 kilomètres plus loin on ne l'aurait pas entendu sur la découverte de la dépouille.(et encore je ne sais pas si les 5 kilomètres sont suffisants)

_________________
grruuuuuuiiiiiiiiiiiccccccckkkkkkkkkkk
Membre du conseil de l'ordre des marabouts de la forêt sacrée en Afrique de l'Ouest


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Message non luPosté :29 janv. 2006, 21:53 
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Tiens, à propos de témoin qui se substitue à la justice et va direct aux conclusions quand on l'interroge, à part Spinelli qui dit "ce n'est pas le ravisseur" au lieu de "non, je ne reconnais pas cet homme comme étant celui que j'ai vu ce matin-là", il y a en a une que j'adore, c'est Muriel Bolle : "Non, je n'ai jamais été avec Bernard Laroche. Bernard est innocent !" Admirez l'emploi abusif du "jamais", façon Ranucci, pour parler en fait d'un moment précis, et la conclusion sans rapport. On ne t'en demande pas tant. On te demande seulement si tu étais avec lui ce soir-là, c'est tout. ;) Je sais que c'est pour les journalistes, mais quand même. :P


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Message non luPosté :29 janv. 2006, 21:58 
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L'identification par les Aubert a du être saisissant, puisque c'est à ce moment là que Ranucci avoue.
Le fait qu’il craque quand la mère Aubert commence à lui crier dessus n’est pas significatif pour moi. On est presque arrivé à la fin de la garde à vue et il est temps de passer à la vitesse supérieure : « Avoue, ordure. Puisqu’on te dit qu’on a quatre témoins qui t’on vu et qu’on a retrouvé les empreintes et le sang de la petite dans ta voiture. Tu ricanes, hein ! Tu ne me crois pas ? Attends, salopard. Est-ce que vous voulez bien vous donner la peine d’entrer, Madame Aubert ? [in petto] Surtout, vous faites bien comme on a dit, hein, Madame ?»
Excellent ! :lol: J'y suis presque.

Ce qui m'intéresse, c'est le fait qu'il ait craqué devant Madame Aubert, et ensuite à la reconstitution, il font en larmes devant Mademoiselle Di Marino et ses méthodes pour le moins discutables. Les deux fois, une image de la mère, peut-être ?


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Message non luPosté :29 janv. 2006, 22:05 
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Concernant d’autres accusation impliquant Ranucci, Fratacci affirme : « Contrairement à ses affirmations, ce n’était pas la première fois, le 3 juin 1974, que Christian Ranucci avait eu l’idée d’emmener un enfant se promener seul en sa compagnie. Parmi ses antécédents, on relève au moins deux circonstances dans lesquelles il s’est intéressé à des enfants dans des conditions suspectes.
Et pour ces deux affaires là non plus, les personnes qui ont "subies" les agressions de Ranucci ne reconnaissent pas Ranucci quand on leur présente.
Objection, si elles avaient reconnu Ranucci nous ne serions pas en train d'en parler et ce forum n'existerait même pas.


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Message non luPosté :29 janv. 2006, 22:06 
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L'identification par les Aubert a du être saisissant, puisque c'est à ce moment là que Ranucci avoue.
Le fait qu’il craque quand la mère Aubert commence à lui crier dessus n’est pas significatif pour moi. On est presque arrivé à la fin de la garde à vue et il est temps de passer à la vitesse supérieure : « Avoue, ordure. Puisqu’on te dit qu’on a quatre témoins qui t’on vu et qu’on a retrouvé les empreintes et le sang de la petite dans ta voiture. Tu ricanes, hein ! Tu ne me crois pas ? Attends, salopard. Est-ce que vous voulez bien vous donner la peine d’entrer, Madame Aubert ? [in petto] Surtout, vous faites bien comme on a dit, hein, Madame ?»
Excellent ! :lol: J'y suis presque.

Ce qui m'intéresse, c'est le fait qu'il ait craqué devant Madame Aubert, et ensuite à la reconstitution, il font en larmes devant Mademoiselle Di Marino et ses méthodes pour le moins discutables. Les deux fois, une image de la mère, peut-être ?

Je ne te cache pas, Marc, que l'idée m'a effleurée l'esprit, mais elle me semblait très subjective, sans preuve, bien entendu et en plus considérée, pour moi comme une étude psychologique de l'individu qu'on ne connait pas vraiment.


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Message non luPosté :29 janv. 2006, 22:42 
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Oui, mais Ranucci sait très bien s'exprimer, et on voit par moment que le policier colle à son récit de près, car il tape toutes ses hésitations et corrections, tout autant pour des détails sans importance que pour des faits graves : "J'affirme, ou plus exactement je ne me souviens pas d'avoir frappé sur le crâne de l'enfant avec une pierre." Ce type de phrase tend à démontrer que Ranucci pèse ses mots.

Je dirais plutôt que le rédacteur de ce PV pèse ses mots, mais il ne les pèse d'ailleurs pas assez parce que cette phrase ne veut strictement rien dire. Il commence par affirmer qu'il a frappé l'enfant avec une pierre parce que le policier qui a simplement demandé à ranucci : bon tu l'as frappée avec une pierre, sans attendre même la réponse dont il se contrefout, se met à écrire : j'affirme... sous entendu : que j'ai frappée la gamine avec une pierre. Et là le policier doit hésiter, et poursuit la phrase : ou plutôt je ne me souviens plus.

La phrase que vous citez montre que les aveux ont été rédigés par les policiers alors qu'on mâchait tout à Ranucci et qu'on ne lui demandait que de répondre oui ou non. Et on voit comment le policier raisonne : il ne peut pas écrire que Ranucci est sûr d'avoir frappé la gamine parce que si le légiste le contredit, alors les aveux seront faux, donc il change la tournure et cela devient "je ne me souviens plus", sous entendu, on attendra l'avis du légiste pour décider si on se souvient ou pas.

Ces aveux ne valent rien. Ils ne disent rien d'autre que ce que les policiers savent déjà. Et ls ne font que mimer la façon dont ils raisonnent tout en écrivant, la même chose que pour la portière bloquée. Tout cela serait risible si ce n'était tragiquement grotesque.


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Message non luPosté :29 janv. 2006, 23:36 
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Oui, mais Ranucci sait très bien s'exprimer, et on voit par moment que le policier colle à son récit de près, car il tape toutes ses hésitations et corrections, tout autant pour des détails sans importance que pour des faits graves : "J'affirme, ou plus exactement je ne me souviens pas d'avoir frappé sur le crâne de l'enfant avec une pierre." Ce type de phrase tend à démontrer que Ranucci pèse ses mots.
Je dirais plutôt que le rédacteur de ce PV pèse ses mots, mais il ne les pèse d'ailleurs pas assez parce que cette phrase ne veut strictement rien dire. Il commence par affirmer qu'il a frappé l'enfant avec une pierre parce que le policier qui a simplement demandé à ranucci : bon tu l'as frappée avec une pierre, sans attendre même la réponse dont il se contrefout, se met à écrire : j'affirme... sous entendu : que j'ai frappée la gamine avec une pierre. Et là le policier doit hésiter, et poursuit la phrase : ou plutôt je ne me souviens plus.
LOL ! C'est marrant, parce que j'y vois autre chose ; comme quoi, c'est une affaire de perspective. Ils lui demandent s'il l'a frappée avec la pierre tachée de sang qu'ils ont retrouvée. Il dit d'abord que non. Le policier va taper "J'affirme ne pas avoir frappé l'enfant avec une pierre", puis Ranucci se ravise, en disant qu'après tout, il n'en est pas sûr. Pourquoi ? Parce qu'il ne veut avouer que ce dont il est sûr. Il s'accuse de certaines choses (l'avoir égorgée), mais pas d'autres (avoir eu l'intention de la violer, de ne pas la ramener, l'avoir frappée avec une pierre, etc). Ce qu'il avoue est immonde, mais il tient à se défendre de certaines accusations. Exemple : "Sans pouvoir être formel, je pense donc que, si une tache de sang a été découverte sur le pantalon trouvé dans ma voiture par les policiers, je pense qu'il s'agit de sang provenant de la fillette. Avant que l'enfant ne soit égorgée, mon pantalon était propre, il n'y avait aucune tache." C'est peut-être du sang de la fillette, oui, ça se peut. Par contre, c'est bien moi qui l'ai égorgée. Pour des aveux dictés par des policiers véreux, avouez que c'est du grand n'importe quoi. Ranucci, lui, est sincère, selon moi, et ses aveux vont à l'encontre de la logique policière.

Quant au "j'affirme", s'il avait été tapé par mégarde par le policier rédigeant ses faux aveux, il n'aurait pas corrigé la phrase maladroitement, je pense : il aurait continué sur un autre sujet en poursuivant après "j'affirme" et serait revenu peu après à ce qu'il voulait dire à propos de la pierre.


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Message non luPosté :30 janv. 2006, 02:10 
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Vous avez déjà été interrogé par la police, Marc ? La personne qui tape (sur la machine, j'entends) ne reproduit pas ce que vous dites, ne prend pas en note. Elle vous écoute, puis, dans un second temps seulement, souvent à la fin de la déposition d'ailleurs, reprend tout à sa sauce (les mots qui sont sur le PV ont très rarement été prononcés par le témoin ou l'accusé), et vous demande au fur et à mesure : "C'est bien ça ?" "Vous êtes d'accord ?" Donc on ne peut, en aucune manière, voir ou deviner le "style" des aveux de Ranucci à travers les PV.


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Message non luPosté :30 janv. 2006, 02:12 
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(Ah ben oui, je viens de voir dans un autre sujet que oui, vous aviez déjà été interrogé.)


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Message non luPosté :30 janv. 2006, 21:38 
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Et d'ailleurs, Mr Martinez, entendu avant Mr Aubert parle d'un enfant, et c'est suite à cette déclaration qu'on prend contact avec Mr Aubert.
Et manque de chance les gendarmes n'ont pas jugés bon de le noter
Et pourtant...
Page 100 du livre de Gérard Bouladou:
"Le gendarme de Roquevaire qui a reçu l'appel du 4 juin de M.Aubert et celui de Gréasque qui a reçu l'appel de M. Martinez parlent TOUS LES DEUX d'un paquet volumineux que l'homme à la 304 aurait emporté dans les fourrés et non pas d'un enfant."
6 lignes plus loin, même page:
"Je suis plutôt persuadé que les deux gendarmes, de peur d'être vilipendés pour ne pas avoir pris en compte les témoignages Aubert-Martinez, ont essayé de laisser entendre qu'ils avaient mal compris."

Ce passage est très interressant, il montre que les gendarmes se sont mis d'accord pour dire exactement la même chose.
Sans parler de complot ou de machination, on voit qu'il y a eu des "arrangements".


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Message non luPosté :30 janv. 2006, 21:45 
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Enregistré le :17 juil. 2005, 22:20
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Philippe écrit :
Vous avez déjà été interrogé par la police, Marc ? La personne qui tape (sur la machine, j'entends) ne reproduit pas ce que vous dites, ne prend pas en note. Elle vous écoute, puis, dans un second temps seulement, souvent à la fin de la déposition d'ailleurs, reprend tout à sa sauce (les mots qui sont sur le PV ont très rarement été prononcés par le témoin ou l'accusé), et vous demande au fur et à mesure : "C'est bien ça ?" "Vous êtes d'accord ?" Donc on ne peut, en aucune manière, voir ou deviner le "style" des aveux de Ranucci à travers les PV.

Tout à fait, Philippe. D'ailleurs c'est rarement le ( la) soupçonné(e) qui raconte une histoire d'une seule traite, mais plutôt le policier qui questionne et écrit ensuite l'histoire telle qu'il l'a comprise...

cordialités


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Message non luPosté :30 janv. 2006, 21:48 
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Enregistré le :20 avr. 2005, 22:35
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Toujours page 100:
"Je ne fais pas ici un procès aux gendarmes qui se sont laissés influencer par le fait qu'il n'y avait pas d'enfant à rechercher - ils ne le sauront que le lendemain-"

Faux, ils le savaient depuis le matin même du 4 juin , c'était dans la presse marseillaise. (voir page 18, même livre)


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Message non luPosté :30 janv. 2006, 22:25 
Citation :
Toujours page 100:
"Je ne fais pas ici un procès aux gendarmes qui se sont laissés influencer par le fait qu'il n'y avait pas d'enfant à rechercher - ils ne le sauront que le lendemain-"

Faux, ils le savaient depuis le matin même du 4 juin , c'était dans la presse marseillaise. (voir page 18, même livre)
Si vous en avez d'autres comme ça, vous pouvez bien les déposer s'il vous plaît dans Index du Forum -> Bibliographie -> LES 202 ERREURS DU LIVRE DE GERARD BOULADOU ( http://dossierranucci.org/phpBB2/viewtopic.php?t=706 ). C'est pour ma collection, merci.


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Message non luPosté :30 janv. 2006, 22:29 
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Bonsoir,

vous pouvez y ajouter la page 212 du livre de Gérard Bouladou, où le gendarme indique que c'est la découverte du couteau qui a généré des recherches aboutissant à la découverte du pull over rouge.

Le couteau aurait donc été découvert le 5 juin juste avant le pull.

Très amicalement


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Message non luPosté :30 janv. 2006, 22:33 
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Enregistré le :26 janv. 2006, 17:20
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Citation :
Philippe écrit :
Vous avez déjà été interrogé par la police, Marc ? La personne qui tape (sur la machine, j'entends) ne reproduit pas ce que vous dites, ne prend pas en note. Elle vous écoute, puis, dans un second temps seulement, souvent à la fin de la déposition d'ailleurs, reprend tout à sa sauce (les mots qui sont sur le PV ont très rarement été prononcés par le témoin ou l'accusé), et vous demande au fur et à mesure : "C'est bien ça ?" "Vous êtes d'accord ?" Donc on ne peut, en aucune manière, voir ou deviner le "style" des aveux de Ranucci à travers les PV.

Tout à fait, Philippe. D'ailleurs c'est rarement le ( la) soupçonné(e) qui raconte une histoire d'une seule traite, mais plutôt le policier qui questionne et écrit ensuite l'histoire telle qu'il l'a comprise...

cordialités
J'ai déjà répondu là-dessus en détail.

Moi, en tout cas, ayant été arrêté et interrogé, j'ai été en partie l'auteur de ma déposition. J'ai dit ailleurs qu'on peut pinailler sur chaque mot. Le policier propose chaque morceau de phrase, ou phrase complète, avant de taper (il n'a pas envie d'avoir à corriger tout le temps si l'autre n'est pas d'accord avec la phrase) ; par conséquent, la plupart des hésitations sont celle de la personne interrogée, car les policiers, eux, seraient capables d'écrire un rapport sans hésitations, sinon (tout se ressemble pour eux, car c'est toujours les mêmes histoires d'alcooliques qui se foutent sur la gueule).

A l'ère des traitements de texte, ils tapent peut-être tout ce qui vient, et font de nombreuses relectures et corrections afin d'arriver à un consensus avec la personne interrogée (ce qu'ils veulent, eux, c'est une signature, donc il faut que la personne soit d'accord avec le texte). Mais à l'époque des machines à écrire, ils ne tapent que quand on est d'accord sur la phrase.

Avec quelqu'un comme Ranucci, qui sait s'expliquer, ils ont moins de travail, car il rédige les phrases mieux qu'eux. On a donc un récit plus fidèle, car Ranucci intervient aussi dans les tournures de phrases, selon moi.


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