http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/

Au sujet de monsieur Martinez
http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/viewtopic.php?f=57&t=161
Page 3 sur 6

Auteur :  Dalakhani [19 juin 2004, 00:33 ]
Sujet du message : 

Et pour être plus précis dans les calculs, il faudrait prendre comme point de départ de la poursuite les 50 m.

Entre le point de départ(la pomme) et les 50m on aurait une forte accélération pour CR(s'enfuir) et les Aubert(poursuite), et arrivés à 50m on aurait la vitesse de croisière des 2 voitures

Ce qui rallongerait l'avance prise par CR

Auteur :  Philippe [19 juin 2004, 09:12 ]
Sujet du message : 

Oui parce que 1mn 48s pour faire 150 m, il faut vraiment aoir les quatre pneus crevés et être en panne d'essence...

Auteur :  Gihel [19 juin 2004, 14:12 ]
Sujet du message : 

Oui j'ai confondu les minutes et les secondes évidemment, il était sans doute un peu tard.

Mais donc, ce que racontent les Aubert est doublement impossible.

Ils ne peuvent avoir poursuivi la voiture de Christian Ranucci en s'étant arrêté pour dire même deux mots à Martinez. Quand ils repartent elle avait disparu depuis longtemps.

Car s'ils ne perdent pas la voiture sans un ou deux virages, la gamine n'a pas le temps de descendre qu'ils sont déjà tout prêt.


Donc il faut considérer que lorsqu'ils partent la voiture a disparu depuis un certain temps. Que lorsqu'ils arrivent, elle est déjà arrêtée depuis une ou deux minutes.

Que donc ils ne pouvaient apercevoir quelqu'un en descendre et que la première version est la bonne : ils ont aperçu un type dans les fourrés transportant un gros sac.

Ce qui explique pourquoi Ranucci dit qu'il n'a jamais eu l'impression d'être poursuivi. Ce qui explique pourquoi les Aubert ne disent rien à Martinez, ayant trouvé bizarre cette voiture arrêtée au bord de la route et ce type en haut du talus, perdu dans les taillis.

Qu'ils ne se sont jamais vraiment approché de la voiture et donc qu'ils ont manqué Ranucci affalé sur le siège passager.

Le reste est invraisemblable.

Auteur :  vincent [21 juin 2004, 21:01 ]
Sujet du message : 

Quelques remarques:
- il n'est pas possible d'aller à 100 km/h sur cette route. La vitesse "rapide" que l'on tient est de l'ordre de 70 à 80 km/h, minus les coups de freins pour les virages.
- seule une partie de la route correspond à une enfilade de virages avec visibilité sur l'ensemble de la portion (le "2 ou 3 virages d'avance" des Auberts: il ne peut se situer que là, même jusqu'à qqs km plus loin, il n'y a pas cette visibilité de "2 ou 3 virages"). Cette portion fait de 220 à 250 mètres. Donc il faut que Ranucci n'ait pas plus d'avance que 200 à 250 mètres dans cette portion pour que l'assertion des Auberts soit valide.
- Ranucci prend la fuite, mais, SEULEMENT 750 mètres plus loin, il s'arrête, en plein au bord de la route, pas dans un chemin de traverse ou autre, et pas qqs kms ou dizaines de kms plus loin, avec le sentiment d'éloignement du carrefour et d'embranchements routiers intercalés qui pourraient le conforter dans le sentiment d'être à l'abri. Pourquoi ? Manifestement parce qu'il ne peut pas fuir, que sa voiture n'est pas en état, ou du moins qu'il le juge comme tel. Elle devait probablement le ralentir dans sa fuite. On ajoute à celà les différents écrits lus à droite ou gauche mentionnant que 'les Auberts gagnaient du terrain', et l'on peut raisonablement penser que les Auberts partant à la poursuite du chauffard étaient plus rapide que lui sur la longueur et "grignotaient du terrain".

Les calculs purement théoriques sont sans doute intéressants pour BALISER les choses, dans les grandes lignes, et il remplissent bien ce rôle, mais il ne sauraient avoir la pertinence d'une reconstitution sur les lieux et en condition, qui bien souvent montre bien plus que tout ce que l'on peut s'imaginer de manière "théorique".
De plus, il faudrait savoir exactement comment se sont passés les choses sur les lieux, l'échange entre Martinez et Auberts, le timing, leurs positions, l'accélération de la voiture en fuite, la cinquantaine de mètre, etc... Bref, tout cela reste dans une fourchette d'estimation, et une fourchette seulement. Et je ne pense pas que l'on puisse conclure dans un sens ou dans l'autre de manière formelle sur ce point...

Auteur :  Gihel [21 juin 2004, 22:23 ]
Sujet du message : 

On pourrait tout de même faire quelques déductions somme toute intéressantes. Ce que je regrette c'est de ne pas avoir toutes les déclarations des Aubert dans l'ordre, parce qu'à ce moment on pourrait juger d'un certain nombre de choses.

Ainsi, il faudrait se poser cette simple question : est-ce que M. Aubert s'arrête et parle avec M. Martinez, parce qu'à ce moment il faut compter 20 secondes au moins de retard sur le poursuivant ?
Il voit l'accident de loin, le temps d'arriver et de s'arrêter, on va dire 7 secondes. Sortir : 4 secondes. Martinez qui lui dit poursuivez-le, je n'ai qu'une partie du numéro : 5 secondes. Remonter dans la voiture et repartir : 5 secondes. Total : 21 secondes.

Calculons à une vitesse de 50 km heures. Ce n'est pas beaucoup pour un fuyard.

50000 mètres pour 3600 secondes soit 13,89 m par secondes. En 21 secondes, je laisse tomber l'accélération. Il a déjà fait 300 mètres environ.

Donc un tiers environ du parcours qu'il va faire puisque Alain Aubert le découvre arrêté après un kilomètre à peu près.

Auteur :  Gihel [21 juin 2004, 22:31 ]
Sujet du message : 

Je regarde en même temps un plan des lieux. À trois cent mètres, il a déjà passé un premier tournant. Donc, si Aubert est sorti de sa voiture et a écvhangé deux mots avec Martinez. Christian Ranucci n'est plus dans son champ de vision.

Il réapparaît sans doute entre les deux virages puis disparaît à nouveau, si l'on maintient une distance de troiscent mètres entre les deux voitures, même si l'on admet qu'elles se rapprochent.

Mais à ce moment là, les premières déclarations des Aubert sont impossibles.

Ils disent : on a vu un type sur les hauteurs, dans les fourrés qui transportait un paquet, chemise claire, pantalon sombre.


Cela ne peut pas être Ranucci. Matériellement il n'a pas le temps en 21 secondes de s'arrêter, de découvrir que la porte côté conducteur est bloquée (vous remarquerez que c'est une chose dont il ne parle jamais dans ses aveux, ce qui prouvent que les aveux ne sont qu'une construction policière, qu'il n'y a rien de vraiment vécu dedans), de glisser par la portière passager et de grimper sur le talus pour se cacher.

21 secondes ou même trente secondes c'est trop court.

Donc si c'est la version du 4 et du 5, le type qu'ils aperçoivent dans les fourrés n'est pas Ranucci.

À moins que le départ des Aubert soit plus tardif, qu'il existe une distance plus grande entre les deux, disons d'une minute ou deux. Mais pas 21 secondes.

Auteur :  Gihel [21 juin 2004, 22:45 ]
Sujet du message : 

On peut recommencer en réduisant à 15 secondes. Ce qui est peut être plus juste compte tenu du fait que les Aubert ne se seraient pas lancé si la distance d'avec le fuyard était trop grande.

Cela donne une distance de 200m.

Quand les Aubert redémarrent, Ranucci est en train de disparaître dans le premier virage, puis il réapparaît mais compte tenu de la configuration, à 200m, il ne peut pas redisparaître, surtout si les Aubert le rattrapent un peu et que la distance se réduit. Donc à ce moment les Aubert le voient s'arrêter.

Ce qui ne correspond pas à leurs déclarations du 4 ou du 5. S'ils doivent découvrir la voiture arrêtée, en regardant le plan, on se dit qu'il faut une distance comprise entre 300 et 500 m.

Donc l'hypothèse qu'ils aient redémarré après 20 secondes semble la plus probable. En tous cas elle correspond peu ou prou avec leurs constatations.

Mais à ce moment, l'homme dans les fourrés ne peut pas être Ranucci. Il n'aurait pas eu le temps de descendre de voiture tout simplement.

Auteur :  Gihel [21 juin 2004, 22:55 ]
Sujet du message : 

Alors il y a les versions suivantes, les versions "Alessandrines" :

Ils découvrent la voiture arrêtée et quelqu'un en descend et fait descendre une fillette avant de monter sur le talus.

Mais ce n'est pas praticable cette version. Elle est stupide. Pourquoi alors est-ce que ils ne s'arrêtent pas tout à côté pour demander à cette personne de revenir et demander ce qu'il fait avec la gamine ?

Et pourquoi ils ne disent pas à Martinez : c'était un type avec une gamine ou un gamin et il est monté sur le talus.

Non, là, ils ne disent rien, ils se contente de donner à Martinez le numéro de la voiture.

Ça ne colle pas. Et je ne reprend pas les autres réfutations : pourquoi Ranucci alors qu'il sait qu'il est repéré revient chez sa mère tranquillos,
pourquoi ils ne constatent pas que la portière est bloquée.

Et à ce moment il faut que la gamine soit calme parce que sinon on ne comprend pas pourquoi ils ne disent rien. Mais cette gamine si jamais elle se trouve là ne peut pas être calme : enlevée, conduite dans cette garrigue inconnue, certes avec un beau jeune homme charmant, mais enfin... il y a eu un accident et un tête à queue. Et la gamine demanderait : où est-ce qu'on va ? Oui on se demande vraiment où l'on va.

Mais peut-être faut-il imaginer qu'elle a fait quatre grands prix...


Donc conclusion ce sont les premières déclarations des Aubert qu'il faut retenir : on a poursuivi la bagnole, elle est sortie de notre vue à deux ou trois reprises et enfin elle a disparu près le virage en épingle et après ce virage en épingle on l'a revu arrêtée. Et lorsqu'on est arrivé assez près on a vu un homme monter dans les fourrés, à vingt mètre sur le talus.

Mais comme on l'a vu, c'est trop court pour qu'il puisse s'agir de Ranucci. Très vraisemblablement, Ranucci est encore dans la voiture à ce moment là, affalé sur le siège passager et les Aubert ne le voient pas. Ils reviennent avec le numéro et le donnent à Martinez.

Voili voilà.

Auteur :  Gihel [21 juin 2004, 22:58 ]
Sujet du message : 

Oui en fait ce n'est pas un virage en épingle, plutôt un coude. Mais il cache la vue, donc effectivement Aubert peut l'avoir perdu dans son champ.

L'épingle se situe quelques centaines de mètres plus loin et je suppose que c'est là que Aubert a fait demi-tour.

Auteur :  Dalakhani [21 juin 2004, 23:11 ]
Sujet du message : 

Mr Aubert n'est peut-être pas descendu de sa voiture quand il est arrivé à hauteur de Mr Martinez.
Un peu quand on demande son chemin quand on se perd en voiture, Mr Aubert à la tête à la fenêtre et Mr Martinez lui explique

Auteur :  Dalakhani [21 juin 2004, 23:50 ]
Sujet du message : 

Citation :
- il n'est pas possible d'aller à 100 km/h sur cette route. La vitesse "rapide" que l'on tient est de l'ordre de 70 à 80 km/h, minus les coups de freins pour les virages.
Mr Aubert dit que CR roulait "très vite", et Mme Aubert parle "d'une grande vitesse" mais c'est sans doute une exagération de leur part, car si la roue frotte je doute que CR puisse tenir les 100 longtemps.
Citation :
Selon Martinez, Ranucci est à seulement 50 m sur la ligne droite (qui en fait 150) lorsque ce dernier s'aperçoit que Martinez alerte les Auberts (qui sont donc à la hauteur de Martinez)
J'arrive pas à visualiser
A la hauteur c'est que Mr Martinez "parle" à Mr Aubert ou qu'il lui fait des grands signes??

Dans sa déclaration Mr aubert dit arriver "à environ 2 ou 300 m de lui".
C'est à dire que sur 750m il ne se rapproche pas de CR(étant donné un post de vincent "Donc il faut que Ranucci n'ait pas plus d'avance que 200 à 250 mètres dans cette portion pour que l'assertion des Auberts soit valide").CR qui possède une voiture accidentée :shock: (Peut-être encore une éxagération du côté des Aubert :oops: )

Auteur :  laurence [17 sept. 2004, 15:53 ]
Sujet du message :  martinez

Si les Aubert arrivent quelques minutes après l'accident:

Martinez doit répondre aux Aubert qu'il est inutile de suivre le chauffard, qu'il doit être loin.

Et quand bien même, ils décident de le suivre , celà veut dire que les Aubert n'ont rien vu.

Alors Martinez est obligé de leur donner des indices: marque de la voiture ,immatriculation.

Auteur :  laurence [17 sept. 2004, 16:07 ]
Sujet du message :  martinez

de 2 choses l'une :

-ou les Aubert arrivent très peu de temps après l'accident, auquel cas, ils ont juste à demander à mr Martinez si tout va bien et partent à la poursuite du chauffard avec l'accord de mr Martinez.

-ou les Aubert arrivent quelques minutes après et là, mr Martinez doit doner des indications sur le chauffard.

Or, (d'après le film) :wink: , mr Martinez indique aux Aubert la direction qu'à prise le chauffard.

Conclusion: les Aubert sont arrivés quelques minutes après l'accident.

Pour le reste, je ne suis pas plus avancée. :cry:

Auteur :  Dalakhani [18 sept. 2004, 01:57 ]
Sujet du message : 

De toute façon les deux possibilités sont envisageable car Mr Martinez donne les deux versions, donc c'est un peu comme on veut.

Et ça voudrait dire que lui aussi ne sait pas ce qu'il a vu, c'est génant quand même pour accuser quelqu'un

Auteur :  laurence [18 sept. 2004, 08:45 ]
Sujet du message :  MARTINEZ

quand on a un accident, quelqu'un vient tout de suite ou après.

C'est pas compliqué à se rappeler.

Surtout que mr Martinez dépose à la gendarmerie le même jour.

S'il ment, c'est qu'il a quelque chose aussi à cacher.

On ne ment pas sans raison.

Et il doit très bien se souvenir car les Aubert qui s'arrêtent, si c'est comme de nos jours, c'a reste rare que l'on se préoccupe de votre sort.

Peut-être que ce qui les ennuie c'est cette plaque d'immatriculation.

Mr ou mme Aubert ont-ils parlé de la voiture cabossée à l'avant, ne serait-ce que pour corroborer que c'est bien la voiture de Ranucci qu'ils ont vu?

Si Aubert arrive quelques minutes plus tard, dans la mesure ou Ranucci est arrêté sur le bord de la route, il voit une voiture stoppée.

Si Aubert arrive tout de suite après, il peut poursuivre le chauffard.

Ceci dit, ca change quoi?

Moi, c'est cette histoire de plaque qui m'ennuie.

Page 3 sur 6 Heures au format UTC+02:00
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Limited
https://www.phpbb.com/