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Auteur :  dv [26 sept. 2006, 18:29 ]
Sujet du message : 

Citation :
Quoiqu'il en soit, ca n'explique pas comment Gilles Perrault peut savoir ce que Jean Rambla dit a son pere a l'interieur de leur appartement le 3 juin 74 quand Pierre Rambla rentre du commissariat.
Vous touchez là au coeur du problème.
Monsieur Perrault est un romancier, talentueux certes, mais romancier avant tout.
Il sait donc tout ce qui se passe, non seulement derrière chaque porte, mais aussi dans l'esprit de chaque personne.
Le fait que certains lecteurs aient pu confondre cet excellent roman avec une rigoureuse enquête a pu à un moment semer le doute chez certains...

Auteur :  Danou [26 sept. 2006, 18:57 ]
Sujet du message : 

Citation :
Je m'appretais à vérifier ce que vous nous signalez Thomas, mais dès le début je tombe sur une erreur probable...... de votre part.

A la page 13, la scéne se passe le jour de l'éxécution de Ranucci.
A la page 29, c'est le 3 juin 1974. En un peu plus de deux ans, les Rambla ont pu déménager.
Si, ils ont déménagé. Je l'ai lu plusieurs fois dans des articles différents, et la dernière fois en date dans un résumé de l'affaire Corinne Beidl, pour laquelle JR est actuellement en prison. Il était dit que les Rambla avaient déménagé car ils ne pouvaient plus supporter cette cité après le meurtre. Il me semble - c'est une impression - qu'il était indiqué qu'ils avaient déménagé rapidement après l'affaire, mais aucune date n'était indiquée.

Auteur :  thomas [26 sept. 2006, 19:00 ]
Sujet du message : 

D'accord pour le demenagement, je comprend qu'il etait impossible a cette famille de continuer a vivre dans cet appartement, dans cette cité.
Je n'ai noté cette bizarrerie que pour son coté anecdotique,ce qui m'interesse c'est plutot ca:


Quoiqu'il en soit, ca n'explique pas comment Gilles Perrault peut savoir ce que Jean Rambla dit a son pere a l'interieur de leur appartement le 3 juin 74 quand Pierre Rambla rentre du commissariat.

Auteur :  Marc D. [26 sept. 2006, 19:08 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
Quoiqu'il en soit, ca n'explique pas comment Gilles Perrault peut savoir ce que Jean Rambla dit a son pere a l'interieur de leur appartement le 3 juin 74 quand Pierre Rambla rentre du commissariat.
Vous touchez là au coeur du problème.
Monsieur Perrault est un romancier, talentueux certes, mais romancier avant tout.
Il sait donc tout ce qui se passe, non seulement derrière chaque porte, mais aussi dans l'esprit de chaque personne.
Le fait que certains lecteurs aient pu confondre cet excellent roman avec une rigoureuse enquête a pu à un moment semer le doute chez certains...
Je pense la même chose, DV (à part sur l'adjectif "talentueux"). Il ne donne pas ses sources, et ne précise pas comment il a procédé aux vérifications nécessaires, et on est donc en droit de mettre en doute tout ce qu'il dit.

C'est un peu comme ces biographies "historiques" truffées de dialogues.

Perrault n'a aucune rigueur scientifique. Sans aller jusqu'à l'accuser de taire certains détails gênants (il semble bien qu'il le fasse à l'occasion, cependant), on peut dire que rien de ce qu'il avance ne doit être considéré comme acquis.

Quand Perrault raconte ce que Jean a dit à son père, je me dis qu'il va trop loin dans sa formulation. Dans les articles de journaux d'époque, on retrouve également des scènes recréées à partir d'éléments obtenus de diverses sources non précisées, et c'est assez trompeur.

Auteur :  thomas [26 sept. 2006, 19:12 ]
Sujet du message : 

Taire certains faits ou en glisser d'autres, comme le journaliste qui utilise l'essence de la nourrice en raccompagnant mme Mathon.....démenti.
P105
Perrault ne donne pas de nom, il dit simplement "le garcon".
Je crois qu'il s'agissait de Panzani, mais je n'en suis pas certain.

Auteur :  thomas [26 sept. 2006, 19:13 ]
Sujet du message : 

P39
Une voisine a croisé Marie-Dolorès et Jean RAMBLA alors qu'ils se dirigeaient vers la rue Albe.

Curieusement, Perrault ne donne pas le nom de cette voisine ni l'heure a laquelle elle a vu les enfants, devinez de qui s'agit-il?

Auteur :  Marc D. [26 sept. 2006, 19:13 ]
Sujet du message : 

Citation :
Si, ils ont déménagé. Je l'ai lu plusieurs fois dans des articles différents, et la dernière fois en date dans un résumé de l'affaire Corinne Beidl, pour laquelle Jean RAMBLA est actuellement en prison. Il était dit que les Rambla avaient déménagé car ils ne pouvaient plus supporter cette cité après le meurtre. Il me semble - c'est une impression - qu'il était indiqué qu'ils avaient déménagé rapidement après l'affaire, mais aucune date n'était indiquée.
En effet, l'appartement du premier étage est aux Chartreux (4e arrondissement), et celui du dernier étage à Saint-Barnabé (12e).

Auteur :  thomas [26 sept. 2006, 19:15 ]
Sujet du message : 

P62
Des femmes accusent: les cours d'immeuble sont insuffisantes pour les enfants.DEJA EN SEPTEMBRE DERNIER UN DRAME AVAIT FAILLIT SE PRODUIRE LORSQU UN HOMME AVAIT TENTE D ENTRAINER DEUX ENFANTS DANS SA VOITURE.
Toujours pas de nom.
On est tenté de penser que si il y a eu tentative d'enlevement en septembre, c'est decidement une manie dans le secteur et Ranucci n'y est pour rien.

Auteur :  Gihel [26 sept. 2006, 20:05 ]
Sujet du message : 

Oui mais tout cela ce sont des détails secondaires. Il est évident qu'il manque à un ou deux endroits la référence aux sources, parce que la lecture s'en trouverait alourdie, cependant il indique très clairement lorsqu'elles viennent du dossier lui-même ou bien lorsqu'elles viennent de ses interviews. Pour exemple il recopie intégralement les aveux de Ranucci.

Est-ce du roman ? Y-a-t-il des erreurs ? Je ne l'ai pas remarqué.

Jusqu' présent c'est le livre le plus détaillé et le plus précis sur cette affaire.

La preuve, il y a même l'adjudant envoyé par le capitaine Gras à l'évêché. Ca non plus ce n'est pas inventé puisque Gras le confirme trente ans plus tard.

Auteur :  bruno1 [26 sept. 2006, 20:05 ]
Sujet du message : 

Citation :
Taire certains faits ou en glisser d'autres, comme le journaliste qui utilise l'essence de la nourrice en raccompagnant mme Mathon.....démenti.
P105
Perrault ne donne pas de nom, il dit simplement "le garcon".
Je crois qu'il s'agissait de Panzani, mais je n'en suis pas certain.
je crois que christian chardon est en mesure de répondre a cette question vu qu'il est pour lui également un jeune confrere, thomas

Auteur :  Gihel [26 sept. 2006, 20:06 ]
Sujet du message : 

Christian Chardon lui, fait mieux que Perrault, lorsque G Bouladou l'interroge il prétend avoir été à la fois à Marseille et à gréasque au même moment.

Et G Bouladou ne nous propose aucune explication à cette ubiquité surprenante.

Auteur :  thomas [26 sept. 2006, 20:14 ]
Sujet du message : 

Citation :
Oui mais tout cela ce sont des détails secondaires. Il est évident qu'il manque à un ou deux endroits la référence aux sources, parce que la lecture s'en trouverait alourdie, cependant il indique très clairement lorsqu'elles viennent du dossier lui-même ou bien lorsqu'elles viennent de ses interviews.
Oui, pour vous, oui, mais enfin....que Perrault sache ce qu'il se passe dans la tete de spinelli ou qu'il pretende savoir ce que Jean dit a son pere, c'est assez peu secondaire comme detail et ca n'alourdirai pas trop la lecture de savoir comment il arrive a faire de tels prodiges.

Auteur :  Marc D. [26 sept. 2006, 21:15 ]
Sujet du message : 

Citation :
Oui mais tout cela ce sont des détails secondaires.
Il n'y a aucun détail secondaire dans cette affaire.
Citation :
Il est évident qu'il manque à un ou deux endroits la référence aux sources, parce que la lecture s'en trouverait alourdie.
Mais la transparence en serait accrue. Il n'a pas besoin de mener une enquête si la légèreté du style l'intéresse.

Le modèle (1100) que Jean aurait donné à son père, c'est en fait Panzani qui en parle, et personne d'autre. Les autres journalistes ont obtenu verbalement la marque de la voiture en réponse à une question fermée. De toute façon, faire donner ce détail par Jean à son père, au lieu de préciser qu'il a été donné aux journalistes, c'est malhonnête. On a l'impression d'une confidence (sans aucune pression) d'un fils à son père, alors qu'il s'agissait en fait de questions fermées posées par des journalistes à l'enfant devant son père, selon toute vraisemblance.

Vous croyez que les policiers ne lui ont pas demandé la marque et le modèle ? Visiblement, il n'a dans un premier temps été capable que de donner la couleur de la voiture.

Auteur :  thomas [26 sept. 2006, 21:20 ]
Sujet du message : 

P32
Pierre Rambla rentre chez lui.Sa femme se ronge d'inquietude.Le petit Jean livre une indication supplementaire: la voiture grise est une Simca, L'enfant est formel.Une Simca 1100.
P38
Jean en impose a tous les journalistes par son serieux et une maturité inattendue chez un enfant de 8 ans.Il n'affabule pas et repete sans varier son temoignage: le mr etait jeune grand et bien habillé.Sa voiture etait une simca 1100 grise.
Ca colle pas terrible avec ca:
son pere l'emmene a l'eveché a velomoteur parce que Jean RAMBLA REFUSE DE MONTER DANS UNE VOITURE.

Auteur :  Gihel [26 sept. 2006, 21:26 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
Oui mais tout cela ce sont des détails secondaires.
Il n'y a aucun détail secondaire dans cette affaire.
Citation :
Il est évident qu'il manque à un ou deux endroits la référence aux sources, parce que la lecture s'en trouverait alourdie.
Mais la transparence en serait accrue. Il n'a pas besoin de mener une enquête si la légèreté du style l'intéresse.

Le modèle (1100) que Jean aurait donné à son père, c'est en fait Panzani qui en parle, et personne d'autre. Les autres journalistes ont obtenu verbalement la marque de la voiture en réponse à une question fermée. De toute façon, faire donner ce détail par Jean à son père, au lieu de préciser qu'il a été donné aux journalistes, c'est malhonnête. On a l'impression d'une confidence (sans aucune pression) d'un fils à son père, alors qu'il s'agissait en fait de questions fermées posées par des journalistes à l'enfant devant son père, selon toute vraisemblance.

Vous croyez que les policiers ne lui ont pas demandé la marque et le modèle ? Visiblement, il n'a dans un premier temps été capable que de donner la couleur de la voiture.
Ben il le leur a dit puisque le message qui est diffusé par la radio parle d'une simca. Et ce message est diffusé le matin du 5. Qui d'autre que Jean rambla a pu parler d'une simca ? Personne.

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