Vous savez que les aveux ont été rédigés et tapés à la machine non pas par CR mais par les enquêteurs. Une fois tapés, vous croyez qu'on lui a demandé de relire avant de signer ?

Il a tenu tête à la police au moins 12 heures et après il a craqué car exténué. Je suis persuadé que tout ce qu'il voulait, c'était signer rapidement et avoir la paix.

Une fois l'enfant égorgée, je l'ai abandonnée sur le talus après l'avoir recouverte de branchages. J'affirme, ou plus exactement je ne me souviens pas d'avoir frappé sur le crâne de l'enfant avec une pierre. Par contre, je me souviens d'avoir fortement secoué la fillette avec une main, il est possible qu'elle se soit cognée contre le sol au moment où je l'ai secouée, alors qu'elle était allongée par terre.

Tiré des aveux de Ranucci- Dossier Ranucci : peut-on douter ?

Dans les aveux devant les psys si chers à chrystelle, Ranucci dit qu'il a cogné la tête par terre. Ce qui est encore une autre version

Et oui, soit vous considérez que tout ce que les journalistes raccontent est vrai ou faux : or, comme vous semblez considérer que les Aubert n'ont pas reconnu Ranucci lors d'une hypothétique première confrontation relaté&e par les journalistes, vous devriez être en mesure de croire ces mêmes personnes lorsqu'elles vous disent que Ranucci a utilisé les pierres pour défigurer l'enfant.

Non, il n'y a pas de différence :

Le tapissage soit-disant infructueux a été soit-disant raconté aux journalistes par les policiers.

Les circonstances du crime l'ont été de même. Et entre nous, qui d'autre qu'un psychopathe pourrait avoir l'idée d'utiliser des pierres pour défigurer quelqu'un? On peut donc en conclure que cela ne peut pas être une invention des policiers.

Quant aux circonstances du meurtre, et de l'usage des pierres, on n'a pas d'aveux...

Je l'ai empêchée de crier en lui serrant le cou avec ma main gauche. L'enfant se débattait. Je vous précise que tout est confus dans ma mémoire parce que les choses se sont passées très vite. J'ai pris un couteau automatique qui se trouvait dans la poche de mon pantalon, j'ai ouvert ce couteau en appuyant sur le bouton et j'ai frappé la petite à plusieurs reprises.

Christian Ranucci a dit et signé :

Quel curieux hasard : le meurtrier nous indique qu'il poignarde l'enfant et remet le couteau dans sa poche et lors de l'analyse, on apprend que des tâches de sang ont été retrouvées dans la poche dudit pantalon.

Coïncidence