Citation :
[S'occupant du nettoyage des fosses dans les corons, Clément Leblanc avait été affecté le 5 avril (soir du meurtre) à une fosse située du côté de Bruay. Dans la soirée, il est en pause entre 19h00 et 21h00 et va flâner dans les rues de Bruay où il essaie, sans succès, de trouver un magasin encore ouvert pour acheter un transistor pour sa fille. Vers 19h50-20h00, il s'arrête dans un cul-de-sac, situé près de la rue Alfred-Leroy (donc pas loin du quartier du LDC) pour se soulager. A ce moment passe derrière lui un "couple", dont il distingue clairement l'homme: c'est le notaire, en compagnie d'une fille très jeune dont il ne distingue qu'une longue chevelure rousse-blonde. Dans la rue d'en face, il aperçoit Monique Mayeur, assise au volant d'une 204 ou 304 blanche à observer le "couple" qui marche avant de tourner et disparaître de vue.
Convoqué par le juge Pascal, Leblanc est confronté à Mayeur qui lui dit une phrase du genre "avec votre témoignage, vous risquez de m'envoyer tout droit en prison". La voilà l'énigme! Le voilà le secrêt que Leroy voulait absolument garder! Il avait réellement un alibi pour le meurtre de Brigitte, mais cet alibi n'était pas avouable: il flirtait avec une mineure, sous la complicité de Mayeur. A mon avis, c'est surtout pour ça qu'il mentait au juge et changeait constamment de version des faits car s'il lui avait sorti son véritable alibi, il aurait très surement été arrêté pour détournement de mineure.
Effectivement cela se tient, la crainte d'être entrainé dans une affaire de pédophilie. J'ai régardé le tout premier entretien de Monique MAYEUR, du journal TV du 19/04/1972, ou Mme Mayeur dit en substance, la "gêne" que cela peut amener lorque l'on découvre un cadavre près de sa propriété. Dans son allocution,elle ne fait part d'aucune compassion envers la victime, et l'on peut penser, que cet évênnement tombe bien mal à propos... pour leur petites affaires !