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MessagePosté :04 déc. 2008, 19:17 
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«Il s'agit du énième épisode médiatico-judiciaire de cette affaire et l'on va probablement montrer des images d'archives de Bernard Laroche menotté et entre deux gendarmes. Or Bernard Laroche a été innocenté, libéré puis assassiné, a rappelé Me Welzer. Ma cliente demande à être partie de la procédure qui vient d'être ouverte.»

Il me semble que Mr Bernard Laroche n'a pas été innocenté avant sa mort. J'ai toujours cru comprendre que les procédures a son encontre ont été stoppées suite à sa mort....... me trompe-je ?
Non, vous ne faites pas juridiquement erreur. En février 1985, Bernard Laroche a été remis en liberté mais le non lieu n'avait pas été pour autant prononcé.
Selon l'avocat de la famille Laroche , questionné sur ce point:
"Il est évident que sa mise en liberté, en février 1985, constituait un non-lieu moral. Tout le monde sait que le juge Lambert allait prononcer un non-lieu juridique, décision que l'assassinat de Bernard Laroche a empêché. Le procès de Jean-Marie Villemin, en 1993, qui a duré deux mois, a démontré l'innocence de mon client."
Chacun en pensera ce qu'il voudra...

_________________
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con".
Comment se fait-il que certains paraissent si cons même sans lumière ? C'est de la métaphysique pure.


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MessagePosté :04 déc. 2008, 19:20 
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Enregistré le :24 juil. 2005, 16:25
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On peut de toute manière se demander comment diable il a / ils ont * pu dormir une seule nuit depuis le jour où il a / ils ont jeté ce petit corps tout chaud d'enfant plein de vie dans les eaux glacées de la Vologne.

* Je penche nettement pour au moins 2 personnes.


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MessagePosté :05 déc. 2008, 14:47 
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Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
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Il n'est pas évident que le stockage des vêtements dans des sacs plastique permettent de retrouver de l'ADN. - La justice cherche encore la vérité dans l’affaire criminelle la plus retentissante des années 80, l’enlèvement et le meurtre du petit Grégory.

.
- Un expert de la police scientifique de Reims explique pourquoi les nouvelles investigations se justifient.
- Dans le village vosgien de Lépanges, traumatisé par la déferlante médiatique à l’époque du drame, personne ne veut plus parler de cette affaire.
Ce qui peut confondre l'assassin


Les pièces à conviction de l'affaire du petit Grégory Villemin assassiné en 1984 vont-elles enfin livrer le coupable ? Un expert rémois détaille pour nous les possibilités d'analyses.

LE commandant Emile Thiébeaux, ex-spécialiste de l'identification judiciaire du SRPJ de Reims, a vu évoluer la police scientifique tout au long de sa carrière. Les nouvelles recherches sur les scellés de l'affaire Grégory sont-elles superflues ? « Ca vaut le coup d'essayer », estime-t-il, tant les progrès en matière de recherche d'empreintes génétiques sont spectaculaires depuis dix ans. Le policier nous commente les chances de faire la vérité. Sachant que « retrouver un ADN ne suffit pas forcément à prouver qui est l'auteur du meurtre. »

TIMBRES ET ENVELOPPES
Le 14 juin 2000, à la demande des grands-parents paternels de Grégory, l'enquête est une première fois rouverte par la cour d'appel de Dijon. La justice autorise la recherche d'ADN sur un demi-timbre apposé sur l'une des lettres du « corbeau » datant de 1983.
Le 17 octobre, déception : les experts déclarent l'ADN inexploitable. Aucune empreinte génétique n'est extraite.
« Tous les jours, nous assistons à de nouvelles prouesses des laboratoires, qu'ils soient publics ou privés, pour retrouver des traces d'ADN. Il n'est pas exclu d'extraire de l'ADN aujourd'hui après un échec il y a huit ans. »

LES VÊTEMENTS
Il s'agit de l'anorak et du bonnet de Grégory. « Les vêtements ont séjourné dans l'eau. Ca dégrade l'ADN et ça pollue les pièces à conviction avec des tas de micro-organismes. Le problème tient aussi à la conservation des scellés. Pendant des années, on a placé des vêtements saisis lors des enquêtes dans des sacs en plastique. Ca ne servait à rien. On sait maintenant que les scellés stockés dans ces conditions deviennent inexploitables en moins de 24 heures. Depuis les années 90, les objets sont séchés et placés dans des sacs en papier. Ils sont en principe gardés à l'abri de l'humidité, de la chaleur et de la lumière. »

LES CORDELETTES
Grégory a été trouvé pieds et poings liés dans la Vologne. Les cordelettes peuvent-elles parler ? « Dans une affaire récente du meurtre d'une jeune femme étranglée à Reims avec un torchon, nous avons retrouvé une concentration d'ADN de contact sur deux extrémités du torchon. On a pu dès lors reconstituer de manière exacte la manière d'opérer du criminel. Le meurtrier de Grégory a pu laisser son empreinte génétique sur le chanvre des cordes par simple contact. Il faudra, en revanche, recenser l'ensemble des enquêteurs qui ont manipulé ces cordes pour trier les ADN. A l'époque, personne ne prenait de précaution dans la manipulation des pièces à conviction. Aujourd'hui, nous intervenons sur la scène du crime avec des lunettes, des gants, des combinaisons et des surchaussures. Les enquêteurs prennent d'infinies précautions pour ne pas contaminer les objets. Il faut ensuite avoir des empreintes génétiques à comparer. En a-t-on de Grégory ou de Bernard Laroche ? »

LES CASSETTES AUDIO
Un enregistrement d'une voix revendiquant le meurtre existe. Le coup de fil a été donné le jour même de l'assassinat à Michel, frère de Jean-Marie Villemin. : « Je me suis vengé, j'ai pris le fils du chef », explique la voix inconnue, grave, lente, avec un accent vosgien. A l'époque, les experts privilégient l'hypothèse d'une voix de femme transformée, mais sans certitude.
« La police dispose aujourd'hui d'un laboratoire d'analyse du traitement des signaux très performant, qui n'existait pas dans les années 80. Encore faut-il avoir la bonne voix à comparer avec l'enregistrement », précise Emile Thiébeaux. Grâce à des algorithmes, les deux voix, transformées en graphiques, sont superposées pour déterminer une éventuelle concordance.

LES COMPARAISONS D'ECRITURES
Les analyses de certaines lettres anonymes ont incriminé Bernard Laroche au point de justifier son incarcération le 5 novembre 1984. D'autres experts en écritures, un an plus tard, laissent entendre que Christine Villemin pourrait être l'auteur de la lettre de revendication de l'enlèvement et du meurtre de l'enfant. Elle sera inculpée en juillet 1985 d'assassinat puis bénéficiera d'un non-lieu. Aujourd'hui, les juges manient les comparaisons d'écritures avec précaution.
« C'est parfois flagrant mais c'est assez rare. Quelqu'un peut prendre sa main gauche avec une écriture en lettres capitales. Il est alors difficile d'identifier l'auteur en comparant une écriture. », précise Emile Thiébeaux. La fameuse lettre qui revendique l'assassinat a été saupoudrée de sulfure de zinc par un gendarme en quête d'empreintes digitales. Elle est de ce fait inexploitable.

LE CORPS
Une autopsie avait été réalisée en 1984. Malheureusement, sans prélèvement de viscères ni d'analyse du liquide gastrique. Impossible de savoir si l'enfant a été tué avant d'être jeté dans la rivière. En décembre 2003, les époux Villemin ont fait procéder à l'exhumation du corps de l'enfant enterré au cimetière de Lépanges avec l'autorisation de la cour d'appel de Dijon. L'enfant a été incinéré à Epinal.

Savoir, c'est l'espoir de leur vie

Me Marie-Christine Chastant-Morand est l'un des avocats des époux Villemin. Elle suit l'affaire Grégory depuis janvier 1985.
Sur quels éléments matériels fondez-vous le plus d'espoir ?
La justice rouvre le dossier parce qu'il y a une chance d'obtenir des indices probants sur les cordelettes dont les nœuds, semble-t-il n'ont pas été défaits. Il existe également une seringue et un conditionnement d'insuline qui ont été retrouvés en novembre 84 près du lieu de découverte de Grégory. On peut aussi espérer trouver des cellules de celui ou de celle qui a fermé l'enveloppe de revendication de l'assassinat. Il y a d'ailleurs plusieurs timbres et enveloppes à analyser. Sur les vêtements, c'est plus compliqué puisqu'il y a sans doute de nombreux ADN parasites : celui de Grégory, de sa nourrice, de ses parents, des sauveteurs, des enquêteurs, etc. Quant à l'enregistrement de la voix du corbeau et des expertises graphologiques, le premier supplément d'information avait déjà été très loin, sans résultats.
En demandant une réouverture de l'enquête, vos clients ne craignent-ils pas un nouveau déchaînement médiatique ?
Ils se sont protégés en déménageant près de Paris. Ils ont refusé quasiment tout contact avec la presse. Jean-Marie travaille toujours dans la même société. Christine a élevé leurs trois enfants. Une vie tranquille où le souvenir a remplacé les larmes. Sauf que le temps s'est figé en 1984. Leur petit de quatre ans et demi, à l'époque leur fils unique, a été assassiné et ils ne savent toujours pas pourquoi ni comment. Savoir, c'est l'espoir de leur vie.

Le tragique feuilleton d'une génération

La justice a décidé hier de rouvrir l'enquête dans l'assassinat du petit Grégory Villemin, l'une des plus grandes énigmes criminelles du XXe siècle.
Existerait-il encore un espoir de démasquer l'assassin de cet enfant de quatre ans, enlevé devant chez lui et dont le cadavre a été retrouvé le 16 octobre 1984 dans la Vologne, une rivière des Vosges, à six kilomètres de la maison de ses parents à Lépanges ? Les avocats de Christine et Jean-Marie Villemin, Marie-Christine Chastant-Morand et Thierry Moser, qui se réjouissent de la décision de la cour d'appel de Dijon, en sont persuadés.

Il y a 24 ans maintenant qu'ils attendent la vérité. Tout dépendra des éventuelles traces d'ADN conservées dans les scellés, ces éléments matériels collectés par les enquêteurs : Les vêtements de l'enfant, les cordelettes qui avaient servi à le ligoter et celles retrouvées dans le garage des parents, les lettres du corbeau qui avait revendiqué le crime et les enregistrements de ses harcèlements téléphoniques. La justice a tout gardé. Mais les conditions de conservation et les manipulations des objets par les protagonistes de l'époque, forcément ignorants des précautions aujourd'hui largement divulgués même dans le grand public, n'auront-ils pas détruit tous leurs secrets ? Christine et Jean-Marie Villemin misent sur les progrès de la science.

Ainsi, cette affaire revient sur le devant de la scène. Comme le feuilleton d'une génération rythmé par des coups de théâtre et de longs silences. Un feuilleton tragique qui prend pied dans une nouvelle époque, celle des séries américaines qui viennent à bout de toutes les énigmes. Les Experts, qu'ils soient de Miami ou de Manhattan, vont croiser ceux de Cold Case, capables de faire surgir la vérité du fond des temps, tant qu'il subsiste des preuves matérielles et des témoins vivants.

Une affaire obsédante
Grégory, dont la France entière connaît le sourire, cet enfant martyr assassiné à l'âge de quatre ans, aurait aujourd'hui 28 ans.
Depuis près d'un quart de siècle, beaucoup d'autres enfants ont été assassinés, dans des conditions tout aussi horribles, mais c'est ce crime-là qui obsède. Le meurtre de la Vologne, le petit cadavre dans les bras d'un pompier, ficelé, son petit bonnet de laine tricolore enfoncé sur le visage, est resté dans toutes les mémoires. Frappant l'imagination populaire au fil des péripéties policières, judiciaires et médiatiques dans lesquels furent brusquement jetés deux jeunes mariés de 26 et 24 ans, Jean-Marie et Christine Villemin. Des parents victimes fous de douleur, l'un puis l'autre promus au rang d'assassin. Le père en tuant celui qu'il accusait d'être le meurtrier de son enfant, son propre cousin, Bernard Laroche.

La mère, en devenant la coupable idéale avant d'être innocentée, dans une hallucinante série d'expertises bâclées, de témoignages douteux, de cachotteries, de violations du secret de l'instruction, de guerre des polices, d'egos surdimensionnés, d'incompétences manifestes.
Le tout dans l'atmosphère glauque d'une histoire familiale complexe, où des êtres frustes s'affrontent au sein d'un clan qui protège ses mystères.
Le corbeau de Lépanges, jamais identifié, se frotte encore les mains.
L'assassin aussi (est-ce le même ?) qui, 24 ans après, a peut-être encore du souci à se faire.


La hantise de la vérité


« Un jour la vérité sortira… », lançait Christine Villemin il y a deux ans. La cour d'appel de Dijon a donné hier son feu vert pour que la prédiction se réalise… Peut-être. Depuis 24 ans, les époux Villemin ne vivent que dans l'espoir de connaître un jour le nom de l'assassin de leur petit Grégory. Une obsession légitime que les parents de l'enfant martyr partagent aussi pour des raisons différentes.
Christine, qui fut un temps soupçonnée du meurtre de son enfant, se montre sûre d'elle. Tout autant que la vérité, elle attend du complément d'enquête une mise hors de cause totale, sans l'ombre d'un doute. Son mari, Jean-Marie, qui porte comme une croix son geste meurtrier, qui assume la mort de Bernard Laroche d'un « je suis un assassin » qui ne se résume pas à une simple formule, veut ainsi pouvoir régler ses problèmes de conscience. Car, si le jour de son coup de feu, il était persuadé d'avoir abattu celui qui avait tué son enfant, depuis, le temps passant, les nuages du doute ont envahi son sommeil de juste. Aujourd'hui, il veut des certitudes. Jean-Marie et Christine Villemin, comme les parents d'un marin disparu en mer, n'ont jamais pu faire leur deuil. Le petit Grégory, comme un fantôme, hante leur vie. Après sa mort, Christine a donné naissance à Julien, 23 ans désormais, « l'enfant de la survie ». Puis sont venus Emelyne, « l'enfant de l'espoir », 18 ans, et Simon, 10 ans, « l'enfant du retour à la sérénité », ainsi prénommé en hommage au juge Simon, qui avait innocenté Christine.
Mais Grégory est resté toujours aussi présent, et même davantage. Il y a deux ans, son corps exhumé secrètement de son tombeau a été incinéré pour qu'il puisse rejoindre la maison familiale des Villemin, dans le sud de Paris. Ses photos meublent la demeure. La reprise des investigations, celles de la dernière chance, peut contribuer à fermer de nombreuses plaies encore béantes. A condition bien sûr que les tests ADN continuent de faire des miracles. Ce serait une première dans cette affaire marquée par les dérapages de l'enquête.



« Vous êtes journaliste ? Vous êtes content, les affaires reprennent » : Lépanges-sur-Vologne (Vosges) assistait hier, avec une animosité à peine voilée, au retour des « rats », quelques heures après la réouverture de l'enquête sur l'assassinat de Grégory Villemin. Au comptoir du bar de l'Est, le regard du client est lourd et suspicieux.
« Qu'est-ce que vous voulez encore savoir ? Il n'y a rien à dire », lance-t-il, l'œil rivé sur son kir. « D'ailleurs, plus aucune personne concernée n'habite encore ici », ajoute-t-il, visiblement agacé.
Christine et Jean-Marie Villemin se sont établis à Etampes (Essonne). Marie-Ange Laroche vit discrètement dans la région de Gérardmer (Vosges).
« Elle n'a pas envie de parler. Elle est encore meurtrie par l'assassinat de son mari Bernard », explique son avocat, Me Gérard Welzer, joint au téléphone à son cabinet d'Epinal (Vosges).
« On va maintenant nous jouer Les experts », commente, en référence à une série télévisée, la patronne du bar de l'Est, Sylviane Parisse. Il y a 24 ans, lorsque Grégory, quatre ans, avait été retrouvé mort, pieds et poings liés, dans la Vologne, son établissement situé en bordure de la voie ferrée avait servi pendant des mois de quartier général aux dizaines de journalistes venus couvrir « l'affaire ».
« On ne va rien trouver, tout a été tellement tripatouillé », estime-t-elle. « Je ne sais même pas si la justice a conservé l'ADN de Grégory », renchérit Me Welzer. Un visiteur chercherait d'ailleurs en vain la tombe de Grégory au cimetière de Lépanges, battu par le vent mauvais et les giboulées de neige en ce début décembre.
Au tabac presse Schwaederlé, la vendeuse avoue se méfier « comme de la peste » des médias. « Une équipe de FR3 est déjà venue ce matin pour m'interroger. Comme à vous, j'ai refusé », ajoute-t-elle.
« J'ai appris à tenir ma langue depuis que, l'an dernier, des journaux ont déformé ce que j'avais pu dire sur l'affaire », ajoute-t-elle en coupant court à la conversation d'un « Excusez-moi, mais j'ai à faire ».
Dans sa mairie juchée sur le haut de la petite commune de 900 habitants, le maire, André Claudel, fronce les sourcils et lance : « Je n'ai rien à dire, ni à vous, ni à vos confrères ».

Source : L'union L'Ardennais


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MessagePosté :06 déc. 2008, 15:41 
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Abdes59 a écrit:

Il me semble que Mr Bernard Laroche n'a pas été innocenté avant sa mort. J'ai toujours cru comprendre que les procédures a son encontre ont été stoppées suite à sa mort....... me trompe-je ?



Si Bernard Laroche à été mis en examen pour le meurtre de Gregory, je vous rapelle qu'il est mort avant d'avoir été jugé par un cour d'assise, il est donc considéré innocent de ce meurtre.

Toutefois en cas de découverte d'ADN exploitables sur les scellés, le magistrat chargé de l'instruction pourrait ordonner l'exhumation du corps de Bernard Laroche pour prélever son empreinte génétique car il me semble que ça n'a jamais été fait.

Me Gérard Welzer, l'avocat de la famille Laroche dans un interview a dit qu'il ne laisserai pas faire une nouvelle instruction à charge contre un innocent lâchement assassiné.


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MessagePosté :06 déc. 2008, 19:27 
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Si Madame Claudon dit vrai, je vois difficilement comment Laroche pourrait ne pas avoir trempé dans l'affaire. Au moins dans l'enlèvement.

Car enfin, tout concorde : la voiture verte, l'homme corpulent accompagné d'une adolescente rousse, l'heure du passage de la voiture, la direction qu'elle prenait, le fait que personne n'ait vu Muriel dans le bus scolaire ce jour-là, le fait que des camarades de classe l'aient vu par contre monter dans une voiture verte conduite par un homme corpulent ..

A moins d'imaginer un complot par des habitants du village contre Laroche, je trouve que ça fait quand même beaucoup.

Je ne sais pas, par contre, si Laroche est l'assassin et je penche pour un meurtre commis par plusieurs personnes.

Laroche était-il un complice involontaire ou actif ? Difficile à dire.


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MessagePosté :08 déc. 2008, 18:30 
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Pour les personnes qui n'ont pas eu la possibilité de visionner l'excellente émission du 5 décembre C DANS L'AIR ci-dessous la vidéo sur

L'affaire GREGORY la justice sous ADN

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/inde ... rique=1034


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MessagePosté :09 déc. 2008, 12:24 
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Abdes59 a écrit:

Il me semble que Mr Bernard Laroche n'a pas été innocenté avant sa mort. J'ai toujours cru comprendre que les procédures a son encontre ont été stoppées suite à sa mort....... me trompe-je ?



Si Bernard Laroche à été mis en examen pour le meurtre de Gregory, je vous rapelle qu'il est mort avant d'avoir été jugé par un cour d'assise, il est donc considéré innocent de ce meurtre.

Toutefois en cas de découverte d'ADN exploitables sur les scellés, le magistrat chargé de l'instruction pourrait ordonner l'exhumation du corps de Bernard Laroche pour prélever son empreinte génétique car il me semble que ça n'a jamais été fait.

Me Gérard Welzer, l'avocat de la famille Laroche dans un interview a dit qu'il ne laisserai pas faire une nouvelle instruction à charge contre un innocent lâchement assassiné.
Effectivement Marathon, vous avez raison de me reprendre.
la procédure a son encontre s'est bien arrêté en raison de sa mort, mais son innocence n'avait pas à être faite, puisqu'il n'avait pas été jugé et condamné.

Merci aussi a Ludivine de m'avoir précédemment répondu.


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MessagePosté :13 déc. 2008, 21:51 
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Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
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Affaire Grégory : les experts veulent faire parler l’ADN

Justice. Il y a vingt-quatre ans, la police scientifique n’en était qu’à ses débuts. Aujourd’hui, elle se penche sur la mort du petit garçon de la Vologne. Et ressort les pièces à conviction.

Reportages Une rivière presque comme les autres. La Vologne borde le village vosgien où habitait la famille Villemin. C’est dans ces eaux que le garçonnet de 4 ans a été immergé. Le 16 octobre 1984, à 21 h 15, après une battue de quatre heures, les gendarmes le retrouvent enfin (L'assassinat du petit Grégory Villemin fut une tragédie pour une famille, un feuilleton pour le reste de la France. On va bientôt savoir si, enfin, le moment du dénouement est proche. Il tient peut-être dans l’une des cordelettes qui servit à ligoter les poignets et les chevilles du petit Grégory, retrouvé mort le 16 octobre 1984 dans la Vologne. Elle sera examinée par un laboratoire expert en biologie génétique, à l’instar de trois autres scellés. La chambre d’instruction de la cour d’appel de Dijon a réouvert l’enquête, sept ans et demi après sa clôture définitive, sur la demande de Christine et Jean-Marie Villemin. Le couple espère que les progrès scientifiques leur diront enfin qui est l’assassin de leur fils. Les premiers résultats seront connus au printemps 2009. Mais les chances restent minces. Manipulés de nombreuses fois et sans précaution, les indices risquent de ne dévoiler qu’un mélange de profils ADN indéchiffrable.




C’est l’expertise de la dernière chance. Le 10 septembre 1984, un mois avant l’assassinat du petit Grégory, un chercheur anglais de 34 ans, Alec Jeffreys, a mis en évidence la première empreinte génétique. Utilisé pour la première fois pour identifier le violeur et meurtrier de deux jeunes filles de Narborough, dans le Leicestershire, en 1983 et 1986, l’ADN a permis d’innocenter un suspect, puis de trouver le coupable à partir des tests pratiqués sur 5 000 personnes. Aujourd’hui, la police technique et scientifique a fait des progrès, et pas seulement en biologie génétique. Du traitement de la scène de crime à l’invention d’appareils traqueurs d’invisible, les enquêteurs disposent de moyens qui auraient peut-être permis de résoudre l’énigme. On ne refait pas l’histoire d’une enquête vingt-quatre ans plus tard. En revanche, on peut, en théorie, scénariser le travail des experts si l’enquête se déroulait de nos jours.




Scène de crime : «Police line, do not cross!»
«Sur une scène de crime, il n’y a pas d’indice mineur ou majeur. Alors, la priorité est de la “geler” en établissant un périmètre sécurisé», explique le colonel Hébrard, patron de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. «En extérieur, le lieu de commission des faits est d’autant plus fragile que la zone à délimiter est importante. Et sur une affaire de ce type, on peut concevoir un périmètre d’investigation protégé de 150 mètres. Il faut absolument éviter les nombreux risques de modification ou de destruction des indices, comme un piétinement d’herbes couchées pouvant indiquer le chemin emprunté par l’éventuel assassin.» Afin d’exécuter au plus vite les relevés, un plateau technique serait installé sous une tente à proximité de la scène de crime. Dès 21h15, heure à laquelle les pompiers ont repêché le corps de Grégory, la berge aurait été éclairée par des «lumiballons». Mais en octobre dans les Vosges, les nuits sont humides. L’urgence : protéger, sous des boîtes étanches, les traces les plus sensibles, susceptibles d’être endommagées par l’hygrométrie ambiante, ou polluées par des particules transportées par le vent. Parallèlement, aujourd’hui, la maréchaussée circonscrirait largement, avec des cordons, les alentours du tas de graviers devant le pavillon des Villemin, où le petit Grégory, la dernière fois qu’il a été vu avant sa disparition, était en train de jouer. Dans l’espoir de trouver des éléments incriminants comme des fibres ou des marques de semelles laissées par le kidnappeur...



Avec leur accoutrement d’une blancheur immaculée, les techniciens habilités à passer au peigne fin les scènes de crime ont hérité du sobriquet de «lapins blancs». Combinaison, masque, chaussons, charlotte ou capuche, gants : tous les éléments de la tenue obligatoire sont stériles afin d’éviter de brouiller les pistes ADN. Les experts de la «forensic» (médecine légale) ne se déplacent jamais sans leur mallette magique : un kit de prélèvements standard, avec sacs, fioles, étuis, pinces, poudre et un pulvérisateur de Bluestar, réactif qui révèle, dans un bleu turquoise, les traces de sang lavé.




Même du gravier peut orienter une enquête
Dans l’affaire Grégory, la super-lampe CrimeScope aurait peut-être permis aux enquêteurs de trouver des indices sur les surfaces qui n’ont pas été exploitées, faute de connaissances scientifiques. Ce puissant générateur de lumière blanche, associé à une fibre optique, permet de détecter des traces invisibles à l’œil nu sur un sol ou un revêtement d’ameublement : particules biologiques ou corporelles, fibres ou minuscules poils. La voiture de certains proches, dont Bernard Laroche, par exemple, aurait pu y être soumise pour déterminer la présence ou non d’éléments correspondant à l’ADN de Grégory. Les techniciens auraient aussi recueilli un échantillon du gravier avec lequel Grégory jouait, devant la maison familiale, pour comparer ensuite sa composition géologique à de possibles prélèvements de terre sous des semelles de chaussures de suspects ou dans le véhicule d’un proche de la famille. A l’époque, la fonction de «coordinateur des opérations criminalistiques» n’existait pas dans les équipes de gendarmerie. C’est un «super-superviseur» au chevet de tous les indices susceptibles d’aider les enquêteurs, depuis la traque jusqu’à l’exploitation des prélèvements.




Le pouvoir destructeur de l’eau et de la moisissure
L’ADN, matière vivante, a deux principaux ennemis : la lumière et surtout l’eau. Les remous de la Vologne ont agi telle une lessiveuse sur les vêtements portés par le petit Grégory, et les cellules d’ADN, éventuellement déposées par l’assassin, ont souffert. Dans cette affaire, le temps d’immersion n’a pas pu entraîner de modifications moléculaires irrémédiables. Entre 17h30, heure à laquelle un témoin a vu flotter le corps de Grégory, qu’il a confondu avec un sac-poubelle, et 21h15, heure où son cadavre a été repêché, le corps est resté immergé au maximum quatre heures, un temps scientifiquement assez court. Mais après blessures par trempage, il est indispensable de «cocooner» les cellules d’ADN au séchage. Le risque d’une attaque par la moisissure peut être fatal. «Les enzymes de la moisissure sont des protéines que nous utilisons en biologie moléculaire pour couper un fragment d’ADN, explique Hélène Pfitzinger, experte nationale en identification d’empreintes génétiques. Alors, imaginez le pouvoir destructeur qu’elles peuvent avoir !» La préservation d’éventuelles traces d’ADN obéit à des règles validées pour être exploitables. «Les techniciens de scènes de crime travaillent selon un protocole strict de protection biologique des scellés», précise le capitaine Brard, chef du service central d’analyses génétiques de la gendarmerie nationale à Rosny. «Plus question, donc, aujourd’hui, d’enfermer sous scellés plastiques une pièce à conviction mouillée avant sa remise au laboratoire d’analyse.»



«Si deux profils génétiques sont superposés, le résultat est interprétable mais possible ; avec trois, cela devient difficile. A partir de quatre, ce serait du charlatanisme que d’affirmer l’identification fiable», avance Laurent Penne, responsable de la section «empreintes génétiques appliquées aux traces» du laboratoire de police scientifique d’Ecully, qui traite 20 000 traces par an, soit environ 500 affaires. «Donc, reprend-il, plus la surface où l’on peut localiser des traces est réduite, plus il y a de chances que des profils différents soient superposés.» Les chances de réussir sont minces, mais existent. Plusieurs conditions doivent être réunies pour espérer isoler un profil génétique, dont la conservation des scellés.




Le bonnet de Grégory pourrait relancer l’affaire
L’ADN se conserve mieux sur des supports poreux, comme du tissu ou de la cellulose, que sur des supports lisses, comme le métal ou le verre. S’il avait dû miser, à l’époque, sur une pièce à conviction, Laurent Penne aurait choisi le bonnet de Grégory : «Pour l’enfoncer jusqu’au cou de l’enfant, l’assassin, en supposant bien sûr qu’il ne portait pas de gants, a forcément dû le tirer vers le bas, donc l’agripper avec plusieurs doigts au niveau du rebord. Il n’aura pas laissé un simple ADN de contact difficile à mettre en évidence, mais un ADN de frottement, par la prise d’agrippement de chaque côté du bonnet. Le geste d’enfilage du bonnet par sa mère, son père ou sa nourrice est forcément moins violent, donc moins appuyé.»




Les lettres du corbeau à l’épreuve de Madame Irma
«Madame Irma», c’est le surnom du puissant spectromètre à infrarouges du laboratoire de police technique et scientifique d’Ecully, le plus important de France. Les experts du département de physique et chimie l’ont baptisé ainsi parce que la machine est censée lire à travers des écailles de 5 microns comme dans une boule de cristal. Dans sa mémoire sont répertoriés tous les composants d’adhésifs, colles, fibres, huiles, peintures, plastiques et, bien sûr, papiers et encres... On lui soumet un échantillon et «Madame Irma» compare sa composition avec celles qu’elle a en bibliothèque. En l’espèce, les fibres du papier à lettres et des enveloppes utilisées, ainsi que la formule chimique de l’encre du (ou des) stylo(s) du corbeau. Il reste ensuite à comparer les résultats des échantillons étudiés au papier d’un bloc-notes ou aux encres de stylos saisis en perquisition

Source : Paris Match


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MessagePosté :11 janv. 2009, 14:25 
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Confidences de l’avocat

Affaire Grégory: «Le crime sera peut-être élucidé cette année. Enfin!»

Vingt-cinq ans après le meurtre du petit Grégory, en France, l’identité de son assassin pourrait jaillir des cordelettes qui ont servi à le noyer. Ses parents étaient à Lausanne, ce printemps, pour relancer l’enquête. Leur avocat, Thierry Moser, dévoile les détails de cette visite et ce qu’il espère des nouvelles expertises ADN sur le point d’être réalisées.




Un grand immeuble locatif en bordure du boulevard de l’Europe, non loin du cœur de Mulhouse: c’est là qu’est installée l’étude de Me Thierry Moser. Depuis un quart de siècle, cet avocat français spécialiste du droit pénal suit pas à pas le dossier d’une affaire criminelle qui n’en finit pas de hanter la justice et les médias du pays: l’assassinat du petit Grégory Villemin, 4 ans, retrouvé noyé dans la Vologne, une rivière des Vosges, le 16 octobre 1984, mains et jambes liées par des cordelettes.

Thierry Moser est depuis le début de cette tragédie l’avocat de Christine Villemin, maman de Grégory et épouse de Jean-Marie Villemin. Jamais ce meurtre n’a été élucidé, mais près de vingt-cinq ans après les faits, un espoir se fait jour: celui de voir cette année l’identité du meurtrier révélée par son ADN.

Le 3 décembre dernier, en effet, la cour de Dijon ordonnait la réouverture de l’enquête. Elle s’appuyait notamment sur le rapport délivré par un expert vaudois, le Pr Pierre Margot, directeur de l’Ecole des sciences criminelles de l’Université de Lausanne. Pour ce spécialiste, les récents progrès de la science dans le domaine génétique rendent aujourd’hui possibles de nouvelles investigations, donc de nouvelles découvertes, dans la résolution de ce crime.

Au tournant de 2009, Me Thierry Moser confie à L’illustré les cir-constances dans lesquelles il a rencontré le Pr Margot à Lausanne et les espoirs qu’il nourrit de voir les pièces à conviction, et en particulier les cordelettes, livrer enfin le nom du criminel.



Maître Moser, c’est vous qui avez pris l’initiative de consulter l’Ecole des sciences criminelles de l’Université de Lausanne. Pourquoi elle, en particulier?

Parce que c’est l’un des laboratoires les plus performants d’Europe. Pour l’avoir rencontré dans une autre affaire, je connais aussi les compétences du Pr Margot. Un homme qui m’impressionne beaucoup. Il est intelligent, savant, brillant et en même temps simple et gentil. Quand je suis allé le trouver au printemps 2008 avec les parents de Grégory…



Car les époux Villemin étaient aussi là?

Oui, nous nous sommes rendus tous les trois à Lausanne. Avec Pierre Margot, un climat de sympathie s’est tout de suite installé. Nous avons passé la journée ensemble, déjeuné dans un petit restaurant proche de l’institut et analysé le dossier. M. Margot nous a ensuite demandé très gentiment si nous voulions visiter les installations. Nous l’avons fait et c’était captivant. Ensuite, il a pris deux ou trois mois pour faire son rapport.



Grâce à quoi de nouvelles analyses ADN vont être conduites sur les «scellés». Quels objets vont ainsi être expertisés?

Il y a les cordelettes avec les nœuds, c’est très important. Il y a les vêtements de l’enfant. Une seringue et son emballage, trouvés à l’époque sur les bords de la Vologne. Enfin, les lettres et les enveloppes envoyées par le «corbeau», l’inconnu qui a revendiqué ce crime de façon anonyme.



La salive relevée sur ces lettres a déjà fait l’objet d’une expertise ADN il y a quelques années. Sans résultats

Oui, mais c’était en 2000. A l’époque, nous avions uniquement examiné un demi-timbre, autrement dit pas grand-chose. L’ADN recueilli n’était effectivement pas exploitable et le dossier a été refermé en 2001. Cette fois, il s’agira d’étudier des scellés beaucoup plus nombreux et plus variés. Les perspectives d’avancées sont ainsi bien plus fortes.



Vous dites que l’examen des cordelettes est très important. Pour quelle raison?

Parce que ces nœuds sont intacts. Ils n’ont pas été ouverts. Les autres scellés ont été touchés par différentes personnes à l’époque, nous savons donc qu’à cause de cela les résultats des expertises sont aléatoires. Mais les nœuds des cordelettes, eux, n’ont jamais été manipulés. Il se pourrait ainsi qu’on y trouve l’ADN de la personne qui les a confectionnés.



Ce que vous a confirmé le Pr Margot?

Effectivement. S’agissant de ces nœuds, il explique dans son rapport qu’on peut avoir l’espoir d’arriver à du concret. Vous voyez que je reste très prudent dans ma formulation…



En cas de succès, sur quoi ces nouvelles expertises pourraient-elles déboucher?

Sur la vérité, tout simplement! En 1993, nous avons obtenu une décision de la cour de Dijon qui disait deux choses. Un: que Christine Villemin est aussi innocente que vous et moi. C’était capital. Souvenez-vous que, en 1985, elle a été soupçonnée elle-même d’être l’auteur du crime. Deux: cette même cour de Dijon, en février 1993, estime qu’il existe des indices très précis donnant à penser que l’auteur de cet enlèvement n’est autre que Bernard Laroche.

(Ndlr: Bernard Laroche, cousin de Jean-Marie Villemin, a lui aussi été suspecté de ce crime, arrêté puis libéré en février 1985. Le mois suivant, il était abattu d’un coup de fusil par Jean-Marie Villemin, convaincu de sa culpabilité.)



Si l’expertise révèle cette année que le coupable était bien Bernard Laroche, peut-on dire que cela soulagerait vivement les parents de Grégory? La preuve serait apportée que Jean-Marie a abattu le vrai coupable…

Disons que les époux Villemin se battent depuis vingt-quatre ans pour savoir la vérité. Ils estiment qu’ils ont un devoir de mémoire vis-à-vis de Grégory et des trois enfants qui sont nés depuis lors. Face à eux-mêmes, c’est un devoir sacré de se battre pour cette vérité.



Que deviennent-ils aujourd’hui? On a pu lire qu’ils ont changé de nom.

C’est faux! Ils vivent en région parisienne, sous leur vrai nom, mais à l’écart des médias. Je comprends leur prudence, ils ont assez souffert d’une certaine presse, qui a joué un rôle nauséabond. Christine est mère au foyer, Jean-Marie cadre dans une maison commerciale. Ils vivent heureux avec leurs trois enfants. Je les vois plusieurs fois par année, on s’écrit beaucoup, on se téléphone. Je ne suis pas seulement leur avocat, je suis devenu leur ami.



Comment ont-ils fait pour tenir le coup face à la pression et aux tragédies qui se sont succédé depuis un quart de siècle?

Ce sont des gens d’une immense qualité morale. Deux époux très attachés l’un à l’autre. Quand je les vois, ils se comportent même comme un petit couple d’amoureux qui se connaîtrait depuis peu de temps. Ce sont des gens droits, honnêtes, profondément attachants. J’ai beaucoup d’affection pour eux.



Voilà près de vingt-cinq ans que vous êtes leur avocat. Que représente ce dossier? Il vous hante? Vous poursuit? Vous pèse?

Il me passionne. Sur le plan factuel, il est extraordinaire. Nous avons été confrontés à des problèmes juridiques et judiciaires tout à fait exceptionnels, inattendus. Dans ma vie d’avocat, ça a été quelque chose de lourd à porter, de difficile, mais d’exaltant.



Et en même temps de frustrant? Le coupable n’a jamais été confondu.

Un peu frustrant, oui… Sauf que j’espère combler cette frustration avec l’aboutissement des démarches qui viennent de commencer. Les expertises vont maintenant être effectuées par un ou des spécialistes français. J’espère obtenir les premiers résultats scientifiques avant l’été prochain.

Source : L'Illustré


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MessagePosté :05 nov. 2009, 19:28 
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Etienne Sesmat fut le premier gendarme à enquêter sur la mort du petit Grégory le 16 octobre 1984. 25 ans plus tard, il réagit sur TF1 News aux derniers rebondissements dans cette affaire et révèle qu'il va attaquer en diffamation l'avocat de Marie-Ange Laroche.


TF1 News : La veuve de Bernard Laroche, un temps soupçonné d'avoir été le meurtrier du petit Grégory, a annoncé lundi qu'elle accepterait l'exhumation du corps de son mari si cela était nécessaire pour l'innocenter définitivement. Qu'en pensez-vous ?

Etienne Sesmat : Marie-Ange Laroche et son avocat, Me Welzer, ont surtout annoncé qu'ils n'accepteraient cette exhumation qu'une fois toutes les autres pistes explorées... Ils font notamment référence aux enregistrements audio du corbeau. C'est un argument bien spécieux, encore une diversion. Il leur appartient d'avancer la preuve que les évolutions des techniques dans ce domaine peuvent apporter des éléments nouveaux. Or, les experts sont très réservés sur le sujet. Qu'ils montent leur dossier et le présentent à la justice ! Tout le reste n'est que de la gesticulation médiatique.

TF1 News : La découverte de deux ADN sur une lettre du corbeau représente-t-elle un espoir d'atteindre la vérité ?
E.S. : Je suis raisonnablement optimiste. Tout élément peut nous aider à avancer vers la vérité mais il n'est pas certain que des résultats déterminants soient obtenus. Peut-être devrions-nous nous contenter de ce qu'il y a déjà dans le dossier... Celui-ci est moins vide et mystérieux que certains le laissent entendre.


TF1 News : Quelles sont les certitudes et les zones d'ombres dans cette affaire ?
E.S. : Nous avons de nombreuses certitudes, notamment parce que chronologiquement et géographiquement les faits sont très délimités. On sait que Grégory a été vu pour la dernière fois par une tierce personne à 16h55 le jour de sa mort. Entre 16h45 et 17h15, le corbeau envoie une lettre. A 17h20, la disparition de l'enfant est signalée par sa mère. A 17h32, un appel à la famille Villemin revendique le meurtre. A 17h40, un témoin à Docelles voit dans la Vologne une forme qui ne peut être que le corps de l'enfant. On le retrouve vers 21 heures. On est dans un créneau de temps extrêmement serré.

Par ailleurs, les circonstances du crime limitent considérablement son mobile. L'enquête est donc circonscrite dans un cercle socio-familial très limité et le nombre de personnes suspectes est extrêmement réduit ; leurs alibis ont été vérifiés. On ne peut que constater, 25 ans plus tard et après 9 années d'instruction, notamment sous la direction de magistrats chevronnés à Dijon, que nous ne sommes jamais arrivés à sortir d'une dualité d'hypothèses : la mère, Christine Villemin, ou le cousin, Bernard Laroche.

Toutes les autres pistes ont été explorées ; elles se révèlent toutes improbables. La piste Christine Villemin a été explorée à 150% et il est certain -la justice l'a catégoriquement affirmé et cela est encore confirmé aujourd'hui avec les premiers résultats en ADN- qu'elle est totalement innocente. Elle est aujourd'hui toujours mariée à son mari et a eu trois enfants. L'alibi monté pour la suspecter était aussi absurde qu'abject.

TF1 News : Et pour Bernard Laroche ?
E.S. : Attention, je ne dis pas qu'il est le coupable. Tous mes propos sont appuyés sur des décisions de Justice. Et je dis qu'il ne faut pas oublier que dans l'arrêt rendu en 1993 par la cour d'appel de Dijon, et qui innocente Christine Villemin, il y a aussi tout un chapitre qui énumère toutes les "charges sérieuses" pesant sur Bernard Laroche dans l'enlèvement du petit Grégory : les expertises graphologiques, les expertises vocales, de nombreux témoignages...

L'action publique à son encontre est éteinte puisqu'il est mort mais la justice ne s'est pas interdit de mener des recherches dans cette voie car elles s'imposaient. Cela est difficile car toutes les vérifications et expertises qui auraient dues être faites, notamment durant les trois mois où il est resté emprisonné, n'ont pas été réalisées. On ne dispose par exemple d'aucune expertise psychiatrique à son sujet, alors que Christine Villemin a été examinée par neuf collèges d'experts en la matière ! Cela n'a pas été fait parce que des pressions ont été exercées sur le juge Lambert et qu'il y a eu une machination pour orienter toutes les investigations vers Christine Villemin. C'est aussi une des tristes et dures certitudes de ce dossier.

TF1 News : Votre enquête a été vertement critiquée. On vous a même accusé d'avoir poussé Jean-Marie Villemin à tuer Bernard Laroche. Que répondez-vous aujourd'hui ?
E.S. : Ces accusations très graves relèvent tout simplement de la diffamation et elles vont être immédiatement traitées comme telles : mon avocat, Me. Thierry Marembert, a lancé une procédure de citation directe. Je rappelle que l'associé de Me. Welzer, Me. Prompt, a déjà été condamné l'an passé, à ma demande, pour diffamation suite à des affirmations mensongères du même acabit. Il y a des limites au mensonge et à la désinformation !

Je rappelle également que plusieurs plaintes ont été déposées contre nous, les gendarmes, en 1985. Faux, usage de faux, subornation de témoin, violation du secret de l'instruction ! Excusez du peu ! Elles se sont toutes soldées par un non-lieu en notre faveur et cela a été confirmé en appel puis par la cour de Cassation. Cela relevait de cette habituelle tactique de dèstabilisation pour tenter de dévaloriser notre enquête.

On nous a notamment attaqués sur les conditions dans lesquelles a été recueilli le témoignage de Murielle Bolle, la belle-sœur de Bernard Laroche. Elle a dit qu'elle était avec lui quand il a enlevé Grégory ; elle a réitéré ses propos devant le juge d'instruction, en tête-à-tête. Il n'y a jamais eu de pression sur elle, il faudrait vraiment être des salauds finis pour manipuler une gamine de 15 ans dans une affaire aussi grave ! La justice a établi que les conditions de son audition avaient été irréprochables. Elle s'est rétractée mais ses déclarations initiales sont-elles pour autant sans intérêt ? Non, car son témoignage est conforté et recoupé par de nombreux témoins. C'est cela qui donne du poids à des aveux.

Depuis 25 ans, la tactique de Me. Welzer est d'attaquer les personnes pour tenter de discréditer leur travail et d'affaiblir leur thèse. Ils l'ont fait contre les gendarmes, contre moi, contre certains experts, contre toutes les personnes qui se sont mises sur leur chemin et enfin contre le président Simon de la manière la plus vile. Vingt-cinq ans plus tard, Me. Welzer et sa cliente ressortent toujours les mêmes accusations ! Il faut avoir une bien piètre idée de la justice pour s'enferrer dans une telle tactique. Ils vont l'apprendre à leurs dépens.

TF1 News : Vingt-cinq ans après les faits, c'est difficile pour un enquêteur de vivre avec une affaire non-résolue comme celle là ?
E.S. : Non, cette affaire ne me hante pas comme certains le laissent entendre de manière déplacée. Nous avons fait notre travail comme nous devions le faire, en toute honnêteté et impartialité, avec méthode et intelligence, et en utilisant tous les moyens que nous avions à l'époque. Toutes les pistes à explorer ont été explorées, toutes les expertises à faire ont été faites. Les faits aujourd'hui nous donnent raison : 9 ans après, la justice est revenue sur la piste que nous suivions au bout de quinze jours d'enquête. Non, ce qui est usant et désespérant aujourd'hui, c'est de devoir sans cesse lutter contre les clichés, les caricatures, les contrevérités, les approximations. Les médias entretiennent par paresse ou par intérêt une impression de confusion et de mystère sur cette affaire certes complexe mais bien jalonnée tout de même.

TF1 News : Pensez-vous qu'un jour cette affaire sera résolue ?
E.S. : Oui, parce que la police scientifique fait de rapides progrès et parce qu'il y a des témoins qui savent la vérité. Je pense qu'un jour les langues se délieront... Ceci dit, encore une fois, regardons tout ce qu'il y a dans ce dossier -décisions de justice, procès de Dijon, témoignages des uns et des autres...- et faisons-nous alors une idée. Et puis, faisons confiance en notre justice : l'affaire Grégory n'est pas une affaire médiatique, c'est une affaire judiciaire. La décision très courageuse a été prise de rouvrir le dossier. Attendons la suite...

Etienne Sesmat est l'auteur d'un livre, Les deux affaires Grégory, publié en 2006 aux éditions Belfond


Source : LCI

_________________
Anne


" La peine irréparable suppose un juge infaillible" Victor Hugo


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MessagePosté :29 janv. 2010, 10:46 
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Affaire Grégory : les parents veulent de nouvelles analyses
Cyrille Louis
28/01/2010 | Mise à jour : 22:25 | Commentaires 1 | Ajouter à ma sélection

Grégory Villemin avait 4 ans quand il a été assassiné, en octobre 1984. Crédits photo : AFP
Selon Christine et Jean-Marie Villemin, l'expertise d'un cheveu long découvert sur le pantalon de l'enfant est nécessaire.

Vingt-cinq ans après le meurtre de leur fils Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin multiplient les initiatives dans l'espoir de contribuer à l'identification du coupable. Fin décembre, ils ont ainsi discrètement transmis un rapport d'expertise privé au juge d'instruction. Rédigé par le professeur Pierre Margot, directeur de l'Institut de police scientifique de Lausanne, ce document préconise la conduite d'analyses complémentaires sur le pantalon de Grégory et les cordelettes qui ont servi à l'entraver.

Selon le Pr Margot, en effet, les investigations scientifiques menées ces derniers mois ne doivent pas s'arrêter en si bon chemin. Après avoir pris connaissance du rapport rédigé par le laboratoire lyonnais Biomnis, l'expert sollicité par les époux Villemin recommande une nouvelle exploitation de certains scellés. Tout d'abord, il relève qu'«un cheveu long» a été découvert sur le pantalon de Grégory et en recommande l'analyse approfondie. Par ailleurs, il propose de rechercher des «microtraces» sur les vêtements que portait l'enfant le jour de sa mort. Selon lui, les techniques récentes permettent en effet la détection, même en quantité infinitésimale, de pollens, de fibres, de peinture ou de matériel biologique. Enfin, le Pr Margot suggère que les cordelettes fassent l'objet d'une nouvelle analyse, cette fois en procédant à une «recherche de profils ADN en ultratraces (LCN)» - technique plus sensible que celle utilisée par Biomnis.

«L'ensemble de ces préconisations confortent Christine et Jean-Marie Villemin dans leur espoir d'aboutir enfin à la vérité, indique leur avocat, Me Thierry Moser, qui complète : Il appartient désormais au magistrat d'ordonner, s'il le juge utile, la mise en œuvre de ses investigations.»

Progrès de la génétique
En 2008, déjà, c'est un rapport rédigé par le Pr Margot qui avait décidé le procureur général de Dijon, Jean-Marie Beney, à envisager la réouverture du dossier. Contacté par les parents de Grégory, l'expert avait proposé de s'appuyer sur les progrès de la génétique pour procéder à la recherche d'ADN sur les pièces à conviction. Depuis lors, Biomnis a été chargé de ce travail et un certain nombre de découvertes ont été effectuées. Fin octobre, on a ainsi appris que divers mélanges d'ADN ont été détectés sur la cordelette utilisée pour entraver l'enfant ainsi que sur une lettre postée, le 16 octobre 1984, par le mystérieux «corbeau». Insuffisamment précis pour autoriser une identification formelle, ce matériel devrait permettre d'intéressantes comparaisons. Par ailleurs, deux empreintes génétiques «exploitables» ont été relevées sur un courrier posté en juillet 1985.

Fort de ces premiers résultats, le juge a récemment chargé la section de recherches de la gendarmerie de Dijon de prélever l'ADN d'une soixantaine de protagonistes de l'affaire. Dans les prochaines semaines, les empreintes recueillies seront comparées au matériel détecté sur les scellés. En cas de correspondance, l'enquête se focalisera sur le propriétaire de l'ADN suspect.

Source : Le Figaro


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MessagePosté :01 févr. 2010, 21:19 
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Bonjour,

je suis passionné par l'affaire Grégory depuis de longues années car cette affaire judiciaire est unique par l'ampleur des écrits et émissions Tv qui lui ont été consacrés depuis 25 ans. chacun y va de son livre (journaliste, chroniqueur judiciaire, gendarme, juge...) tout a été dit sur cette affaire prolixe , tout et son contraire si bien qu'on ne sait plus très bien où on en est , suite aux nombreux rebondissements qu'elle a suscitée !

Chaque fois que la télévision nous ressort cette affaire c'est pour nous rabâcher les faits et les différents jugements qui ont été rendus il y a une vingtaine d'années. Les gens qui ont publié sur l'affaire grégory passent à la TV uniquement pour faire la promo de leur livre (y compris Marie Ange Laroche pour un livre qu'elle n'a manifestement pas écrit et dans lequel elle ne dit pas grand chose : ca lui sert juste à payer ses frais d'avocat ...)
Je remarque avec le recul une constante dans cette affaire dithyrambique qui ne cesse de passionner l'opinion depuis un quart de siècle : l'omerta qui règne à l'Epange et dans les deux familles !

Je reste persuadé que les protagonistes de l'affaire => clan Villemin + clan Laroche CONNAISSENT LA VERITE depuis 1984, MAIS ILS NE DIRONT RIEN !
Reste à la justice à faire son travail , mais en admettant que l'ADN donne le résultat d'identités d'autres personnes que LAROCHE et Christine Villemin, il se pourrait très bien que le vrai coupable du meurtre de Grégory soit lui-même décédé depuis tout ce temps ?

Quant au corbeau, les analyses graphologiques des différents experts se contredisent, ce qui laisserait supposer (d'après ce que j'ai pu lire) qu'il y aurait pas eu UN mais bien DEUX corbeaux (un dans chaque famille) ce qui a sans doute contribué à brouiller les pistes de l'enquête ?

Cette histoire est extraordinaire, rocambolesque, et intemporelle puisqu'elle dure depuis 25 ans et s'assimile presque à une affaire d'état où la Justice et la Police judiciaire ont failli dans leur rôle !

ce forum présente l'originalité d'apporter sa vision personnelle des choses, sa perception propre de cette histoire judiciaire tumultueuse qui semble ne pas avoir de fin ?
j'aurais aimé que certains membres donnent LEUR VERITE ou tout au moins leur intime conviction sur l'identité du coupable ? (à défaut de trouver le ou les corbeaux, car l'identification d'un Corbeau ne donnerait pas obligatoirement l'identité de l'assassin ! )

certains membres du forum privilégient la piste de bernard LAROCHE comme l'auteur du meurtre sans apporter de preuves probantes sur sa culpabilité. Il me semble qu'il y a pourtant assez d'éléments dans le dossier pour se forger une opinion circonstanciée sur l'identité du coupable et la façon dont les faits ont pu se dérouler malgré les nombreuses zones d'ombres qui subsistent ?
Sa veuve au contraire nie farouchement la culpabilité de son défunt mari au point de vouloir autoriser son exhumation pour les besoins d'un complément d'enquête, si nécessaire ! ....on croit rêver !

A vos plumes, donnez votre intime conviction sur l'identité de l'assassin de Gregory ? et justifiez votre choix si possible...
merçi


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MessagePosté :01 févr. 2010, 21:37 
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Etienne SESMAT a dit :
Citation :
A 17h20, la disparition de l'enfant est signalée par sa mère. A 17h32, un appel à la famille Villemin revendique le meurtre. A 17h40, un témoin à Docelles voit dans la Vologne une forme qui ne peut être que le corps de l'enfant. On le retrouve vers 21 heures. On est dans un créneau de temps extrêmement serré.
Il n'y a rien qui vous choque dans les déclarations du gendarme ?

Christine VILLEMIN signale à la police la disparition de l'enfant à 17H20...mais la police n'entreprend des recherches dans la Vologne qu'à 21 heures !!!!!!!!!!! sachant qu'un témoin a vu flotter sur ce fleuve un corps qu'il a assimilé à celui- d'un être humain ! (ou alors ce témoignage anonyme est venu quelques jours après le meurtre ? )
Avec de telles investigations policières, on comprend rétrospectivement pourquoi la gendarmerie de l'époque avait échoué dans son enquête !


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MessagePosté :03 févr. 2010, 11:05 
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Enregistré le :14 mai 2005, 16:23
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L'enquête dès le départ fut mal menée. Et une enquête qui commence mal aboutit souvent à un échec.


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MessagePosté :03 févr. 2010, 14:15 
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Enregistré le :01 févr. 2010, 16:56
Messages :3
Citation :
L'enquête dès le départ fut mal menée. Et une enquête qui commence mal aboutit souvent à un échec.
les gendarmes ont mis 3H30 pour retrouver le corps de l'enfant qui flottait sur la Vologne.
La vologne est un "petit" fleuve...ce n'est pas le Rhône !... alors on peut se demander pourquoi ils ont mis autant de temps ?


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