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Dernière mise à jour le 18 Septembre 2011

 

 

"...Christian Ranucci: Il y a trop d'interrogations qui se lèvent à son sujet, et ces seules interrogations suffisent, pour toute conscience éprise de justice, à condamner la peine de mort."

Voilà comment Robert Badinter résumait l'affaire Ranucci, lors de son discours devant l'assemblée nationale du 17 septembre 1981.

5 ans plus tôt,
cet homme de 22 ans était conduit sur l'échafaud pour un crime horrible qu'il n'a peut-être pas commis.


La peine de mort est contraire à ce que l'humanité depuis deux mille ans a pensé de plus haut et rêvé de plus noble. Elle est contraire à la fois à l'esprit du christianisme et à l'esprit de la Révolution.

Jean Jaurès

Je me souviens du procès de cet homme et de l'ambiance pesante et morbide qui l'entourait. Je me souviens aussi de l'affaire de Troyes qui devait motiver, pour l'opinion, la mise à mort de ce même homme. Parce qu'après tout, il était coupable et qu'il devait payer pour son crime et celui des autres.

Puis un écrivain, ancien avocat, a ressorti un pull-over rouge trop longtemps remisé et a semé le doute. Et si cet homme n'était pas le coupable qu'on nous avait présenté?

25 ans ont passé depuis la sortie de ce livre, et le doute subsiste plus que jamais...

Les pages qui suivent n'ont pour but que de reprendre aussi précisément que possible certains aspects du dossier Ranucci qui autorisent le doute. Personne ne sait ce qui s'est réellement passé ce 3 juin 1974 et peut-être ne le saura-t-on jamais.

Ce que l'on sait, en revanche, c'est qu'un homme a peut-être payé à la société une dette dont il ne lui était pas redevable et qu'alors le meurtre d'une petite enfant de 8 ans, belle comme l'innocence, resterait ignominieusement impuni.
 

 
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Le site de l'association Ranucci est accessible en cliquant ici

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