Citation :
Déjà, ce premier passage d'Aubert par Roquevaire est douteux. Mais même en l'admettant, il va plutôt dans le sens, qui n'est pas de la complaisance, indiquant que les gendarmes font généralement leur boulot. Si le témoin ne se fait pas engueuler parce qu'il n'est pas allé à la brigade compétente, qui n'est pas si loin de là, et qu'il insiste, au téléphone, à vouloir déclarer que le délit de fuite de l'auteur d'un accident doit être mis en relation avec un enlèvement survenu à Marseille, le planton annote puis transmet. Que voulez-vous reprocher maintenant au gendarme de Roquevaire ? L'indolence que vous supposez à celui de Gréasque ?
Je suis obligé de répéter que le gendarme de Roquevaire qui a, le 4 juin, pris l'appel d'un type qui pense que la scène à laquelle il a assisté la veille (accident, délit de fuite, abandon de véhicule, paquet) peut avoir un lien avec l'enlèvement du 3 juin doit demander à ce témoin de venir témoigner à la gendarmerie.
Car soit cela a un rapport avec l'enlèvement soit le fuyard est un voleur de voiture.
Si Roquevaire a transmis à Gréasque ou Aubagne, la même remarque s'impose.
Il fallait convoquer M Aubert pour obtenir plus d'informations et en particulier le signalement physique du fuyard .
Cela n'a pas été fait et c'est une grande négligence car contraire aux procédures habituelles.
Même chose pour l'appel du 5 juin. Avec les annuaires téléphoniques, Aubagne ou Gréasque aurait très bien pu appeler directement M Aubert plutôt que de demander à la gendarmerie de Toulon d'appeler les Aubert pour les prier d'appeler Gréasque. Voilà aussi un point noir qui n'est pas clair !