En fait, Gihel, j'ai fait une erreur, j'ai inclu Martinez ds le lot alors que sa confrontation avec CR n'a pas été effectuée le matin mais l'après midi. Il reconnaitra CR vers 16h, ce dont personne ne doutait et ce que CR ne niait pas.
Donc soit les Aubert et Martinez ont été convoqués séparément des autres témoins pr des questions de "compétence", soit on les a convoqués pr une 2e confrontation parce que la première avait été totalement infructueuse, ce que les policiers n'avaient pas du tout envisagé.
Je penche mais ceci n'est qu'une hypothèse de ma part pr la 2nde version. Pourquoi ? Parce que je ne comprends pas autrement que les Aubert, qui sont soit disant les dernières personnes à avoir vu la petite vivante ds les mains de Ranucci, ne soient pas les premiers, au contraire, entendus et confrontés à CR !
Les policiers ont en catastrophe fait la confrontation avec les Aubert parce que sans elle, CR était libre. Et ce malgré le fait que les Aubert avaient du leur dire qu'ils étaient trop loin pr identifier autre chose que deux formes. C'est pour cette raison qu'ils n'avaient pas été convoqués, parce qu'ils se savaient incapables de reconnaitre CR.
Ca expliquerait pas mal de choses (que les Aubert soient loin) :
- l'aberration des Aubert entendant parler la petite (ce qui, on est bcp à s'accorder là dessus sonne faux). Pourquoi ont ils dit celà alors que celà parait "faux" ? Parce que si on dit qu'on a entendu parler qqu'un, ca inclut forcément une proximité, et donc ca accrédite le fait qu'on puisse reconnaitre le visage de l'accusé. Sans cette phrase "Que fait on ?", le pb de la distance aurait pu être soulevé.
De plus, comment CR aurait pu il être aussi bête pr, lui, ne pas voir les Aubert alors qu'eux l'ont vu ?
- le fait que Mme Aubert ne dit pas en premier lieu ds son pv que son mari soit descendu de leur voiture, au contraire du mari. Si celà était vraiment arrivé, pas de doute, Mme Aubert le savait et l'aurait dit. Là, elle dit que non puis change d'avis ("peut être est il descendu, qq instants"). C'est le pb des demi vérités, elles se heurtent parfois à des contradictions (chq chose est impactée par le fait de travestir la vérité, et en le disant, on ne s'en rend pas tt de suite compte). Donc que M. Aubert n'a jamais regardé à l'intérieur de la 304 (idem pr la conversation avec le kidnappeur, gros doutes..)
- le fait que Martinez ait dit que les Aubert étaient arrivés qq mn après l'accident. Donc qu'ils n'ont pas pu poursuivre CR mais sont simplement parti ds la direction du véhicule en fuite. Et alors, dans ce cas, comment imaginer que CR ait attendu qq mn ds sa 304 que les Aubert arrivent pour enfin sortir avec l'enfant ?
- du dernier point, découle aussi l'aberration de la portière bloquée. L'hom qu'ils ont vu n'est pas sorti de la voiture, il était déjà là, soit sur le haut du talus, soit sur le bord de la route. Non loin de la voiture de CR qui avait stoppé sa 304.
- ca explique aussi le fait que les renseignements donnés par les Aubert qt au positionnement de la voiture de CR n'ait le 4 juin (et le 5 au matin) rien donné. Le corps, s'il était déjà là, n'était pas du tt à l'aplomb de l'endroit où s'est arrêté la 304 (pas de coincidence si ce n'est la route entière !)
- ca explique aussi le besoin impérieux de preuve qui a sans doute poussé à la surcharge du pv (le pantalon "trouvé" ds la voiture), sans parler du couteau
- d'autres choses sans doute
Tout ca n'est qu'hypothèse bien sur, et je m'abstiendrais d'incriminer les Aubert car je ne sais pas si dans le même cas, je ne ferais pas la même chose.
Un tel tourbillon, un tel poids sur les épaules (le dernier espoir de coffrer cet assassin), le fait de ne pas tt connaitre de l'enquète donc globalement d'avoir le sentiment absolu (pr ne pas parler d'intime conviction) que c'est lui mais que la police ne peut, faute de preuve, le confondre ! Ensuite, le fait que CR ait avoué a du renforcer encore leur conviction d'ailleurs ainsi que le sentiment d'avoir bien agi, fusse au prix d'une petite compromission.
Hypothèse, hypothèse bien sur..
|