Citation :
CR a établit des sentiments complexes vis-à-vis de son père. A la fois de la haine et de l’admiration. Tout comme Franz Kafka dans le « procès », le mélange d'admiration et de haine qu'il éprouve pour son père a fait naître en lui un inexplicable sentiment de culpabilité. Kafka est conscient de l'incompatibilité de leur caractère et de leurs intérêts. CR comprend lui, que le renie est définitif. Kafka n’est pas arrivé à se libérer de l'emprise paternelle et n'a pas cessé de solliciter une approbation impossible à obtenir. CR se retrouve dans la même situation. Il recherche un moyen d’approbation, car cette démarche débute pour lui. Des dires même de Kafka, l‘écriture était devenue plus qu’un cri de désespoir, une prière.
Pour commencer, je vous trouve bien trop affirmatif.
Au final, vous n'en savez strictement rien. Vous vous réfugiez trop dans les exemples littéraires qui en plus ne me semblent pas illustratifs au cas présent.
Citation :
CR obtient le permis et une voiture, cela le rapproche théoriquement de son père, mais l‘éloigne encore plus. Néanmoins le voilà doté d’un moyen, de ne plus être passif. Qu’est-ce qui pourrait répondre à la fois, à une haine et à une admiration ?
De ne plus être passif pour quoi faire?
Pour pouvoir plus facilement obtenir un emploi en montrant à son employeur qu'il a toute latitude pour ce déplacer? quel crime.
Dites donc, si chaque homme qui obtient le permis de conduire entretient nécessairmeent une telle dualité de sentiments vis à vis de son propre père, on n'est pas sortis de l'auberge....
Citation :
Comment rentrer en contact avec son père, qui refuse tout contact : les médias, la télévision.
Ah bon. Dois je en déduire que vous préconisez pour chaque jeune homme en conflit avec ses parents de commettre un crime pour qu'on parle de lui et que l'attention de son père soit fixée sur lui?
Citation :
La grandeur et la démesure de la folie. Michel Foucault évoque, dans la conclusion de l'Histoire de la folie, l'œuvre d'Antonin Artaud, poète, qui se joue avec et contre la folie, « comme démesure négative absolue : destruction de soi, de son identité personnelle. » Nous y reviendrons.
Il faudrait oui, parce que franchement, là, je redoute le hors sujet.
Lisez le dossier pénal, la folie n'a pas été retenue dans le cas de C.Ranucci.
Il me semble donc difficile d'aborder le sujet sous cet angle comme vous le faites.
Citation :
Il élabore un plan. Tout est ici calculé dans le moindre détail, contrairement à ce que l’on peut penser. Jusqu’au délit de fuite. Il crée une œuvre très engagée et revendicative envers son père. Il lui envoie un message limpide.
Ah non, rassurez vous, nous pensons de plus en plus que le détail existait bien dans le croquis.
Mais vous êtes tout de même très fort, puisque vous parvenez à retenir une préméditation là où un dossier pénal ne le retient pas.
Citation :
Mise en scène des personnages : Il est Christian, le christ… Sa mère est la Vierge Marie, mère attentionnée, Son père Dieu : un être exceptionnel (admiration), mais à la fois inexistant (absence), la dualité. D’ailleurs, de là-haut sur son nuage, Dieu sera spectateur, mais jamais acteur. Même, lors du procès, il sera égal à lui-même. Comment pourra-t-il en être autrement.
Citation :
Il choisi la pentecôte, fête du St-Esprit qui est la représentation Chrétienne de l’amour du Père et du fils. Il est défini comme distinct du Père et du Fils (Jésus-Christ), mais consubstantiel à eux, c'est-à-dire partageant la même essence.
Vou auriez dû réécrire la bible...vous avez une belle plume.
Citation :
Il choisi le lieu, qui ne laisse place à aucun hasard, je pense, mais seule trois personnes ont dû comprendre (Mme mathon, CR et jean R). Je pense que l’enfant est choisi délibérément, comme message subliminal supplémentaire : elle s’appelle Marie Dolorès et représente donc, « les Douleurs de Marie » (traduction directe) de sa mère, et les douleurs propres à Christian, puisqu’il s’agit d’une enfant. L’on sait que Mr Ranucci a essayé de poignarder sa femme en 1958, et qu’il l’a battait. Défigurer MD à coups de pierre avait donc un sens. MD, c’est « l’objet » par lequel il va transmettre à son père ses doléances, plus que cela encore. La violence vis-à-vis de sa mère, l’accident (tu n’aurais pas dû naitre), l’abandon (délit de fuite). Il va lui montrer, quelle sentence, il mérite. Il veut le punir, le juger ; Il veut juger son père et le condamner. On revient là, à l‘autodestruction de l‘enfant, qui veut par sa mutilation, atteindre ses parents.
Par conséquent, si je vous suis bien, Ranucci connaissait Marie Dolorès avant de commettre l'enlèvement.
Or, rien ne permet dans le dossier de le confirmer.
Citation :
Le patchwork d’objets insolites (ne l’est pas tant que cela à mon avis) dans sa voiture est à destination de ses parents, toujours un message subliminal. Quelle rationalité peut-il y avoir dans un scoubidou de 1m ? Des médicaments de l’armée, qu’il a quittée… D’ailleurs, étant à l’armée, il ne possédait pas de véhicule encore ( ?). Donc que font-ils là ?
Oui, que font -ils là, selon vous?
Vous posez la question, j'attendais que vous nous éclairiez sur ce point, Je suis déçue.
Citation :
On parle de coïncidence dans toute cette histoire, je crois que la seule coïncidence existante dans cette affaire (par rapport à cette théorie), est l’histoire du chien noir. Encore que, après réflexion, nous savons tous que l’animal est le meilleur moyen d’attendrir… du moins, le plus instinctif.
Où alors il est ‘homme au POR, peut-être s’est-il entraîné avant… sas aucune intention de kidnapper. Marie Dolorès de par son prénom, il faut que ce soit elle, il ne doit donc pas rater son coup.
Citation :
De plus, i sera sur les lieux, la veille, pour peaufiner les détails ( ?). parce qu’il est pressé de réaliser son œuvre. Il doit déjà être sur place. Donc, il s’occupe comme il peut le 2 juin. [...]
Supputations. Là vous versez dans le roman.
J'espère juste que cette affaire ne vous fait pas rire, parce que je vous avouerais qu'en vous lisant je me le demande un peu et cela me gêne.