Citation :
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A la fin des aveux à l'Evêché, signifiant la fin de GAV à 17h pour livrer CR avec en annexe le croquis des lieux de l'enlèvement, le 6 juin 74 à 18h devant M. le juge mandant.
c'est exact.
En fait, ce que je crois, c'est que les policiers n'ont probablement même pas proposé à la juge d'amener eux-mêmes C Ranucci à la champignonnière. Manifestement, ça ne les intéressait pas beaucoup.
Ensuite, ils ont envoyé les gendarmes chercher le couteau.
Au bout d'une heure 30 ou plus, les gendarmes s'agacent car ils ne trouvent pas le couteau. En fait, ils se font trimballer par les policiers.
Et là O miracle, ces derniers obtiennent des informations précises de C Ranucci qui vont permettre aux gendarmes de trouver tout de suite le couteau (dixit Grivel).
Quelles informations et à quel moment ? ça on ne saura jamais.
Essayez d'imaginer quelle information précise peut on donner pour retrouver un couteau enterré dans du fumier. Y avait il un repère particulier ?
Avouez que c'est débile d'avoir procédé ainsi alors que C Ranucci soi disant avait enterré ce couteau.
Comprenez mon scepticisme, les policiers se sont privés d'un élément qui aurait pesé lourdement à charge contre le suspect. Eux qui se sont acharnés tout de suite contre lui laissent filer ce qui pouvait l'achever .
Il y a forcément quelque chose qui les a dissuadés de procéder ainsi.
Quelque chose d'inavouable.