LUDIVINE
Citation :
Certains ici pourraient tout autant s'offusquer de votre ton à propos de Ranucci ou Mme Mathon dans certains messages et réclamer des sanctions à votre encontre. Ils ne l'ont pas fait et ils ont plutôt bien fait. Ils doivent me connaître: Je n'aurais pas davantage accédé à leur requête car je déteste la délation.
Ne confondons pas la victime de cette affaire c'est la petite, CR jusqu'à preuve du contraire est le meurtrier. Je regrette comme vous que l'instruction ne l'ait pas démontré formellement, c'est sur ces insuffisances que c'est bâti le mythe de l'innocence. Nous pouvons ergoter des années sur des détails, refaire l'enquête, reste que le cœur est: « oui Ranucci est bien le meurtrier ». (et à mon avis avec une sorte de préméditation du rapt).
Pour être convaincu du contraire il faut jeter les aveux à la poubelle*, imaginer une improbable collusion entre policiers, juges,témoins. Triturer les déclarations du suspect sans vergogne (le couteau, le plan, le pantalon, les égratignures, en fait tout ce qui fait tâche).
A l'inverse, moi, je suis particulièrement à l'aise face aux manquements du dossier d'accusation, j'ai exploré la piste du 'deal', de la complicité. A mon avis la vérité est dans ce panachage, reste à bien placer le curseur. Voyez comme ces pistes ne rencontrent pas d'écho auprès ni d'un camp ni de l'autre. Plutôt bon signe, non?..., prétentieux avec ça!
En fait, c'est plus aux manipulations que je m'intéresse et l'actualité, avec l'attentat de Karachi, les moines de Tibhirine, les attentats du 11 septembre, ceux de Londres et Madrid, est riche d'évènements à décoder.
En matières judiciaires, la culture française, un mélange de générosité, une aptitude viscérale à prendre la défense du petit conjuguée avec la méfiance que nous inspire nos gouvernants (les puissants) fait qu'il y a une longue tradition 'd'erreurs judiciaires'. Dans une affaire récente, une étude attentive des éléments proposés en vue d'une révision a permis de mesurer l'étendue de l'imposture et si là aussi, l'enquête ne fût pas, loin s'en faut, un modèle du genre, force est de reconnaître que si manipulation il y a, elle n'est pas du côté présenté depuis des décennies.
Des policiers tortionnaires, des juges incompétents ou malveillants et que dire des journalistes; dans l'affaire évoquée ci-dessus 'l'Associated Press' aurait qualifié un ouvrage pourtant bourré d'erreurs de, tenez-vous bien, d' 'un modèle de contre enquête ' !!!
* la lettre du 18 juin est quoi que vous en dites suffisamment éloquente pour ne pas être évacuée avec dédain ni avec des arguties tirées par les cheveux.