désolé mais je n'ai pas compris votre dernière phrase

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et le couteau ils l'ont trouvé comment ?

Apporté , la moindre indication , la moindre précision, écris sur PV , signé de la pain de Ranucci "Jean Michel".

dans l'interrogatoire récapitulatif du 27/12/1974, Ranucci dit ceci :

"Je reconnais par contre que c'est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m'appartenant et que vous m'avez montré lorsqu'il a été retrouvé"

Ranucci a bel et bien signé ce document ...

Dans l'interrogatoire récapitulatif du 27/12/1974, Ranucci dit ceci :
"Je reconnais par contre que c'est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m'appartenant et que vous m'avez montré lorsqu'il a été retrouvé"

Ce donc nous sommes sûrs, c'est que Ranucci n'était pas présent lorsque les gendarmes, sur une information qui venait de l'évéché, ont très rapidement trouvé le couteau.
Donc, Ranucci ne sait pas où le couteau a été retrouvé.
Donc, ce qu'il reconnait, c'est ce qu'on lui a dit. On lui a dit que son couteau avait été retrouvé à un endroit qu'il avait indiqué et lui l'a cru. Et qui lui a dit cela, sinon la juge Di Marino.

Pareil pour le plan. Il a fallu que la juge, sorte le plan du dossier et le mette sous les yeux de Ranucci, pour lui faire admettre d'abord qu'il l'avait signé et que c'était lui qui l'avait fait. Si elle, la juge, a été contrainte à faire cela, c'est bien parce que Ranucci contestait le document.

Et cette information venant de l'évêché, elle ne peut venir que de Ranucci lui-même c'est évident ...

Un argument bien faible pour quelqu'un, qui affirme que Ranucci était coupable.
Ce ne sont pas les avocats, qui ont commis le crime quoi. Sa mère non plus, il apparaît, que certains pensent, qu'elle était à l'origine de la décapitation de son fils.
C'est vraiment marrant ça; des gens qui nient tout procès psychologique, qui pourrait entraîner des faux aveux, mais qui comprennent l'esprit entier des avocats et qui peuvent analyser si bien les rapports entre mère et fils. Sans pour autant être mères eux mêmes.
Tout le dossier montre, que les avocats étaient vu comme un mal nécessaire. Il n'était pas du tout important de les prendre en considération. Ils avaient d'autres devoirs que seulement s'occuper de Ranucci et la juge l'a bien su. Il fallait juste les ignorer jusqu’à quelqu'un commence à protester. Pourquoi a-t-elle seulement averti Chiappe la dernière fois et pourquoi le plus tard que possible? Pourquoi cette date pendant les vacances d'hiver ?
L'intimidation est éclatante,surtout dans le pv de 27 decembre et n'a pas manqué son objectif. De là jusqu’à prendre pour argent comptant tout ce que Ranucci a souscrit, on se demande à quoi servirait encore un procès.

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« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry

Même le coupable d'un crime odieux a droit à une défense correcte, ce ne fut pas le cas dans cette affaire. Un minimum d'attention de ses défenseurs aurait forcer la juge à plus de vigilance dans l'élaboration de son dossier.
Réalisez que ranucci avait faire part à la juge quelques jours seulement avant ce 27 décembre de son choix d'un troisième défenseur et il constate en arrivant dans son bureau qu'aucun n'est présent. Imaginez le choc, pensez qu'il n'avait qu'un peu plus de 20 ans.
Dans l'affaire Seznec, l'inculpé avait lui aussi aucun de ses avocats présents lors de sa première comparution devant Campion à son arrivée à Morlaix. Ni Moro-Giafferi, vu pourtant la veille du départ de Paris au dépôt, ni Kahn son secrétaire n'avaient fait le déplacement. Feuillard, son avocat Brestois non plus, il allait se désister un peu plus tard. Cet épisode a failli changer le cours de cette affaire, le suspect se sentant abandonné, a vacillé un moment, c'est lui, et le seul, à ce moment qui mettra en cause Alphonse Kerné dont le nom n'apparaitra jamais au dossier.

Vous vous réalisez la portée de cette phrase? Le biais de ne pas parler d'un suspect et le mot "même", sont accablants.
Ce n'est pas pour rien, que les avocats dans des affaires affreuses sont menacés jusqu’à présent.

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« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry

J'écrit souvent: ' suspect', admettons suspect que l'on sait coupable..., par exemple ou que l'on croit coupable, bref tout le monde accusé du pire crime a droit à être défendu. Il y a aussi des avocats étrangement absents pendant l'instruction qui deviennent virulents aux assises, Dupont Moretti à Outreau par exemple qui a terrorisé les enfants, (dont certains reconnus victimes d'un réseau qui n'existerait pas) pendant les audiences, les traitant de menteurs eux qui ont vécu des horreurs pendant plusieurs années.

Sûrement pas sur ses indications et vous le savez bien.

Dans les aveux de 14h30; il dit l'avoir jeté à terre et donné un coup de pied dedans.

Il ne peut pas l'avoir dit puisque le couteau n'était pas encore trouvé à la fin des aveux à 17 h.

Donc ce qu'il raconte plus tard continue de coller avec ce qu'on lui a soufflé, comprenez-vous comment les choses se sont passées ?

Arlaten :
Ce donc nous sommes sûrs, c'est que Ranucci n'était pas présent lorsque les gendarmes, sur une information qui venait de l'évéché, ont très rapidement trouvé le couteau.

Puisque l'info émane de l'Evêché alors que CR ne s'y trouve plus, c'est donc un des enquêteurs ou Guazzone qui aurait planqué ce couteau dans le tas de fumier ? on est d'accord ?

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un des enquêteurs, je veux bien, mais M Guazzone tout de même, vous y allez fort non ??!!

ça délire de plus en plus ...

Et sinon vous depuis le temps à part nous ressortir à tout bout de champ qu'il est coupable parce qu'il a avoué, qu'il a indiqué l'endroit où il avait soit disant "enfoncé" le couteau, avez vous la moindre preuve de ce que vous avancez à longueur de post ?
Un témoignage, une empreinte quelque chose de vérifiable, je sais pas moi, vous devez bien avoir ça en stock non ?
Je dis ça pour vous mais c'est aussi valable pour d'autres, alors apportez vos preuves !!