Quoiqu'il en soit, je vous trouve bien familier avec C. Ranucci. Il est vrai qu'excepté le cas de personnes l'ayant personnellement connu, j'ai toujours un souci pour comprendre le procédé qui consiste à une familiarité des propos ( citer une personne, même condamnée par la justice française, par son seul prénom par exemple). Il me semble que cette caractéristique retire toujours une part d'objectivité à l'analyse. Bref.
A supposer toutefois que le lecteur parvienne à faire fi de cette première mauvaise impression, je vois mal le but recherché de votre propos.
Vous ne démontrez strictement rien, vous supputez simplement la réaction que C.Ranucci aurait selon vous du avoir en tant que condamné à tort pour prouver son innocence jusqu'au dernier moment. Mais le fait est que, sauf erreur de ma part, vous n'étiez pas présent au rendez vous fixé avec la mort ce jour là.
Mais comment savoir quelle aurait été votre réaction en pareille situation...comment savoir si vous auriez vous eu l'énergie d'hurler une dernière fois votre innocence dans un contexte où tout s'est accumulé contre vous et où plus rien n'a de sens autour de vous?
Comment d'une manière générale savoir de quelle manière vous vivrez vos derniers instants de vie?
Il me semble prétentieux ou au mieux irréaliste de déterminer à la place des autres un kit code de conduite - un prêt à penser figé.
En tout état de cause, et pardonnez par avance ma franchise, vos derniers messages, je suis au regret de le dire, n'apportent pas grand chose à la réflexion collective.
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"ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort."
