Citation :
Dalinou, nous ne tomberons jamais d'accord sur ce point je pense... Je reste convaincu qu'au-delà de la reconnaissance de la 1100 par M. Spinelli, on n'arrive à inventer la présence de Ranucci à Sainte Agnès qu'à force de contorsions et de dissimulations.
Aucun élément n'atteste de la présence de Ranucci sur les lieux du rapt. Maintenant, on peut estimer que M. Spinelli se trompe, est de mauvaise foi, a un égo démesuré, et que Jean est trop petit, qu'il a peur, qu'il est sous pression au point de dire n'importe quoi. On peut tout imaginer. Mais un point est incontestable, c'est que Ranucci n'a pas de manière certaine mis les pieds dans cette cité. On n'a rien pour étayer cette idée.
Jayce, je suis d'accord, depuis le début, sur le fait que la présence de CR à Sainte-Agnès ne peut être établie de façon formelle :
Citation :
Personnellement, je peux être d'accord sur le fait qu'il n'y a pas de preuve directe de la présence de CR sur les lieux de l'enlèvement.
Que le manque de preuves sur le sujet devienne une preuve de l'innocence...me paraît en revanche très fragile
C'est une chose de dire que l'on n'a pas de preuve directe de la présence de CR sur les lieux, suite au témoignage à décharge de ES, et une autre de considérer comme prouvé à partir de ce même témoignage la présence d'un autre homme, qui disculperait CR.
Il y a d'autres éléments, développés dans d'autres posts, démontrant selon moi la culpabilité de CR. Il n'y a pas nécessité à ce que sa présence sur les lieux de l'enlèvement soit prouvée pour qu'il soit coupable d'enlèvement et de meurtre ; combien de ravisseurs et de meurtriers ont-ils opéré sans témoin du tout ? faudrait-il juger dans ce cas les flagrants délits seul ?
Il est bien sûr capital d'examiner les dires des témoins de l'enlèvement pour rechercher a contrario des éléments pouvant disculper CR : on aurait une preuve par l'absurde de son innocence si les descriptions ne correspondaient pas du tout, pour l'homme (50 ans, petit, blond, obèse, par exemple), ou pour la voiture (une AMI rouge, par exemple), ou pour tel ou tel détail important.
En fait, on en est à discuter de 2 modèles extrêmement proches, de même couleur (Anne parlait plus haut de modèles de 304 jaune d'or : je maintiens que la couleur grise constituait en 1974 un élément plus discriminant qu'aujourd'hui), d'un homme répondant globalement à la même description, d'un accent du Midi que tout le monde peut prendre à volonté et de lunettes, qui jusqu'à preuve du contraire, sont le premier élément escamotable par quelqu'un soucieux de modifier a minima son apparence.
Citation :
Voilà donc toute leur théorie : maintenir une culpabilité sur une éventuelle erreur à laquelle ils s'acrochent mordicus et dont la probabilté est quand même très faible. Mais l'erreur étant humaine, alors tout bascule du mauvais côté.
C'est tout l'inverse : il faut vraiment que ES ait 0% de chances d'erreurs pour qu'il puisse être extrait de la scène de l'enlèvement quelque chose à quoi se raccrocher quand on penche pour l'innocence...
Alors, c'est un professionnel, ok. Etait-il attentif ? non. A-t-il admis qu'il pouvait se tromper ? oui. Y a-t-il des raisons pour qu'il maintienne avoir vu une simca ? beaucoup : fierté professionnelle, caractère,...