Citation :
A Gihel
Selon votre scénario, l'agresseur est déjà sur les lieux depuis un moment puisque vous pensez que la petite est morte depuis environ une demie heure. Pourquoi voulez vous que les Aubert voient l'agresseur et non pas Ranucci?
Parce que Ranucci dit lui qu'il s'est endormi tout de suite. Donc il n'est pas sorti de son véhicule. Et sur ce plan je le crois parce que c'est la plus mauvaise défense qu'on peut trouver.
C'est donc l'agresseur qui circule à ce moment là et qui a voulu voir qui s'était arrêté si près du cadavre de la gamine. A sa place j'aurais fait pareil.
Citation :
L'agresseur a commis son forfait. Il s'occupe à cacher le corps. Il entend la voiture de Ranucci arriver. La voiture s'arrête. Croyez-vous que "notre indien" va sortir du bois pour aller voir ce qui se passe ? Je crois plutôt qu'il se cache.
Je pense le contraire, je pense que ce type, voyant que la bagnole s'était arrêtée et que personne n'en s'ortait s'est inquiété et à voulu s'approcher, et c'est justement à ce moment là que les Aubert sont arrivés et hop, il est remonté brutalement. C'est le véritable assassin que les Aubert ont vu, pas Ranucci.
Et maintenant je suis affirmatif, c'est ce scénario qui tient la route.
Citation :
Ranucci, lui est descendu de la voiture, il en fait le tour, et c'est là que les Aubert arrivent. Pour moi, il est bien plus probable, que ce soit Ranucci que les Aubert ont vu.
Mais Ranucci ne dit pas cela à ses avocats, il dit que l'accident l'a achevé, qu'il a parcouru 700 mètres environ et qu'il s'est endormi au volant et après trou noir et il se réveille dans le tunnel. Il ne raconte jamais qu'il a fait le tour de sa bagnole.
Pour moi, les Aubert ont vu l'assassin et c'est pour cela que quand Aubertessaie de l'appeler, il ne répond pas.
Ranucci dit aux policiers : je ne m'étais même pas aperçu que j'étais poursuivi.
Citation :
J'ai déjà donné mon hypothése sur cette scéne. Au moment ou les Aubert sortent du virage, Ranucci est à côté de la voiture en train de constater les dégats et de regarder le problème de la roue arrière gauche. C'est ce qui fera croire au Aubert qu'il est sorti par la portiére conducteur. En voyant la voiture des Aubert, il s'affole. Il va se sauver. Il a peur. Il vient de fuir avec la voiture. Maintenant que celle ci est immobilisée, il va fuir à pied. Avant de partir, comme la portière est bloquée, il fait le tour de la voiture pour prendre la carabine roulée dans le peignoir de bain, puis il escalade le talus. Dans la précipitation, il a pu faire tomber la carabine. Il l'agrippe d'une main et continu sa course. C'est cela que les Aubert ont vraisemblablement vu.
Pourquoi la carabine ? Ca n'a pas de sens. Vous extrapolez des choses qui moi me paraissent impossibles parce que de cela, Ranucci s'en serait souvenu, vous vous rendez compte, c'est compliqué cette gestuelle pour le coup. Ranucci vous dit et pourquoi ne pas l'écouter à ce moment là : l'accident m'a achevé et je me suis écroulé. Il n'est pas sorti de voiture. Ily a trois ou quatre ans, on a déjà fait ces hypothèses sur l'ancien forum aujourd'hui fermé, j'ai essayé cette version, Princesses Hiver m'a ri au nez en me disant que ce n'était pas possible.
Non lorsque les Aubert déboulent, ils s'arrêtent à cent mètres et ils ne voient pas Ranucci affalé dans sa voiture et la personne qu'ils voient remonter précipitamment le talus, c'est l'assassin à la simca 1100.
Je crois que sur cette partie du scénario on est clair et cela ne changera plus beaucoup.
Citation :
Une fois les Aubert partis, il est revenu à la voiture. Il redémarre et s'engage dans le chemin de la champi. A ce moment, il ne dort pas et il a un bon souvenir de ce qui s'est passé. Dans ses aveux, les choses qui n'ont aucun lien avec la fillette, sont assez vraies. Ainsi, il parle de la barriere rouge et blanche qui barrait le chemin. Il dit qu'il l'a ouverte. Il n'a pas dit qu'il l'avait refermée. C'est effectivement ce qui c'est passé puisque c'est parce qu'il a vu la barriere ouverte que Guazzone est venu à la champi. Pour moi, c'est Ranucci lui même qui a conduit la 304 jusqu'à la champi.
On vous rétorquera toujours la même chose, ce qu'il dit aux gendarmes pour essayer de gommer le fait qu'il s'est endormi et qu'il s'est retrouvé dans le tunnel sans savoir comment n'a pas beaucoup de sens. Et en plus ne correspond absolument pas à la réalité de ce qu'il faut faire pour parvenir à la champignonnière.
Pourquoi prend-il la seconde entrée et pas la première et pourquoi ne parle-t-il pas de la première entrée et des raisons qui font qu'il ne l'a pas prise ? Pourquoi redémarrer alors qu'il n'y a personne ? Pourquoi aller dans ce chemin creux et s'enfoncer dans un dédale de chemins ?
Il n'y a aucune raison qui tienne la route.
On ne va dans cette champignonnière que lorsqu'on connaît. On ne met la voiture en marche arrière en haut du terre-plein que lorsque l'on connaît. On ne trouve cette champignonnière dans le dédale des chemins que si on connaît. Etc...
Seule une personne qui connaissait parfaitement les lieux a pu conduire cette voiture à cet endroit. Le reste est littérature.
Citation :
Ceci dit, mon bout d'hypothése ne remet pas en cause votre scénario de l'agresseur arrivant par le chemin de la Doria.
Bien sûr mais pour le reste, après trois ans à tourner et retourner le problème dans tous les sens, et après avoir visité les lieux, je suis sûr de moi sur le fait qu'effectivement Ranucci dit la vérité quand il dit qu'il s'est endormi et qu'il s'est retrouvé sur la banquette arrière de la voiture. Et je suis sûr de moi lorsque je vous dis que l'assassin a pris le volant et a mis Ranucci sur la banquette arrière et que c'est lui qui a conduit ladite voiture dans le tunnel. Et s'apercevant qu'elle était embourbé, il l'a laissée, il est remonté à pied, il a fait un petit détour pour enfoncer le couteau à cran d'arrêt dans la tourbe et il est remonté à pied le long du chemin (la trace suivie par le chien). Il a traversé 30 mètres après l'aplomb du lieu de découverte du corps pour rejoindre la simca 1100 chemin de la Doria.
Pour moi c'est le seul scénario qui tient compte de tous les éléments.