Citation :
ce n'est pas la réalité qui est refoulée (oubliée) mais la perception traumatisante que l'on en a. C'est tout à fait différent de ce qui est utilisé par les "croyants" du déni sur ce forum
Le dictionnaire Hachette, lui, donne cette définition : "Refus d'admettre une réalité perçue comme traumatisante", ce qui me semble beaucoup plus juste que la définition du Larousse. Il n'y a pas oubli, ou amnésie, soit dit en passant. Ce qui s'est passé est bien mémorisé, mais on refuse de laisser le souvenir de cette réalité remonter à la surface, car c'est traumatisant, insupportable.
Il est quand même étonnant que Danou ait été obligée de se réexpliquer dix fois (alors que tout était clair dès le début), tout ça pour se voir opposer des idées comme :
- les serial killers savent ce qu'ils font (je ne vois pas le rapport avec Ranucci, personnellement) ;
- de toute façon, il n'a rien à se reprocher.
Alors, petit rappel : nous étions dans une hypothèse où Ranucci était coupable, et en était à son premier meurtre, commis dans un moment de panique qu'il ne s'explique pas. Ce meurtre le traumatise ; il ne l'a pas voulu et il l'horrifie.
Si je m'insurge toujours contre cette idée de déni à éclipses, c'est qu'on m'a vraiment mal lu : il n'y a aucune éclipse. Tout est dans un certain ordre : il cache le corps, puis le couteau, puis nettoie la voiture, puis se change, et là, il entre dans le déni. Où est l'éclipse ? Il fourre son pantalon dans son coffre, et n'ouvre plus du tout son coffre jusqu'à ce qu'Alessandra le lui demande.
Le pantalon est inondé de sang ? Il ne semble pas. Ce n'est pas parce que "l'accusation" aurait dit qu'il était innondé de sang que c'est vrai. Le rapport du docteur Vuillet est ce que nous devons croire avant toute chose... avant Viala, avant Le Forsonney, avant Ranucci.
Dans mon hypothèse, Ranucci a frotté le sang avec une serviette, ou de la poussière, afin de le sécher. Ensuite, il a tenté de désembourber sa voiture. En jetant son pantalon dans le coffre, il ne remarque pas les taches, d'autant qu'il fait ça dans l'obscurité de la galerie.