Citation :
à votre première remarque :
je maintiens que les Aubert ne se sont pas approchés du véhicule contrairement à ce qu'ils déclarent à l'Evêché qui est une pure affabulation, une sorte de farce policière façon Exbrayat.
Quelle preuve avancez-vous pour m'assurer que ce que déclarent les Aubert aux policiers, indiquant ainsi noir sur blanc dans le dossier qu'ils se sont bien approchés du véhicule, n'est qu'une farce policière...?
Il faudra alors me dire quelle partie du dossier on peut prendre en compte et quelle partie faut jeter à la poubelle parce qu'il s'agit d'une "farce policière".
Citation :
On constate que tout ce qui'ls ont vu alors qu'ils étaient à hauteur du véhicule, c'est le short blanc de l'enfant.
Désolé mais ça ne passe pas chez moi. Libre à vous d'y croire. Quand on pense que c'est ce témoignage qui va envoyer le suspect à la réduction faciale. Frédéric Pottecher avait très bien compris l'extrême faiblesse de ce témoignage.
Vous confondez une fois de plus le moment où il passe à côté du véhicule et voit ce short blanc, avant d'aller faire son demi-tour, et celui où il revient s'arrêter une fois de plus à hauteur du véhicule, quand il n'y a plus personne. Moi je parle de ce deuxième moment. Sur le PV, comme sur les photos de la reconstitution, on voit bien que Alain Aubert est assez proche du coupé 304 pour y remarquer toute présence humaine évanouie.
Citation :
à votre deuxième remarque :
la prudence et forcément de mise, c'est de l'instinct à l'état brut. Moi j'aurais été très prudent également. Le type pouvait éventuellement surgir et être capable du pire. On peut penser dans une situation pareille que l'on affaire à un voyou qui est peut-être armé.
Sauf que Martinez prétend que les Aubert ont pris le fuyard pour un voleur de voiture venu probablement des quartiers chauds de Marseille Nord. Donc il y a peu de risque que le "voleur" revienne. De plus, si le voyou était un forcené armé jusqu'aux dents, il n'aurait pas pris la fuite, or s'il l'a pris, c'est que soit:
1/ Il avait peur de ses poursuivants, donc peu de risque qu'il redescende des fourrés.
2/ C'était un voleur de voitures, et comme celle-ci était inutilisable, il l'a abandonnée.
Enfin, si Aubert avait vraiment eu peur que le type resurgisse, il ne serait pas sorti de sa voiture et n'aurait pas interpelé le fuyard.