Citation :
Ben oui, vous avez vingt ans, vous tombez évanoui et vous dormez l'après-midi et on vient vous dire qu'on a toutes les preuves, et que vous avez tué une gamine. A force de conviction doublées de quelques coups ou de quelques gifles, vous finissez par le croire, et vous ne savez pas que la police est capable d'arranger des preuves pour que tout concorde.
J'ai déjà dit que j'avais eu deux trous noirs dus à l'alcool, et que si on m'avait dit que j'avais commis un meurtre à ce moment-là, et qu'on m'avait présenté témoins et éléments de preuve, j'aurais bien été obligé d'admettre que j'étais responsable, même si je ne me souvenais de rien. Par contre, j'aurais tout de suite dit que j'avais bu plus que de raison et que j'avais eu un trou noir (ça aurait été une bonne ligne de défense, d'autant que ça aurait été vrai et ça aurait sûrement pu être vérifié), et je ne crois pas que j'aurais indiqué l'emplacement d'une couteau taché de sang m'appartenant.
Citation :
Pour ce qui est du couteau : la tourbe ce n'est pas vraiment de la merde, c'est de la tourbe...
Sauf que c'est du fumier en l'occurence. Dixit Gras. Le vocabulaire non approprié de Ranucci n'y peut rien. Guazzone dit bien : "Un 06 qui vient prendre le frais dans un tas de fumier, eh ben ça m'intéressait pas trop."
Citation :
... et il est si simple de creuser à l'endroit où on vous le dit (selon Grivel, c'était très précis) pour qu'on puisse aisément se passer d'une poële à frire.
A la fin, Ranucci, selon Grivel, indique l'emplacement du tas de fumier (près de la cabane en parpaings), mais pas l'emplacement du couteau dans ce tas de fumier, il ne faut pas exagérer.