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Message non luPosté :04 sept. 2010, 16:17 
ah alors excusez moi de vous avoir dérangé !


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Message non luPosté :04 sept. 2010, 16:33 
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Citation :
D'accord, mais si ce qu'il y a, comme vous dites est complètement tronqué, il peut être nécessaire de mater ailleurs, puisque jusqu'à présent on voit et constate que bcp d'éléments du dossier sont tronqués.
Cette réflexion démontre bien l'étendue du problème dont souffre le forum. L'incompréhension totale de ce à quoi sert une hypothèse.

Une hypothèse est nécessairement tronquée puisque la vérité sur chaque fait est une unique option et tant qu'elle n'est pas connue plusieurs hypothèses sont possibles.
Une hypothèse sert à tester les propositions qui la soutiennent et la véracité des éléments qui s'y ajoutent au fil du développement.
Aucune hypothèse ne peut prétendre deviner la vérité complète sur chaque fait ni sur l'ensemble. Elle se modifie par antithèse, se reprend, s'adapte jusqu'à pouvoir faire une synthèse et exposer la thèse.

La thèse alors, se défend comme étant l'explication des faits que propose son auteur. Je n'en ai pas encore.

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 Sujet du message :
Message non luPosté :04 sept. 2010, 16:37 
Vous faites bien la même chose avec les hypothèses des autres :
chercher les incohérences, les contradictions, les points faibles...

alors acceptez que l'on procède pareillement avec la vôtre !


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Message non luPosté :04 sept. 2010, 17:04 
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Le problème est que vous n'apportez pas vos arguments au niveau de la discussion d'une hypothèse sinon que vous le faites en défendant une conviction.
Comme je ne sais pas avancer sur ce genre de terrain, je ne m'y emploie pas. C'est tout.

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 Sujet du message : Le rapprochement
Message non luPosté :06 sept. 2010, 17:00 
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Le rapprochement

L'option possible du rapprochement que font Aubert et Martinez que j'inclue dans ma future hypothèse est la suivante :
Citation :
Si les Aubert, avec tous les éléments dont ils ont connaissance à la Pomme ne se manifestent pas, plus personne ne le fait jamais nulle part.
Ils auraient connaissance d'une voiture grise, venant de Marseille à une heure compatible avec l'enlèvement, conduite par un individu jeune qui provoque un accident et commet un délit de fuite et il ne leur viendrait pas à l'esprit de se dire que peut-être ...
J'y ajoute que dans le journal le jeune est bien vêtu. C'est une remarque importante dans le contexte de l'époque. Un jeune bien habillé c'était un minet. Aubert ne sait pas comment est habillé le conducteur, mais la voiture qu'il voit est une voiture de minet. Il le sait d'autant plus qu'il travaille dans le secteur de l'automobile.

Cette remarque est valable pour Martinez.

Qu'a pu être le chemin de pensée de Martinez pour en arriver à appeler la Gendarmerie et dire qu'il pourrait y avoir un enfant ?

Supposons qu'il écoute la radio, qui serait la première info qu'il entendrait, le jour même de l'accident si ça se trouve, ou le lendemain de bonne heure. Il apprend qu'une fillette est enlevée par un jeune à une heure proche de l'heure de son accident, la voiture est grise. Alors il sursaute un peu. Mais il entend Simca, et il se dit, non ça peut pas être ça. Mais toute la journée il va se tracasser.
Le 4 et 5 il ouvre le journal et ça recommence, il sursaute encore. Mais il lit Le Provençal et il n'y a plus de Simca, la voiture est juste grise, et bien il se dit mince, les journalistes de la radio ne se seraient pas gourés, par hasard ? Il n'a pas besoin d'agrandir un photo de l'arrière d'une 304 pour se rendre compte qu'elle ressemble à une Simca 1100, non, sinon qu'il se dit : s'ils se trompent de marque de voiture, ça peut très bien être le jeune con de la Pomme. Il téléphone aux gendarmes. Pourquoi aux gendarmes ? D'abord parce qu'il connait ceux du coin depuis la veille, c'est là où il a eu l'accident et aussi qu'on appelle plus facilement à une gendarmerie qu'à l'Évêché si on peut l'éviter, je crois.

Qu'est-ce qu'il va leur dire ? Peut-être une chose dans le genre :
- Je ne suis pas sûr mais vous feriez mieux de vérifier parce que c'est pas normal qu'il se soit sauvé.
- oui mais Monsieur, nous on cherche une fillette, vous l'avez vue ?
- Moi non, mais elle pouvait bien y être, j'ai pas bien vu l'intérieur de la voiture. Par contre l'autre, Aubert, il l'a peut être vue. Moi je ne peux pas savoir je suis resté planté au carrefour.

Résultat on a, au final, un PV de gendarmerie qui dit : le témoin déclare qu'un enfant pourrait se trouver à bord.

.
Le rapprochement que les trois, Aubert, Martinez et Guazzone, font est utilisé souvent à charge comme ne pouvant être une coïncidence et que donc Aubert a forcément vu et parlé d'une fillette quelque part.
Mais, pour Guazzone pas de fillette, ce qui prouve que le rapprochement est possible seulement en voyant un jeune et une voiture grise ayant un comportement louche, ce qui prouve que Martinez et Aubert n'ont besoin ni de voir ni d'entendre parler d'un enfant pour faire ce rapprochement, eux aussi.

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 Sujet du message : L'endroit de l'interpellation
Message non luPosté :06 sept. 2010, 17:08 
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L'endroit de l'interpellation

C'est le point le plus important de cette hypothèse qui le situe après l'épingle à cheveux, probablement très proche de l'entrée de la champignonnière de Guazzone, en se basant sur le postulat qui ouvre le fil. Il n'y a aucune preuve incontestable que ce fut à l'aplomb sur la route de l'endroit où la victime fut trouvée.

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 Sujet du message : L'heure du crime
Message non luPosté :06 sept. 2010, 17:48 
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L'heure du crime

La fourchette horaire que je retiens est celle-ci :
Citation :
J'ai soumis les éléments de datation au chef de service de médecine légale de mon hôpital. Voici ses réponses.

Question 1:
Puis je te transmettre une question qui sort de ma compétence. Il s'agit de savoir si les éléments suivants, extraits d'un rapport d'autopsie, permettent de déterminer (et avec quelle approximation) l'heure du décés. La victime est un enfant tué par arme blanche - l'autopsie a confirmé que le coeur était vide de sang et les poumons exsangues.Le corps a été exposé à  d'assez fortes chaleurs. Il s'agit d'une affaire judiciaire réelle et ancienne.

Le corps est envahi de fourmis et de larves nécrophages, ce qui a entrainé une altération superficielle de téguments.
AUTOPSIE
I - Aspect extérieur du cadavre
La rigidité cadavérique est résolue
Les lividités cadavériques sont peu visibles.
Le corps, envahi par des larves nécrophages, présente un état de putréfaction débutante se caractérisant par la perte de l'adhérence des cheveux qui se détachent facilement; et le parcheminement des zones dont l'épiderme a été altéré par l'action des larves nécrophages.


Réponse:
Citation :
D'aprés les éléments transmis, le décés date de plus de 24 heures et de moins de 96 heures (plutôt 36 à  72 heures).
Mes commentaires personnels:

sur la base du rapport de levée de corps et d'autopsie (et non sur la base de l'autopsie directement), un légiste estime que le décés est survenu entre 24 et 96 h avant, avec une fourchette vraisemblable entre 36 et 72 h.
La levée de corps a lieu je crois le 5 juin vers 19:30. L'autopsie a sans doute lieu dans la soirée, mais en général le transport se fait dans un fourgon muni d'un systéme d'enrichissement en CO2 et de réfrigération, ce qui ralentit la décomposition. dmettons donc que le corps se modifie trés peu entre la levée de corps et l'autopsie.
Celé situerait le décés entre le 1er juin vers 19:30 (heure à  laquelle la malheureuse était parfaitement vivante) et le 4 juin vers 19:30, pour les limites extrémes; et plutôt entre le 2 juin vers 19:30 et le 4 juin vers 07:30. Si l'on intégre l'heure approximative de l'enlévement, on a un intervalle de plus grande vraisemblance qui reste large entre le 3 juin vers 11:30 ou 12:00 et le 4 juin vers 07:30.

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 Sujet du message : La scène du crime
Message non luPosté :06 sept. 2010, 18:01 
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La scène du crime

Je pense qu'il y eu poursuite, courte ou longue, que la victime, rattrapée et ayant perdu un soulier, est prise par les cheveux pendant que son agresseur prend une pierre. Se débattant, la victime est difficilement contrôlable à cause de la prise par les cheveux et de l'autre main cherchant la pierre puis à la frapper. Elle est frappée deux fois. Le premier coup porte à faux, le deuxième fait tomber la victime. L'agresseur la chevauche, elle se défend nettement plus mollement au bord de la perte totale de conscience. L'agresseur sort un couteau maintenant la victime prise par les cheveux ou la reprenant par ceux-ci. Il est complètement paniqué, il sait qu'il doit tuer mais il ne l'a jamais fait et n'est pas suffisamment étranger à lui-même pour cela. Les premiers coups, portés de haut en bas, le couteau en prise poignard de droitier et visant le cou ne franchissent à peine les avant-bras et mains de la victime se défendant vaguement. 13 coups de faible puissance cherchant un espace entre les bras de sa victime pour atteindre le cou. Pendant cette courte lutte la tête de la victime a percuté et fut pressée contre le sol plusieurs fois. Quand la victime baisse définitivement la sorte de garde qui la protégeait, les deux coups mortels sont portés.
L'assassin traine le cadavre par les pieds vers le haut de la pente en l'éloignant de la route à peine quelques mètres de plus. A la hauteur d'un buisson, il fait faire une sorte de virage au cadavre et le coince contre le buisson, le corps parallèle à la route, lâche les jambes de sa victime et s'empresse de couper et arracher des argeras pour compléter le buisson. Ce n'est pas une personne rurale, il ne se rend pas compte qu'en très peu de temps, le faux buisson se notera beaucoup plus.

Je n'y inclue plus l'empreinte, la piste du chien m'ayant ouvert une voie que j'explorerai plus tard.

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 Sujet du message : Le ravisseur
Message non luPosté :06 sept. 2010, 21:07 
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Le ravisseur

Description selon JB Rambla :

- grande taille plutôt jeune, bien vêtu.
- cheveux noirs et courts
- accent de Marseille
- costume gris
- voiture grise
- prétexte du chien noir

Selon Spinelli :

- une trentaine d'années
- environ 1 m 80, mince
- visage plutôt allongé, sans barbe ni moustache.
- cheveux châtains clairs, ne couvrant pas les oreilles
- veste de couleur claire et pantalon plus foncé
- Simca 1100 gris clair


Ces deux descriptions sont compatibles s'ils veulent dire brun. La différence de ton peut s'expliquer par celle de la distance et des ombres.

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 Sujet du message : L'heure de l'enlèvement
Message non luPosté :06 sept. 2010, 21:51 
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L'heure de l'enlèvement

La recherche de l'heure de l'enlèvement de la victime, aussi, est souvent conditionnée par l'exécution de Ranucci, en fonction de pouvoir l'accuser ou l'innocenter.

Le père de la victime essaye de la déduire de ce qu'il demande à son fils dans l'affolement de la recherche de la fillette. Il ressort, des déclarations, un moment de flottement.

D'autre part, il est logique de penser que JB Rambla se base sur l'heure à laquelle il s'est rendu compte que sa soeur n'était plus là, malgré qu'il puisse penser indiquer l'heure de l'arrivée du ravisseur. L'entretien est très court puisque le temps presse et le chien est perdu. Le petit disparait aussitôt et le ravisseur a toutes les raisons de faire vite. Ce serait 11 h 00 après déductions de la part des interrogateurs.

Ce flottement et le court espace de temps que le petit ne peut pas connaitre permettent , à mon sens, d'envisager une légère fourchette entre 10 h 30 et 11 h 00, l'instant tendant à tôt.

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 Sujet du message : Re: L'heure de l'enlèvement
Message non luPosté :06 sept. 2010, 22:22 
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Citation :
L'heure de l'enlèvement
La déclaration de Spinelli indiquant 10 h 50 est dans cette fourchette.

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 Sujet du message : Re: L'heure du crime
Message non luPosté :06 sept. 2010, 23:10 
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Citation :
L'heure du crime
Il faut entre 20 et 30 minutes à un conducteur pressé pour rejoindre le lieu du crime depuis la cité Sainte-Agnès s'il n'arrive pas d'imprévus. La fourchette de l'enlèvement (10h30 - 11h00) combinée avec ce temps, pour tenir en compte l'urgence et l'imprévu que dénote la scène de crime, résulterait en une nouvelle fourchette horaire de l'heure du crime : 10h50 - 11h30 qui est comprise dans celle que donne la médecine.
La fourchette horaire de la piste du chien, elle aussi, est compatible avec cet horaire.

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 Sujet du message : La fuite de la victime
Message non luPosté :07 sept. 2010, 21:56 
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La fuite de la victime

discussion en cours : viewtopic.php?p=107287#107287

Le sabot à lanières, son empreinte sur le talus et les longues griffures très marquées derrière les jambes sont à la base de choix par cette hypothèse de la possibilité d'une fuite de la victime, depuis la voiture de son ravisseur jusqu'au fossé où l'empreinte est remarquée.

L'empreinte du sabot sur le talus peut indiquer que la victime a voulu sauter le fossé, s'est reçue sur toute la plante du pied sur le talus opposé et comme la pente est raide, est retombée en arrière, s'est griffée l'arrière des jambes contre le bord du talus qu'elle avait sauté, a réussi à repartir à moitié déchaussée puis a perdu la chaussure complètement un peu avant ou après s'être fait rattrapée.
Une fillette de cet âge ne va pas courir très longtemps. La fuite a dû commencer assez près de l'endroit où elle fut rattrapée. Les fuites et surtout celles d'un enfant sont comme l'eau: elles suivent le chemin le plus facile généralement. Alors d'où venait-elle ? Probablement d'un endroit très proche et plus haut que l'aplomb de l'endroit où elle fut retrouvée.

L'enchainement des faits entre Valdonne et la Pomme qui semble le plus probable en conservant la cohérence avec tout ce que développe l'hypothèse est :
  • - Le ravisseur traverse Valdonne avec l'enfant
    - Il passe sans s'arrêter devant l'entrée du chemin de la champignonnière de Guazzone
    - Il passe aussi sans s'arrêter devant l'entrée principale de la champignonnière du Vallon
    - il arrive sur les lieux où l'on retrouvera le cadavre de la victime
Á ce point apparait la première possibilité de bifurcation des hypothèses : continue-t-il ou est-ce à ce moment que tout se précipite ?
  • - Le ravisseur, pour une raison inconnue, veut prendre, se garer ou faire demi tour dans le chemin (plus une large roulade qu'un chemin) qui coupe la route juste avant le virage (dans le sens où il est entrain d'aller), visible sur les photos anciennes et coïncide avec l'arrêt brusque de la piste du chien. La manoeuvre est risquée car si l'on voit une partie du virage on ne voit pas l'autre et vive et versa. La victime profite que l'attention du ravisseur soit détournée pour s'enfuir brusquement de la voiture et partir en courant vers le bas, le ravisseur perd un peu de temps mais sort très vite derrière elle, et parvient à la rejoindre à l'instant où elle tente de sauter le fossé, sentant le souffle de son poursuivant et laissant ainsi l'empreinte, mais où elle retombe en arrière, se griffant fortement derrière les jambes.

    ou

    - Le ravisseur dépasse ce point sans que rien n'arrive. Il est difficile de penser que la victime puisse prendre suffisamment d'avance sur son ravisseur, si elle s'échappe plus loin, pour qu'elle puisse arriver jusqu'à l'aplomb. Le trajet du ravisseur continue donc et dépasse le croisement du chemin de la Doria et arrive au croisement du chemin de Jean-Louis. Si l'individu prend ce chemin, il trouvera, peut-être, le sentier qui se dirige vers la champignonnière du Vallon. Dans ce cas, il a un but: les installations au bout de ce sentier ou n'importe quel coin tranquille le long de ce sentier. Ce sentier longe la route et passe derrière le lieu ou fut retrouvée la victime à une courte distance. Le ravisseur a pu avoir l'instant d'inattention évoqué plus haut, à un endroit proche de la route, la victime s'enfuit vers le bas par un sentier ou une roulade en descendant en courant vers la route, parvient à y déboucher un peu plus haut que l'aplomb, continue à dévaler la route mais est rattrapée dans les termes déjà exposés.
La première de ces deux options semble la plus probable et donc cette hypothèse la retiendra en premier lieu.

Quel est l'état des suspects à ce moment de l'hypothèse ?

Il est entre 10h50 et 11h30 et l'accident n'a pas encore eu lieu, l'hypothèse donne lieu à évaluer les suspects de la manière suivante :
  • - le satyre des cités continue évidemment à occuper une place de choix
    - il peut s'agir de plusieurs individus, option douteuse mais possible
    - Ranucci peut être coupable
Cette dernière proposition mérite une petite explication.
Pourquoi Ranucci continue-t-il entre les suspects ? Parce qu'il pourrait avoir eu l'accident après avoir abandonné le lieu du crime.
Il fuyait des lieux, aurait provoqué l'accident et fait demi-tour. Aubert l'a vu ailleurs et non pas à l'aplomb. Près de la barrière jusqu'à laquelle Ranucci descend se réfugier après l'accident. Mais pas de précipitation, n'oublions pas sa non reconnaissance par JB Rambla, la Simca, la galerie difficile à trouver, le pull et le satyre des cités, la visite à Allauch au père, Moussy et tous les autres éléments qui ne collent pas du tout. A ce stade de l'hypothèse il ne devrait pas être plus coupable qu'un autre.

Voilà que l'hypothèse nous dresse un tableau beaucoup plus cohérent où se trouve aussi une possibilité que Ranucci soit coupable. Possibilité autrement plus rationnelle que celle proposée jusque là par les défenseurs de l'accusation de l'époque.

Je tiens à faire noter que cela ne doit rien changer à la manière de poursuivre le développement de l'hypothèse. A ce moment Ranucci n'est que suspect, les soupçons se portent très fortement sur le satyre des cités et Ranucci n'a pas l'air de pouvoir l'être. Rien n'a changé non plus sur le fait que s'il apparait un jour que Ranucci était le coupable, l'erreur judiciaire aurait toujours lieu et que si on arriverait à prouver la culpabilité du vrai coupable, ce serait toujours grâce à Perrault.

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 Sujet du message : Re: La scène du crime
Message non luPosté :07 sept. 2010, 22:44 
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La scène du crime
Citation :
La scène du crime

Je pense qu'il y eu poursuite, courte ou longue, que la victime, rattrapée et ayant perdu un soulier, est prise par les cheveux pendant que son agresseur prend une pierre. Se débattant, la victime est difficilement contrôlable à cause de la prise par les cheveux et de l'autre main cherchant la pierre puis à la frapper. Elle est frappée deux fois. Le premier coup porte à faux, le deuxième fait tomber la victime. L'agresseur la chevauche, elle se défend nettement plus mollement au bord de la perte totale de conscience. L'agresseur sort un couteau maintenant la victime prise par les cheveux ou la reprenant par ceux-ci. Il est complètement paniqué, il sait qu'il doit tuer mais il ne l'a jamais fait et n'est pas suffisamment étranger à lui-même pour cela. Les premiers coups, portés de haut en bas, le couteau en prise poignard de droitier et visant le cou ne franchissent à peine les avant-bras et mains de la victime se défendant vaguement. 13 coups de faible puissance cherchant un espace entre les bras de sa victime pour atteindre le cou. Pendant cette courte lutte la tête de la victime a percuté et fut pressée contre le sol plusieurs fois. Quand la victime baisse définitivement la sorte de garde qui la protégeait, les deux coups mortels sont portés.
L'assassin traine le cadavre par les pieds vers le haut de la pente en l'éloignant de la route à peine quelques mètres de plus. A la hauteur d'un buisson, il fait faire une sorte de virage au cadavre et le coince contre le buisson, le corps parallèle à la route, lâche les jambes de sa victime et s'empresse de couper et arracher des argeras pour compléter le buisson. Ce n'est pas une personne rurale, il ne se rend pas compte qu'en très peu de temps, le faux buisson se notera beaucoup plus.
Après le développement de la partie relative à la piste du chien, du trajet depuis Marseille et la fourchette horaire probable dans laquelle inscrire l'heure de la mort de la victime (entre 10h50 et 11h30), la description de l'instant du crime peut se compléter. Un fois le cadavre de la victime recouvert de branchages, le meurtrier redescend sur la route passant à nouveau par l'endroit de l'empreinte et rejoint son véhicule stationné dans la roulade qui débouche sur la route un peu plus haut. Il a probablement arrangé sommairement son aspect extérieur sur le lieu du crime puis a continué à le faire près de sa voiture. Il a pu s'écouler entre 45 et 60 minutes ou plus, depuis la fuite de la victime. Le meurtrier soit part vers le carrefour de la Pomme, soit retourne vers Valdonne.

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Message non luPosté :07 sept. 2010, 23:16 
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Dans l'une ou l'autre possiblité de votre hypothèse, il semble que le meurtrier connaissait un peu les environs.

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