Citation :
Comme beaucoup sur ce forum, j’ai toujours été innocentiste, ma version – simple et carrée - consistant à penser que les Aubert ont vu l’HPR et non M. Ranucci, par un hasard tragique. C’est pour ça qu’il sort par la gauche, et qu’il y a une portière arrière à la voiture. C’est la Simca qu’ils ont vue. Je sais bien que, ici, le relevé de l’immatriculation ne concorde pas. Mais entre deux contradictions, je préfère finalement celle là. Car tout le reste devient cohérent.
Ce scénario pose un problème
C Ranucci n'a vu personne sur la rn8bis ni à l'aller ni au retour. Son avocat lui avait posé la question.
S'il avait croisé un véhicule stationné sur cette route, il aurait pu s'en souvenir. Or là, rien.
Néanmoins, j'avais émis l'hypothèse il y a quelques mois que le vrai meurtrier était sorti du chemin de la Doria en voiture (la simca 1100 grise) juste après le passage de C Ranucci qui a filé jusqu'à la barrière.
Ensuite, on se demande pourquoi le meurtrier va s'arrêter quelques 2 ou 300 mètres plus loin à proximité du Lieu du crime.
la petite fille était elle énervée ? a t-il décidé de s'arrêter pour se débarasser d'elle ?
Il faut bien que quelque chose l'ait décidé à s'arrêter.
Le problème est que les Aubert ont vu un enfant calme, pas du tout effrayé ni énervé. C'est là que ça cloche à mon avis.
Quant au numéro d'immatriculation, M Martinez a bien dit dans sa plainte du 3 juin, 1 heure après l'accident, que M Aubert lui avait ramené le n° d'immatriculation et non pas "l"automobiliste m'a confirmé le n° que j'avais bien noté". Il semble que M Martinez n'avait pas le numéro en entier.
Citation :
M. Ranucci, lui, après le choc, a filé jusqu’à la barrière ainsi qu’il l’a dit, s’est mis à l’abri pour réparer son aile et sa portière (qu’il a pu débloquer ce qui explique qu’elle se soit trouvée débloquée à Nice), et surtout pour se reposer. On peut penser que c’est pour bien dormir au frais qu’il a engagé sa voiture dans la champignonnière. Il est épuisé par la nuit blanche, l’alcool, l’accident, qui est un accident violent. L’HPR le trouvera là avant ou après l’assassinat (plutôt après), et fera quelques manipulations. Je ne crois pas qu’il ait mis CR à l’arrière du coupé. En revanche, il a pu prendre le couteau (à supposer qu’il n’y ait pas deux couteaux) pour tuer (on ignore l’heure du crime), ou ensanglanter le couteau pour accuser, en laissant son pull, et faire je ne sais quoi avec le pantalon. Voilà une version plausible, sur laquelle on voudra bien me faire des remarques si je me trompe grossièrement. Voilà aussi qui explique le calme, la propreté de M. Ranucci, ses premières réactions, l’absence d’empreintes ou de sang dans la voiture. Voilà qui explique qu’il n’ait pas pris toutes les précautions : il cache ce couteau dont il ne comprend pas qu’il soit ensanglanté, il ne prend pas garde au pantalon…
Le couteau est un vrai boulet !
Vous semblez certain qu'il en possédait un. Je ne le suis pas autant que vous. Les enquêteurs ont fait des recherches sur le scoubidou/fouet mais aucune sur le couteau comme si ça ne les intéressait pas de savoir d'où il venait.
Etonnant quand on sait qu'il est présenté comme l'arme du crime !
Mais si c'est bien le couteau de C Ranucci, s'il le trouve ensanglanté, pourquoi s'en débarasser puisqu'il lui appartient et qu'il ne sait pas à quoi il a servi ?
Il peut l'essuyer correctement et une fois arrivé chez lui il le passera sous l'eau et plus de trace.
Citation :
Cette version, pour laquelle il demeure quelques éléments incompréhensibles, est plus simple que celle, tarabiscotée, où il s’évanouit au moment précis où MDR sort du bois, tente de monter dans la voiture et est rattrapée par l’HPR qui la ramène dans le bois pour la tuer un peu plus tard. Si on admet que Martinez a déjà noté le numéro (sans être certain des lettres), les Aubert peuvent très bien s’être persuadé que la voiture garée là est bien la voiture qu’ils coursent et, distraits par le fait qu’ils ont vu l’homme et l’enfant partir dans le talus, ils reviennent pour dire à Martinez quelque chose comme « oui c’est ce numéro » (il va de soi que ce scénario tombe si les Aubert ont noté le numéro sur un papier). Il suffit donc de supposer que les Aubert ont confondu les deux voitures pour que TOUT devienne cohérent.
Qu'y a t-il de tarabiscoté à s'évanouir ?
Je rappelle à l'aimable assistance qui voudra bien me prêter une oreille attentitive que C Ranucci a déjà été sujet à des pertes de connaissance.
Il est fatigué, le choc a été rude au carrefour, il repart et comme il le dit dans son récapitulatif, il ne va pas bien loin et s'évanouit sur les sièges avant.
C'est par une coïncidence terrible pour lui que surgisssent les Aubert qui voient un type s'enfuir avec un paquet/enfant et qu'ils pensent logiquement, même s'ils n'ont pas eu le temps de le voir physiquement, être le fuyard du carrefour.
Qui n'aurait pas fait la même déduction sur le moment ?
Ils s'approchent prudemment de la 304 et relèvent la plaque de derrière du véhicule sans avoir regardé à l'intérieur du véhicule.
Ils repartent au carrefour et le communiquent à M Martinez.
Le drame a pu se dérouler pendant sa perte de connaissance. Il n'en a jamais rien su. Quand il recouvre ses esprits, il est toujours en état de fuite, pensant que personne ne l'a rattrapé. Il décide, contraint par la force des choses de s'arrêter à l'entrée de la 2eme champignonnière.
Il lève la barrière et file droit sans penser à la rabaisser tellement il craint d'être rejoint[/quote]