Citation :
Lemeur, je n'y connais rien en psychanalyse, mais tout comme Danou, je trouve celà tiré par les cheveux, mais ce peut être vrai, bref, j'en sais rien
Pour le reste, je suis d'accord avec toi pour dire que pour quelqu'un qui n'est jamais venu à Marseille, le croquis est précis, sans compter qu'il devait se fichtre des oiseaux, des arbres et des rues en pente, s'il cherchait une proie:
de 2 choses l'une : ou le croquis est suggéré
ou il est resté un bon moment
le problème est que certaines personnes ne sont pas convaincues par le témoignage Rozanno.
Je ne l'ai pas rencontré et ne peux donc rien dire.
Une autre explication psychanalytique dont j'ai entendu parler : après l'épisode très traumatisant de Mme Mathon blessée à coups de couteau au visage par son ex-mari, CR aurait fini par intégrer, de façon très inconsciente que "pour un homme, être viril vis-à-vis des femmes, c'est les agresser à coups de couteau".
C'est ce qui se serait passé avec la petite Marie-Dolorès à partir du moment où elle aurait commencé à crier, se débattre etc.
Il faut bien savoir que dans le domaine de la psychologie, on est dans les sciences humaines, donc pas exactes. Et on ne peut donc que faire des hyptohèses.
Concernant Guy Rosanno, j'ai fait partie du dîner dans sa pizzeria le 19 mai dernier. Quand il a dit qu'il se souvenait très bien avoir vu CR pendant environ 30 minutes contre le poteau, sur le trottoir en face du muret, en train d'observer les enfants, je me suis dit "je comprends maintenant comment CR a pu faire un croquis aussi précis et fidèle du lieu de l'enlèvement".
Le problème, c'est que ça ne correspond pas du tout à ses déclarations dans la presse à l'époque (rapportées de façon juste par Gilles Perrault dans son dernier livre "L'ombre de Christian Ranucci").
J'ai appelé Guy Rosanno quelques jours après, pour lui demander entre autres, si la police est venue l'interroger quand elle a fait son enquête de voisinage, juste après l'enlèvement de la gamine. Bizarrement, j'ai trouvé sa réponse peu claire, et pas crédible. En gros, il ne se souvenait pas.