Faut pas prendre les gendarmes provençaux que pour des imbéciles.... Même ceux de Gréasque. Franchement vous les imaginez partir tout les six (faut bien laisser un ou deux de leurs collègues à la brigade) dans leurs deux ou trois voitures pour inspecter les mines et champignonnières voisines et inspecter les 2x15 km de bords de route à la recherche d'une voiture endommagée. Une voiture qu'ils savent pourtant partie depuis deux jours. Le mec, un voleur de voiture sans doute, aurait demandé du secours pour sortir d'un trou noir pour se remettre dans un autre trou un peu plus loin... Faut arrêté la tisane!
Les plus perspicaces d'entre nous ici savent très bien que les Aubert n'ont contacté les gendarmes de Gréasque ou ceux de Rocquevaire ni le 4 ni le 5 au matin....
Comme nous savons qu'ils n'ont pas été en contact avec les flics de Marseille avant le 6 à midi, il est aisé de savoir de qui ils ont appris les développements de cet après-midi là.

Ma perspicacité naturelle me faisant, à l'instant, honteusement défaut, pourriez-vous préciser par qui les Aubert ont appris les développements de cet après-midi là ?

En fait je suis déçu que sur ce point nous ne soyons qu'un ou deux à essayer de déchiffrer le PV du capitaine Gras. Tous les passionnés de cette affaire devraient être mobilisés sur cet imbroglio qui, je pense est une des clés de l'énigme...., le silence des champions est, ici, éloquent.
De quoi parle t-on ? Tout le monde aura compris qu'il est question ici de cerner quel est l'élément qui a déclenché les recherches le 5 à 13h15, alors qu'à la lecture du PV du 8, les gendarmes de Gréasque avaient dès le 4 les indices qui les amèneront au talus le lendemain.
Je pense que chacun mesure l'importance de tenter de remettre tout cela dans un ordre cohérent et proposer un scénario autrement plus convaincant que celui de Gras.
Un exemple : Aubert aurait appelé Rocquevaire le 4 à 15h30 (ce qu'il n'a jamais confirmé) et aurait parlé de 'paquet assez volumineux' et le lendemain, et ce, alors que les choses s'accélèrent et qu’il sait que depuis deux heures les gendarmes cherchent à le joindre, il aurait continué à parler de 'paquet assez volumineux'...... C'est con le gendarme, commandant provisoire de la brigade de Gréasque, ne pense pas à lui faire préciser ce qu'il entend par :'assez' ou par :'volumineux'.
…... Pour les chipoteurs j'ai une bonne douzaine d'incohérences à la copie du capitaine......

Catimini, pourrait être le mot-clé de ce document : les recherches des militaires de Gréasque du 4 et du 5 au matin en catimini de leurs supérieurs et collègues concernés par la mobilisation suite à l'enlèvement de la petite, (excepté l'appel répercuté de Rocquevaire, ce qui rend encore plus incompréhensible la discrétion, en effet ce serait deux brigades qui auraient failli...).
En catimini des policiers et magistrats chargés de l'enquête (prévenus après la découverte du corps), les recherches engagées par la compagnie d'Aubagne, avec les renforts départementaux, dont le chien venu d'Arles le 5 à 13h15 suite à la pluie des nombreux indices..... Seriez-vous le seul ? Ce point n'est pas très important, tant il semble que les Aubert n'aient pas jouer ce jour-là un rôle décisif, mais si vous voulez une réponse lisez, pour une fois, le..... ¨PV de Gras.
Nous savons que le couple Aubert n'a pas joint l’Évêché ce matin-là. Aucun des deux n'a téléphoné à Rocquevaire le 4 à 15h30, ni à Gréasque le 5 à midi. Il est possible, le branle-bas sonné et devant les difficultés à joindre le témoin toulonnais, que les gendarmes de la compagnie d'Aubagne (plus les renforts) aient fait .... sans.
En conclusion : c'est bien à la recherche de la petite (probablement du corps) que les militaires partent. Les Aubert n'ont jamais parlé de 'paquet assez volumineux' en tout cas certainement pas aux gendarmes des Bouches du Rhone. Au départ de l'opération, les pandores, ne connaissent de leur témoignage que ce que Martinez leur en a dit, c'est à dire : l'arrêt de la voiture au bord de la route et la fuite du conducteur dans la colline avec un 'gosse'.....
Reste à savoir où l'appel de Martinez atterri?....., nous avons la réponse non ?

Vous avez écrit un long post. Parfait. Mais où est la réponse que j'attendais avec impatience ?
Quelques mots auraient suffi pour éteindre ma curiosité:
De qui ont-ils appris les développements ?

Il existe, dans le dossier, une pièce qui prouve que les Aubert étaient inconnus de la Police jusqu'au moment de la découverte du cadavre. Cette pièce est un télégramme qui enjoint les OPJ de la Sureté d'aller interroger le couple à Toulon. Là commence la métamorphose du paquet en enfant, pas plus inquiet que ça, dont la voix fluette aurait couvert les bruits de moteur et de freinage précipité pour faire retentir dans la campagne un « qu'est-ce qu'on fait ? », adressé à son ravisseur, qui ne tomberait pas dans l'oreille d'une sourde, parait-il.

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.

Oui mais les policiers ne sont pas allés à Toulon, ce n'était pas leur priorité, ils avaient mieux à faire.
En apprenant la découverte du corps de la petite, ils apprennent en même temps l'existence des Aubert mais aussi qu'un ordre a été donné aux gendarmes de Nice pour appréhender le conducteur de la voiture en délit de fuite soupçonné du meurtre de la petite....... Il faut qu'ils se rendent à Nice prendre possession du 'colis'.
L'intérêt d'une visite aux Aubert n'est pas à ce moment crucial, pas plus qu'un entretien avec Guazzone/Rahou ou Martinez. Ils ont le suspect, c'est le principal, il n'est pas question à cet instant d'un paquet qui se transforme en enfant qui parle, d'ailleurs dans le télégramme de l'après-midi il s'agit bien d'une fillette....
Les policiers marseillais comprendront petit-à petit que beaucoup de monde était au courant des recherches suite aux indices, ils l'auront un peu mauvaise d'avoir été ainsi tenus à l'écart des développements de cette journée dans une affaire où pourtant c'était eux (et les magistrats) qui étaient concernés.
Le paquet est une invention de Gras pour expliquer l'inertie de ses services. Les Aubert n'ont jamais été en contact avec lui ni avec aucun de ses subordonnés.
Paul Henri Je le répète cela n'a pas beaucoup d'importance puisque les Aubert n'ont été en contact avec personne ou presque le 5. Je vous le dirai bien mais je pense que si ça vient de vous (tous) cela s'imposera d'autant plus fortement.
Ce qui est important est le canal par lequel le témoignage de Martinez, celui qui déclenche les recherches, arrive jusqu'à la découverte du corps de la petite...

Oh, le coquin qui ose écrire: "Je vous le dirais bien, mais finalement, non"
Yargumo, ne me dites pas que vous adoptez une méthode que j'ai souvent repérée ici, celle qui consiste à "BOTTER EN TOUCHE"
quand on ne sait plus quoi répondre.

Le commissaire Alessandra n'a effectivement pas eu le temps d'aller à Toulon puisqu'il est parti, en catastrophe, à Nice chercher Ranucci. Mais, cela veut-il dire que personne n'a pu briefer les Aubert avant qu'ils ne se rendent à Marseille, le lendemain ?

L'important, c'est toujours le mensonge : pourquoi le commissaire veut-il faire croire que les Aubert l'ont dérangé en lui téléphonant pendant le repas de midi du 5 pour lui raconter leurs soupçons ?

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.

Effectivement ! Toujours comment les Aubert, sauraient-ils, qu'il fallait venir à Marseille le lendemain matin, pour identifier le fuyard ?

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« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry

Alors, disons que le voyage retour Nice Marseille, c'est effectuer en beaucoup moins de temps que le voyage aller Marseille Nice. Il ai , 18h quand Alessandra quitte Marseille le 5 juin pour se rendre à Nice il arrivera vers 21h 30, 22h; il repartira de Nice à 23h , pour arriver à Marseille à 1h ,1h30 du matin le 6 juin .

Mor Pourquoi voulez-vous que des policiers aillent à Toulon briefer des témoins dont ils viennent d'apprendre l'existence ? Les policiers n'ont en cette fin d'après-midi rien à se reprocher, ce ne sont pas leurs services qui ont failli mais ceux de la gendarmerie. Eux ils savent maintenant qu'un accident a eu lieu le3 à une heure compatible avec l'enlèvement. Une voiture grise venant de Marseille était concernée ; un témoin de l'accident l'a prise en chasse, l'a vu s’arrêter au bord de la route, son conducteur entraînant une fillette dans la colline à environ un km du carrefour..., que plus tard ce même véhicule était dans une situation insolite et que le conducteur paraissait seul......
En fait nous voyons bien à la lecture du télégramme, en milieu d'après-midi, juste après la découverte du corps, que les policiers n'ont de la situation qu'une version parcellaire, il n'est pas question de paquet ou d'autres excuses bidons pour expliquer l’inexplicable l'inertie des gendarmes.
Tout va pour le mieux pour les policiers jusqu'aux confrontations du matin. Dès qu'ils apprennent que la voiture n'est pas déclarée volée, comme le dit Cubaynes: 'le reste coule de source'..... Ils ont les témoins de Ste Agnès, ils savent que le suspect n'a pas d'alibi et a donné déjà des versions contradictoires de sa présence sur les lieux et puis surtout ils ont un étrange arsenal saisi dans la voiture : une carabine, un martinet, une seringue et bien entendu un pantalon taché de sang... Ce ne sont pas les dénégations de la nuit qui devaient les troubler......
Il est vraisemblable que les Aubert aient été contactés l'après-midi, probablement par les gendarmes de Toulon. Nous pouvons parier que l'ordre de mission ne venait pas de la brigade de Gréasque. Le briefing était plus pour s'assurer de leur discrétion sur les atermoiements de leurs collègues des Bouches du Rhône.
On demandera aussi à Martinez de mettre la pédale douce sur les raté des pandores, Mlle Di Marino se fera compréhensive à l'égard des écarts des gendarmes........
Rose Bruno Pourquoi voulez-vous que les policiers aient ourdi à ce moment je ne sais quel complot ? Je le répète tout va bien pour eux, sauf qu'ils auront quelques comptes supplémentaires à régler avec leurs amis gendarmes..., plus tard.
Encore une fois, ce qui me semble fondamental est le canal par lequel l'appel de Martinez conduit tout ce beau monde au talus qui est important. Nous savons que le témoin n'a pas joint le commissaire Alessandra au mess ce midi-là. Alors ?
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Pourquoi des policiers se seraient rendus à Toulon pour briefer des témoins dont ils viennent d'apprendre l'existence ?

Parce que l'expéditeur du télégramme, le contrôleur général de la Direction Départementale de la Police Urbaine, l'annonce clairement au Préfet ?

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.

Mor Ce télégramme a visiblement été écrit à chaud, le contrôleur n'a pas des renseignements de première main. Vous avez noté l'erreur concernant le lieu de l'accident par exemple et vous avez remarqué que la découverte du corps est attribuée à la brigade de Gréasque, un comble après que celle-ci ait perdu une bonne journée et que c'est la compagnie d'Aubagne (dont fait partie Gréasque, certes), commandée par le capitaine Gras, renforcée par des effectifs de tout le département qui était à la manœuvre cet après-midi là.
Nous voyons aussi qu'il n'est pas question de Martinez ni de Guazzone/Rahou, c'est bien le témoignage de Aubert, (même si indirect, car relayé par Martinez) qui a pris en chasse la Peugeot (204 ça c'est une erreur récurrente chez Martinez) et qui a vu son conducteur s'enfuir avec la fillette qui s'avère décisif, à juste titre, dans l'esprit du contrôleur.
A chaud, donc il est possible que les autorités policières aient trouvé surprenant le délai pris par le témoin de Toulon pour se manifester alors que toute la région était en émoi, elles ignoraient les atermoiements des gendarmes de Gréasque, que les policiers ont dû apprendre au fil des heures. De toute façon ils avaient plus urgent à faire du côté de Nice..... Une autre initiative des militaires.

Tous les effectifs de la Gendarmerie dans les Bouches-du-Rhône ? N'exagérons pas, il y a déjà suffisamment d'embrouilles quant à la fameuse battue.
D'autre part, ma question reste sans réponse : pourquoi le commissaire a éprouvé le besoin de mentir quant à l'heure de son premier contact avec les Aubert ? Les états d'âme du contrôleur général importent peu, il transmet une information capitale : les Aubert étaient inconnus de la Police jusqu'à la découverte du cadavre. Cette information permet de douter de la version présentée par Alessandra et défendue par Bouladou et surtout, elle permet de comprendre que le paquet s'est transformé en enfant bien avant que Madame ne commence à saturer les journalistes avec son histoire d'enfant à la voix fluette trainée hors d'un coupé par la portière arrière mais pas trop inquiète malgré son séquestre suivi d'un accident de la route puis d'une fuite à bord d'un véhicule défoncé.

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.

Ce n'est pas la phrase que j'ai écrite......
Pour les embrouilles de la fameuse battue, je pense qu'il n'y en a plus... A partir du moment où nous savons quel est l'appel déclenchant mais surtout d'où il arrive et où il atterrit ; tout devient assez limpide surtout que la teneur de cet appel est logique. 100% d'accord avec vous et il n'y a pas que le télégramme du 5 pour nous le confirmer. Je pense que sur ce point nous pouvons faire l'unanimité de tous les intervenants ici. Là c'est une autre histoire, je reste persuadé que las Aubert n'ont jamais été en contact avec les gendarmes si ce n'est le passage raté à Rocquevaire du 3. Ils n'ont jamais téléphoné le 4, ni le 5 à midi et certainement pas pour parler d'un 'paquet'... C'est complètement ridicule...., de la part de Gras.
L'entretien téléphonique avec un journaliste de Mme Aubert me paraît le plus spontané ; l'homme a arraché l'enfant à la voiture et a escaladé le talus la petite plaquée contre lui......La petite voix est pour (se) persuader qu'à ce moment la victime n'avait pas encore subi de sévices.... Idem pour la cavalcade..... Je suis aussi extrêmement troublé par ces positions et celles de Aubert et Martinez, je pense avoir bien cerné les raisons de l'imbroglio du déclenchement des recherches et franchement je ne comprends pas la version, facilement réfutable, qu'ils en donnent maintenant.