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Message non luPosté :28 mars 2014, 13:54 
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Et au procès, il pourra enfin dire que le couteau n'est pas à lui car auparavant, devant les policiers et la juge, il n'a pas été entendu.
A Me Le Forsonney, son avocat en qui il peut avoir confiance, il l'a soutenu pendant 2 ans que le VI lui appartenait. Au procès, comme il a enfin compris que c'était le scellé le plus accusatoire, Ranucci a nié, devant toute évidence. Il n'était donc plus crédible !
Citation :
Il se trouve que le 5 juin, lors de la mise en route des recherches, M Gras a fait emmener la "friteuse". Ils ont pu l'utiliser et tomber sur le couteau.
Ils ont eu du nez, les gendarmes: chercher quelque chose qu'ils ne savent pas, à un endroit où il n'y a aucune chance de trouver ce qu'on ne cherche pas, à un moment où il n'y a aucune raison de mettre en œuvre la poële à frire ! Et tomber pile sur un couteau qui a servi à un crime commis 1.400 km plus loin !
Encore une sacrée coïncidence, non ?
Citation :
Rancuci a pu trouver le couteau ensanglanté dans son coffre et le planter lui-même dans la tourbe ou le fumier.
Enfin, vous y arrivez ? Ouf, il était temps. Voilà une hypothèse presque crédible. Ne vous emballez pas, j'ai dit "presque". Moi, culpabiliste, il y a bien longtemps que j'y avais pensé. Oui, mais voilà, vous allez voir, ça ne colle pas non plus.
Objection, Votre Honneur, comme on dit aux USA.
1) l'homme se balade depuis le lieu du crime avec un couteau ensanglanté ? Quelle drôle d'idée ! Voilà de quoi salir sa poche, non ? L'homme n'aurait même pas pensé à l'essuyer ?
Et si le couteau n'est pas ensanglanté, aucune raison pour Ranucci de s'en débarrasser. Quelle aubaine, un beau couteau comme cela, moi, je le garde, pas vous ?
2) Une arme de crime, on ne se balade pas avec. On s'en débarrasse immédiatement. Il y avait de quoi faire, dans la colline, pour cacher un couteau, non ?
3) Votre hypothèse laisse entendre que l'homme a déjà prévu de faire accuser Ranucci.
Donc cela suppose qu'il est au courant de la scène avec les Aubert. Donc que Ranucci s'est arrêté à l'aplomb du Lieu du crime. Aïe, aïe, aïe. Voilà les soucis qui recommencent. Pour vous, pas pour moi.
4) Pourquoi Ranucci n'en parle-t-il jamais à Me Le Forsonney. Aux policiers, je le comprends: ils ne l'auraient pas cru. Mais à son avocat ?
Citation :
avouez que les écrits de M Fratacci sont troublants non ?
Je n'ai lu ni Fratacci, ni Grivel, ni Bouladou. Je ne connais pas leurs écrits.En revanche je connais bien ceux de Perrault.
Pourriez-vous me dire ce qu'a dit Fratacci. Je vous répondrai après.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 14:13 
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Donc cela suppose qu'il est au courant de la scène avec les Aubert. Donc que Ranucci s'est arrêté à l'aplomb du Lieu du crime. Aïe, aïe, aïe. Voilà les soucis qui recommencent. Pour vous, pas pour moi.
Abjection, vautre horreur ! Supposer que l'on soit au courant de la scène avec les Aubert n'implique pas que cette scène se soit déroulée à l'aplomb du lieu du crime. Aïe, aïe, aïe, oui.
Citation :
Je n'ai lu ni Fratacci, ni Grivel, ni Bouladou. Je ne connais pas leurs écrits.En revanche je connais bien ceux de Perrault.
Vous mentez et c'est démontrable.

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 15:36 
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Et au procès, il pourra enfin dire que le couteau n'est pas à lui car auparavant, devant les policiers et la juge, il n'a pas été entendu.
A Me Le Forsonney, son avocat en qui il peut avoir confiance, il l'a soutenu pendant 2 ans que le VI lui appartenait. Au procès, comme il a enfin compris que c'était le scellé le plus accusatoire, Ranucci a nié, devant toute évidence. Il n'était donc plus crédible !
le problème est que vous ramenez toujours cette question aux aveux.
Il a avoué le crime donc forcément il devait reconnaitre que le couteau lui appartenait sinon il y avait contradiction ou non sens.
en décembre 74, devant la juge, il dit qu'il n'est d'accord avec rien mais di marino ne veut rien entendre et fait noter ce qu'elle veut pour conforter l'accusation.
Concernant l'avocat, il n'a jamais soutenu à son avocat pendant deux ans que le couteau lui appartenait.
Je vois que vous n'avez pas lu le livre de Me Le Forsonney. Il écrit à ce propos page 99 et 100 :
"Un bon exemple de nos difficultés est dans le sort du « piège » que je m'étais résolu à lui tendre avant l'audience, pour tenter d'en avoir le coeur net. Le couteau. Le couteau était à lui. Au ­delà des conditions discutables de sa saisie, c'était possiblement l'arme du crime. J'attirai donc son attention là-dessus, évidemment pas pour l'inciter a mentir, mais pour voir si je susciterais une « complicité », une sorte de clin d'oeil, qui aurait pu m'éclairer sur son degré de sincérité. Vous êtes innocent, c'est entendu. Mais ce couteau vous appartient... Il m'a écouté très sérieusement, a réfléchi un instant. Vous avez raison, m'a-t-il répondu, peut-être vaut-il mieux dire qu'il n'est pas à moi. Mais bon, c'est vrai qu'il est à moi...

Je m'interroge sur ce passage. On comprend que les avocats ont commencé à parler du couteau avec leur client seulement peu de temps avant l'audience du procès. Qu'on,t ils fait pendant deux ans à ce sujet ? rien. Dans le livre, on comprend qu'ils n'ont jamais demandé à leur client d'où il possédait un tel couteau : l'avait il acheté, trouvé, volé, si oui, où ? lui a t-on donné ?
question pourtant simple mais qu'ils n'ont jamais posé à leur client. Il est donc faux de dire que Ranucci à soutenu pendant deux ans à ses avocats qu'il était bien le propriétaire du couteau, l'arme du crime.
Ca n'est que mon avis mais j'ai du mal à croire qu'il ait dit à son avocat que le couteau était à lui juste avant l'audience et qu'il dise le contraire pendant l'audience. Il y a un point noir qui n'est pas clair.
Me Le Forsonney a pu se tromper en écrivant ce livre 30 ans plus tard.
Citation :
Citation :
Il se trouve que le 5 juin, lors de la mise en route des recherches, M Gras a fait emmener la "friteuse". Ils ont pu l'utiliser et tomber sur le couteau.
Ils ont eu du nez, les gendarmes: chercher quelque chose qu'ils ne savent pas, à un endroit où il n'y a aucune chance de trouver ce qu'on ne cherche pas, à un moment où il n'y a aucune raison de mettre en œuvre la poële à frire ! Et tomber pile sur un couteau qui a servi à un crime commis 1.400 km plus loin !
Encore une sacrée coïncidence, non ?
Je trouve votre raisonnement très brouillon.
Encore une fois, le 5 juin, les gendarmes lancent les recherches sur la rn8bis sans avoir ce qu'ils vont trouver, ni la petite fille morte ni le pull ni ce que vous voulez. Mais il faut bien qu'ils cherchent et pour cela, ils emmènent leur matériel et font appel à un maitre chien (en vue de retrouver la jeune Marie-Dolorès Rambla selon le rapport du maitre-chien).
Ils ont cherché et ont pu trouver le couteau comme ils ont trouvé le pull dans la galerie par hasard en cherchant. Bon, ils auraient pu trouver une clé à molette, une théière à moustache ou je ne sais quoi d'autre....si'ils ont emmené la poele à frire, c'était bien pour s'en servir non ?
Citation :
Citation :
Rancuci a pu trouver le couteau ensanglanté dans son coffre et le planter lui-même dans la tourbe ou le fumier.
Enfin, vous y arrivez ? Ouf, il était temps. Voilà une hypothèse presque crédible. Ne vous emballez pas, j'ai dit "presque". Moi, culpabiliste, il y a bien longtemps que j'y avais pensé. Oui, mais voilà, vous allez voir, ça ne colle pas non plus.
Objection, Votre Honneur, comme on dit aux USA.
1) l'homme se balade depuis le lieu du crime avec un couteau ensanglanté ? Quelle drôle d'idée ! Voilà de quoi salir sa poche, non ? L'homme n'aurait même pas pensé à l'essuyer ?
il n'y avait que lame qui était légèrement ensanglantée, si je me souviens bien, ce qui peut laisser penser qu'il a nettoyé le manche. Lame fermée, ça n'était pas gênant.
Citation :
Et si le couteau n'est pas ensanglanté, aucune raison pour Ranucci de s'en débarrasser. Quelle aubaine, un beau couteau comme cela, moi, je le garde, pas vous ?
Franchement, ce genre d'objet ne m'attire pas spécialement. Peut-être était ce la même chose pour Ranucci ? s'il a ouvert la lame, est ce que la vue du sang l'a dissuadé de le garder ? possible.

Quand j'étais gamin, j'avais juste un opinel acheté en colonie de vacances.
Citation :
2) Une arme de crime, on ne se balade pas avec. On s'en débarrasse immédiatement. Il y avait de quoi faire, dans la colline, pour cacher un couteau, non ?
Mais si Ranucci est coupable, pourquoi ne s'en est il pas débarrassé dans la colline ?
Pourquoi alors le meurtrier l'aurait il fait ?
Il n'y a pas forcément d'explication rationnelle.
Citation :
3) Votre hypothèse laisse entendre que l'homme a déjà prévu de faire accuser Ranucci.
Donc cela suppose qu'il est au courant de la scène avec les Aubert. Donc que Ranucci s'est arrêté à l'aplomb du Lieu du crime. Aïe, aïe, aïe. Voilà les soucis qui recommencent. Pour vous, pas pour moi.
Si le meurtrier est caché à la vue des Aubert et qu'il les entend interpeller le conducteur, il peut deviner que l'homme a quelque chose à se reprocher. Mais à la limite, il s'en fout, c'est pas son problème et il n'a pas forcément eu tout de suite l'idée de faire accuser Ranucci.
Il a pu l'avoir un peu plus tard lorsqu'il croise la 304 dans la champignonnière. La question que l'on peut se poser est pourquoi serait il allé dans la champignonnière ? pour y déposer le pull ? y est il allé à pied ou en voiture ?
ou bien a t-il enterré le couteau lui-même
Citation :
4) Pourquoi Ranucci n'en parle-t-il jamais à Me Le Forsonney. Aux policiers, je le comprends: ils ne l'auraient pas cru. Mais à son avocat ?
Son avocat ne l'a vu qu'une ou deux fois aux Baumettes et plutôt rapidement. Comme je l'ai expliqué plus haut, l'avocat ne s'est pas beaucoup intéressé à ce couteau automatique sauf un peu avant l'audience en 76 lors du procès. C'était un peu tardif non ?
Citation :
Citation :
avouez que les écrits de M Fratacci sont troublants non ?
Je n'ai lu ni Fratacci, ni Grivel, ni Bouladou. Je ne connais pas leurs écrits. En revanche je connais bien ceux de Perrault.
Pourriez-vous me dire ce qu'a dit Fratacci. Je vous répondrai après.
Ni celui de Me le Forsonney, ça fait beaucoup. Pour Grivel, ça tombe bien car il n'a rien écrit sur l'affaire Ranucci.

Je vous l'ai déjà dit mais voilà ce qu'il écrit :
"On ne saurait donc retenir sa version des faits. D'autant que, comme le souligne le rapport du commissaire Gérard Alessandra, la découverte de deux couteaux et d'un fouet dans la malle de sa voiture permet de présumer quel sort pouvait être réservé à la victime même si l'on n'a pas de preuves qu'il s'en soit servi avant le meurtre.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 15:56 
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"On ne saurait donc retenir sa version des faits. D'autant que, comme le souligne le rapport du commissaire Gérard Alessandra, la découverte de deux couteaux et d'un fouet dans la malle de sa voiture permet de présumer quel sort pouvait être réservé à la victime même si l'on n'a pas de preuves qu'il s'en soit servi avant le meurtre.
Il faut éviter deux poids, deux mesures. Sinon, vous ne serez pas crédible.
Il ne faut pas choisir dans les écrits des uns et des autres les seuls éléments qui servent votre thèse. Il faut tout prendre, le pour et le contre. C'est cela l'objectivité.
Si vous dites que Me Le Forsonney a pu se tromper à propos du couteau, il faut admettre la même possibilité pour Fratacci.
Et aussi admettre que des témoignages recueillis 30 ans après peuvent être sujets à douter de leur authenticité. Les souvenirs des uns et des autres se sont un peu effacés, non ?
Pour en revenir au couteau.
A supposer que Fratacci dise la vérité, cela signifie que le VI de Ranucci est encore dans son coffre. Donc que le couteau de l'homme est aussi un VI qui ressemble à celui de Ranucci, au point que ce dernier aurait pu confondre avec le sien.
Vous voyez bien, chaque fois que vous émettez une hypothèse, il y a toujours quelque chose de nouveau qui cloche.
Ici, c'est encore une coïncidence impossible: deux couteaux identiques.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 16:09 
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"On ne saurait donc retenir sa version des faits. D'autant que, comme le souligne le rapport du commissaire Gérard Alessandra, la découverte de deux couteaux et d'un fouet dans la malle de sa voiture permet de présumer quel sort pouvait être réservé à la victime même si l'on n'a pas de preuves qu'il s'en soit servi avant le meurtre.
Il faut éviter deux poids, deux mesures. Sinon, vous ne serez pas crédible.
Il ne faut pas choisir dans les écrits des uns et des autres les seuls éléments qui servent votre thèse. Il faut tout prendre, le pour et le contre. C'est cela l'objectivité.
Si vous dites que Me Le Forsonney a pu se tromper à propos du couteau, il faut admettre la même possibilité pour Fratacci.
Et aussi admettre que des témoignages recueillis 30 ans après peuvent être sujets à douter de leur authenticité. Les souvenirs des uns et des autres se sont un peu effacés, non ?
Pour en revenir au couteau.
A supposer que Fratacci dise la vérité, cela signifie que le VI de Ranucci est encore dans son coffre. Donc que le couteau de l'homme est aussi un VI qui ressemble à celui de Ranucci, au point que ce dernier aurait pu confondre avec le sien.
Vous voyez bien, chaque fois que vous émettez une hypothèse, il y a toujours quelque chose de nouveau qui cloche.
Ici, c'est encore une coïncidence impossible: deux couteaux identiques.
mais non, pour moi il n'y a pas deux couteaux identiques, il n'y a qu'un seul couteau automatique, l'arme du crime.
Le vrai meurtrier, comme je vous l'ai dit sous forme d'hypothèse, a pu cacher l'arme du crime dans le coffre de la 304. Les deux couteaux dont parle Fratacci, ce sont l'opinel et le couteau automatique.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 16:23 
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mais non, pour moi il n'y a pas deux couteaux identiques, il n'y a qu'un seul couteau automatique, l'arme du crime.
Le vrai meurtrier, comme je vous l'ai dit sous forme d'hypothèse, a pu cacher l'arme du crime dans le coffre de la 304. Les deux couteaux dont parle Fratacci, ce sont l'opinel et le couteau automatique.
Vous voyez bien qu'il est difficile de vous suivre. Vous n'expliquez jamais rien.
Donc, le 5 juin, vers 18h00 (à Nice) ou le 5 juin, vers 23h00 à Marseille (faudra le préciser), les policiers mettent sous scellé le couteau automatique VI de l'homme.
C'est donc à partir de là que je suis curieux de connaître le cheminement de ce couteau. Depuis cet instant, jusqu'au moment où il se trouvera sur le bureau de la Juge, devant Ranucci.
Essayez de penser à tout, afin que je ne vous demande rien de plus.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 16:39 
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mais non, pour moi il n'y a pas deux couteaux identiques, il n'y a qu'un seul couteau automatique, l'arme du crime.
Le vrai meurtrier, comme je vous l'ai dit sous forme d'hypothèse, a pu cacher l'arme du crime dans le coffre de la 304. Les deux couteaux dont parle Fratacci, ce sont l'opinel et le couteau automatique.
Vous voyez bien qu'il est difficile de vous suivre. Vous n'expliquez jamais rien.
Donc, le 5 juin, vers 18h00 (à Nice) ou le 5 juin, vers 23h00 à Marseille (faudra le préciser), les policiers mettent sous scellé le couteau automatique VI de l'homme.
C'est donc à partir de là que je suis curieux de connaître le cheminement de ce couteau. Depuis cet instant, jusqu'au moment où il se trouvera sur le bureau de la Juge, devant Ranucci.
Essayez de penser à tout, afin que je ne vous demande rien de plus.
si vous n'arrivez pas à suivre, je n'y peux rien.
relisez les hypothèses que j'ai proposées. A partir du moment où je ne crois pas que Ranucci possédait un couteau automatique mais juste un opinel, soit :
- les gendarmes trouvent l'arme du crime (VI) le 5 juin dans la tourbe et les policiers le replantent dedans et font mine de le trouver le 6 grâce aux "aveux" de Ranucci.
soit :
- les policiers le trouvent le 6 juin dans le coffre de la 304 lors de la fouille minutieuse et vont le planter dans la champignonnière

Ce ne sont que des hypothèses, certes, mais je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 17:05 
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les policiers le trouvent le 6 juin dans le coffre de la 304 lors de la fouille minutieuse et vont le planter dans la champignonnière
Je reprends votre hypothèse 2, les policiers.
Je reviendrai sur votre hypothèse 1, les gendarmes.
Vous parlez de fouille minutieuse. Cela veut dire que l'homme a parfaitement dissimulé son couteau dans le coffre de la 304. Donc que Ranucci ne l'a pas vu non plus. Lorsque les policiers, sous la torture, lui font avouer qu'il a enfoui le couteau sous la tourbe, Ranucci ne sait pas qu'il s'agit d'un VI. Il doit penser logiquement qu'on lui parle de son Opinel. Mais alors, dans le bureau de la Juge, quand il voit ce couteau VI, inconnu de lui, sa réaction normale devrait être:
"Mais ce n'est pas mon couteau. Mon couteau, c'est un Opinel"
Mais non, ce couteau est le sien, il le reconnaît. Pas la peine de faire l'autruche.
N'allez pas me dire qu'il est dans la logique des aveux. Même si la Juge n'est pas tendre avec lui, il n'est plus sous la pression policière.
Je remarque que pour justifier que le couteau n'appartient pas à Ranucci, vous êtes obligé de dire que Me Le Forsonney se trompe. Vous êtes bien le premier innocentiste à mettre en doute l'honnêteté (ou la mémoire) de Me Le Forsonney, car moi, culpabiliste, j'ai toujours dit que cet homme était foncièrement intègre.
Maintenant que les policiers ont trouvé le couteau, continuez votre scénario.
Que se passe-t-il après. Ne vous contentez pas de la phrase "ils vont le planter dans la tourbe". Soyez précis, donnez les détails jusqu'au moment où les gendarmes le trouvent: nous serons donc le 6 juin.
Ce qui met déjà à mal l'hypothèse d'un couteau retrouvé le 5, comme certains le disent.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 18:11 
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les policiers le trouvent le 6 juin dans le coffre de la 304 lors de la fouille minutieuse et vont le planter dans la champignonnière
Je reprends votre hypothèse 2, les policiers.
Je reviendrai sur votre hypothèse 1, les gendarmes.
Vous parlez de fouille minutieuse. Cela veut dire que l'homme a parfaitement dissimulé son couteau dans le coffre de la 304. Donc que Ranucci ne l'a pas vu non plus. Lorsque les policiers, sous la torture, lui font avouer qu'il a enfoui le couteau sous la tourbe, Ranucci ne sait pas qu'il s'agit d'un VI. Il doit penser logiquement qu'on lui parle de son Opinel. Mais alors, dans le bureau de la Juge, quand il voit ce couteau VI, inconnu de lui, sa réaction normale devrait être:
"Mais ce n'est pas mon couteau. Mon couteau, c'est un Opinel"
Mais non, ce couteau est le sien, il le reconnaît. Pas la peine de faire l'autruche.
N'allez pas me dire qu'il est dans la logique des aveux. Même si la Juge n'est pas tendre avec lui, il n'est plus sous la pression policière.
Mais si, il est dans la logique et dans l'emprise psychologique des aveux. Il est conditionné pour répéter qu'il est coupable devant la juge. Je pense qu'il n'a plus la force ni le courage de contester quoique ce soit.
Il reconnait le crime donc il n'a plus d'autre choix que d'admettre que le couteau est l'arme du crime donc le sien.
C'est exactement ce qu'il explique dans son Récapitulatif. D'autres y sont passés avant et après lui, ils disent la même chose. Quand on a que 20 ans, même si on a toutes ses dents, ce n'est pas simple que ça de s'opposer à l'autorité. Par exemple, P Dills, avait à peine 17 ans et il a craqué face à la pression policière. G Seznec lui avait 40 ans passés, il n'a pas craqué mais à cet âge là on est plus fort mentalement.
Citation :
Je remarque que pour justifier que le couteau n'appartient pas à Ranucci, vous êtes obligé de dire que Me Le Forsonney se trompe. Vous êtes bien le premier innocentiste à mettre en doute l'honnêteté (ou la mémoire) de Me Le Forsonney, car moi, culpabiliste, j'ai toujours dit que cet homme était foncièrement intègre.
je n'ai pas dit qu'il n'était pas intègre, je dis qu'il a pu se tromper. Ou peut-être cherchait il un peu à se dédouaner ou à minimiser sa responsabilité dans la condamnation à mort de son client. Psychologiquement, il semble qu'il ait eu des difficultés à vivre avec cet échec. Il s'est rendu compte qu'il aurait peut-être du ou pu faire plus.
Citation :
Maintenant que les policiers ont trouvé le couteau, continuez votre scénario.
Que se passe-t-il après. Ne vous contentez pas de la phrase "ils vont le planter dans la tourbe". Soyez précis, donnez les détails jusqu'au moment où les gendarmes le trouvent: nous serons donc le 6 juin.
Ce qui met déjà à mal l'hypothèse d'un couteau retrouvé le 5, comme certains le disent.
non il y a deux hypothèses différentes, c'est soit l'une soit l'autre donc l'une ne peut être mise à mal par l'autre. Attention, les deux peuvent aussi être fausses.

si l'hypothèse de la découverte du couteau dans le coffre de la 304 par les policiers est la bonne, la question que l'on peut se poser est pourquoi ne l'ont ils pas montré à Ranucci au moment des aveux ?
- Soit ils l'ont découvert après la rédaction des aveux donc trop tard pour changer la version, alors ils décident d'aller l'enterrer dans un endroit où il n'y a aucune contestation possible sur sa présence, la champignonnière.
- soit ils le découvrent un peu avant le début des aveux mais ont pensé que l'on pourrait trouver un peu énorme que le meurtrier ait gardé non seulement son pantalon taché de sang mais aussi l'arme du crime dans son coffre. Le pantalon passe encore, mais l'arme du crime, ça fait beaucoup. Ils choisissent la version du couteau caché par le meurtrier.
Un policier va sur place et enterre le couteau dans la champignonnière. A 17h30, les gendarmes sont sur place et commencent les recherches et découvrent le couteau non pas sur les indications précises de Ranucci puisqu'il est chez le médecin et ensuite chez la juge, mais grâce aux policiers qui eux savent où il se trouve et qui sont en contact permament avec les gendarmes qu'ils renseignent.

Je n'exclue pas l'hypothèse que Ranucci ait pu trouver ce couteau lui-même le 3 juin dans son coffre déposé là par le meurtrier et la lame étant tachée de sang qu'il ait décidé de l'enterrer dans la tourbe pensant que personne ne pourrait le trouver dans un tel endroit.

Il y en a une, la plus grave de toutes, c'est l'introduction d'un faux couteau par les policiers qu'ils vont faire passer pour l'arme du crime tellement ils étaient convaincus de la culpabilité de Ranucci.

J'admets que l'on peut trouver des faiblesses dans chacune des hypothèses mais les conditions de la découverte du couteau sont tellement contestables que l'on peut penser qu'il s'est passé quelque chose d'inavouable.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 18:38 
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Un policier va sur place et enterre le couteau dans la champignonnière. A 17h30, les gendarmes sont sur place et commencent les recherches et découvrent le couteau non pas sur les indications précises de Ranucci puisqu'il est chez le médecin et ensuite chez la juge, mais grâce aux policiers qui eux savent où il se trouve et qui sont en contact permament avec les gendarmes qu'ils renseignent.
Je vous ai demandé d'être précis.
-A quelle heure le policier va-t-il à la champi ?
-Quelle justification de sa présence peut-il donner aux gendarmes ?
Car il y en a des gendarmes à la champi ! En nombre ! Un policier ne peut intervenir que sur commission rogatoire.
A ce moment, sur les lieux, ce sont les gendarmes qui sont territorialement compétents.
-Comment fait le policier pour enterrer le couteau sans qu'on le voie.
-Quand est-il rentré à Marseille ?
-Pourquoi les gendarmes mettent-ils 1h3/4 pour trouver ce couteau alors que les policiers savent très bien où il faut chercher ? Ne me dites pas que ce serait pour faire durer le plaisir. Il suffit aux policiers de dire:
"Cherchez dans le tas de tourbe, à l'entrée du chemin qui mène à la galerie. Vous verrez, il y a une construction juste à côté"
Si c'est Ranucci qui explique où se trouve le couteau, les policiers ont tout intérêt, pour rendre ses aveux crédibles, à ce que ce couteau soit retrouvé le plus vite possible.
La meilleure preuve de ce que j'avance c'est que, justement, les innocentistes utilisent cet argument du temps mis (1h3/4) pour justifier que les aveux ne pouvaient qu'être "extorqués".
Voyez-vous, chaque fois que vous proposez quelque chose, il y toujours un "os dans le potage".
La construction d'un scénario innocentiste est du domaine de l'utopie.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 18:57 
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Un policier va sur place et enterre le couteau dans la champignonnière. A 17h30, les gendarmes sont sur place et commencent les recherches et découvrent le couteau non pas sur les indications précises de Ranucci puisqu'il est chez le médecin et ensuite chez la juge, mais grâce aux policiers qui eux savent où il se trouve et qui sont en contact permament avec les gendarmes qu'ils renseignent.
Je vous ai demandé d'être précis.
-A quelle heure le policier va-t-il à la champi ?
-Quelle justification de sa présence peut-il donner aux gendarmes ?
Car il y en a des gendarmes à la champi ! En nombre ! Un policier ne peut intervenir que sur commission rogatoire.
A ce moment, sur les lieux, ce sont les gendarmes qui sont territorialement compétents.
-Comment fait le policier pour enterrer le couteau sans qu'on le voie.
-Quand est-il rentré à Marseille ?
-Pourquoi les gendarmes mettent-ils 1h3/4 pour trouver ce couteau alors que les policiers savent très bien où il faut chercher ? Ne me dites pas que ce serait pour faire durer le plaisir. Il suffit aux policiers de dire:
"Cherchez dans le tas de tourbe, à l'entrée du chemin qui mène à la galerie. Vous verrez, il y a une construction juste à côté"
Si c'est Ranucci qui explique où se trouve le couteau, les policiers ont tout intérêt, pour rendre ses aveux crédibles, à ce que ce couteau soit retrouvé le plus vite possible.
La meilleure preuve de ce que j'avance c'est que, justement, les innocentistes utilisent cet argument du temps mis (1h3/4) pour justifier que les aveux ne pouvaient qu'être "extorqués".
Voyez-vous, chaque fois que vous proposez quelque chose, il y toujours un "os dans le potage".
La construction d'un scénario innocentiste est du domaine de l'utopie.

la construction d'un scénario culpabiliste qui arrive a reprendre tous les éléments du dossier et en faire une séquence rèaliste est totalement du domaine utopique aussi !


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Message non luPosté :28 mars 2014, 19:16 
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Un policier va sur place et enterre le couteau dans la champignonnière. A 17h30, les gendarmes sont sur place et commencent les recherches et découvrent le couteau non pas sur les indications précises de Ranucci puisqu'il est chez le médecin et ensuite chez la juge, mais grâce aux policiers qui eux savent où il se trouve et qui sont en contact permament avec les gendarmes qu'ils renseignent.
Je vous ai demandé d'être précis.
-A quelle heure le policier va-t-il à la champi ?
vous pensez bien qu'ils s'arrangent pour y aller avant que les gendarmes ne soient sollicités par les policiers eux-mêmes pour s'y rendre.
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-Pourquoi les gendarmes mettent-ils 1h3/4 pour trouver ce couteau alors que les policiers savent très bien où il faut chercher ? Ne me dites pas que ce serait pour faire durer le plaisir. Il suffit aux policiers de dire:
"Cherchez dans le tas de tourbe, à l'entrée du chemin qui mène à la galerie. Vous verrez, il y a une construction juste à côté"
dans le POR, on peut lire : "« Les gendarmes demandaient tout le temps des précisions, nous dira M. Guazzone : " Où il est, ce couteau? " Là-bas, à Marseille, ça répondait : " Cherchez par ici ", " Cherchez par là ". Je finissais par croire qu'ils ne le trouveraient jamais... »
Les abords broussailleux du chemin de terre ont été ratissés en vain. Il y a déjà plus d'une heure que le capitaine Gras et ses hommes ont commencé leurs recherches.
"

Il faut vous rappeler qu'ils n'ont pas commencé les recherches devant le tas de tourbe mais dans un endroit éloigné. Les policiers attendaient le retour du policier qui a caché le couteau et ne pouvaient donc pas renseigner les gendarmes précisément et immédiatement sur l'endroit où était le couteau.
Les gendarmes ont commencé à s'impatienter au bout d'une heure je crois et demandent des renseignements précis aux policiers qui pourront alors le faire au retour du policier vers 19h00 et les gendarmes le trouvent vers 19h30. Impeccable, ni vu ni connu !


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Message non luPosté :28 mars 2014, 19:18 
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la construction d'un scénario culpabiliste qui arrive a reprendre tous les éléments du dossier et en faire une séquence rèaliste est totalement du domaine utopique aussi !
Ah bon ? vous en êtes persuadé ?
Pourtant, il est très simple le scénario culpabiliste. Il ne fait intervenir ni homme au POR, ni couteau n'appartenant pas à Ranucci, ni ivresse, ni évanouissement, ni forfaiture d'un couteau planté par les policiers puis retrouvé après un temps fou par des gendarmes. Le scénario culpabiliste ne fait appel à aucune coïncidence bien improbable, ni à aucune hypothèse plus ou moins farfelue.
Le scénario culpabiliste s'écrit, ne vous déplaise, en quelques lignes. Il ne fait pas appel à un caniveau, ni à des socquettes, ni à des argeras coupés "de fraîche date", ni à une fillette qui aurait échappé à son ravisseur, ni à une substitution de voiture à l'aplomb du Lieu du crime, ni à une visite à Allauch, ni à un accident de cyclomoteur, ni au témoignage tardif d'une tante....... etc.
En revanche, j'ai nettement l'impression que vous inversez imprudemment les rôles car c'est bien le scénario innocentiste qui a besoin de tout ce que j'ai énuméré ci-dessus.
Quant à votre scénario, il tarde beaucoup à venir: depuis mars 2013, à trois, ça fait un peu longuet, non ?
J'ai aussi la nette impression que vous ne faites pas recette auprès des innocentistes.


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Message non luPosté :28 mars 2014, 19:32 
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la construction d'un scénario culpabiliste qui arrive a reprendre tous les éléments du dossier et en faire une séquence rèaliste est totalement du domaine utopique aussi !
Ah bon ? vous en êtes persuadé ?
Pourtant, il est très simple le scénario culpabiliste. Il ne fait intervenir ni homme au POR, ni couteau n'appartenant pas à Ranucci, ni ivresse, ni évanouissement, ni forfaiture d'un couteau planté par les policiers puis retrouvé après un temps fou par des gendarmes. Le scénario culpabiliste ne fait appel à aucune coïncidence bien improbable, ni à aucune hypothèse plus ou moins farfelue.
Le scénario culpabiliste s'écrit, ne vous déplaise, en quelques lignes. Il ne fait pas appel à un caniveau, ni à des socquettes, ni à des argeras coupés "de fraîche date", ni à une fillette qui aurait échappé à son ravisseur, ni à une substitution de voiture à l'aplomb du Lieu du crime, ni à une visite à Allauch, ni à un accident de cyclomoteur, ni au témoignage tardif d'une tante....... etc.
En revanche, j'ai nettement l'impression que vous inversez imprudemment les rôles car c'est bien le scénario innocentiste qui a besoin de tout ce que j'ai énuméré ci-dessus.
Quant à votre scénario, il tarde beaucoup à venir: depuis mars 2013, à trois, ça fait un peu longuet, non ?
J'ai aussi la nette impression que vous ne faites pas recette auprès des innocentistes.
ce dossier de m.... comme dirait un juge d'instruction celebre pue le complot a plein nez!
et nous auront encore beaucoup de choses a dire!
nous sommes dans le camp de la vérité et donc ni culpabilistes et ni innocentistes !


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Message non luPosté :28 mars 2014, 19:37 
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Enregistré le :19 oct. 2013, 18:12
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Les gendarmes ont commencé à s'impatienter au bout d'une heure je crois et demandent des renseignements précis aux policiers qui pourront alors le faire au retour du policier vers 19h00 et les gendarmes le trouvent vers 19h30. Impeccable, ni vu ni connu !
J'en étais sûr.
Vous êtes impayable. Voilà pourquoi je vous demandais les heures d'arrivée à la champi et du retour à l'Evêché du policier ripou !
Si je vous suis bien. Pour valider votre "scénario" (qui n'en est pas un car vous ne racontez pas les évènements dans l'ordre où ils se passent: chaque fois, il faut vous tirer les vers du nez), vous avez besoin:
1) D'un homme qui cache son couteau dans le coffre de Ranucci, sans que ce dernier
s'en rende compte.
2) Quelle chance, en cachant le couteau, cet homme a-t-il de faire accuser Ranucci ?
strictement aucune puisque rien ne relie Ranucci au crime, à moins :
3) D'accepter l'arrêt de Ranucci à l'aplomb et que ce soit cet homme qui aurait
dialogué avec les Aubert. Sauf que l'homme ne pouvait pas savoir que Ranucci se
rendrait à la champi. Si c'était pour y cacher le POR, il aurait été plus intelligent de
le cacher dans le coffre de Ranucci, comme il a fait pour le couteau, s'il voulait le
faire accuser.
4) Vous avez besoin d'une forfaiture policière, à savoir la dissimulation par un
policier du couteau dans le tas de tourbe.
Ne trouvez-vous pas que cela fait un peu très beaucoup ?


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