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Message non luPosté :20 mars 2009, 10:50 
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Ce n’est pas ce que tu avances là, qui me faire douter de la véracité des propos de Ranucci aux psys. Ce qui me gêne, parce qu’il y a quand même quelque chose qui me gêne, c’est qu’à la lecture du rapport des psys, on a la certitude qu’ils ont à leur disposition, non seulement les aveux de Ranucci, mais la quasi-totalité du dossier.
Et ce qui me gêne le plus, c’est cela :
(image extraite des notes manuscrites des psys)
Si tu lis ce que je lis……………………………..
Je pense avoir enfin déchiffré la 3ème ligne.
Si c'est bien ça, je comprends pourquoi j'ai eu autant de mal à comprendre.
Il y a un telle opposition entre cette 3 ème ligne et ce qui précède ...
Et toujours si c'est bien ça, je suis sidéré que tu puisses encore accorder un quelconque crédit à cette histoire d'interpellation qui selon moi n'a jamais existé.
Je fais la différence entre l’interpellation et la réponse de Ranucci.
Seuls les Aubert savent si l’Alain a interpellé Ranucci.
Pour la réponse de Ranucci c’est autre chose.
Le rapport des psys laisse entendre que Ranucci aurait répondu.
Depuis que j’ai décrypté la 3eme ligne de l’extrait des notes des psys, bien évidemment, j’ai des doutes quant au contenu du rapport des psys.


Je crois que le sujet est important, alors j’ouvre un fil pour cela(où il faut).

Pour le reste, je ne t'oublie pas.


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Message non luPosté :20 mars 2009, 11:17 
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Merci Bernard.
Moi non plus je ne t'oublie pas, j'ai encore quelques'uns de tes posts auxquels je suis en train de réfléchir.
C'est pour bientôt.

_________________
Argumenter avec les imbéciles, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon.
D'abord, le pigeon va renverser les pièces et chier sur l'échiquier.
Puis, il se pavanera comme s'il avait gagné la partie.


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Message non luPosté :21 mars 2009, 22:01 
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Arlaten :
Je pars du principe que si Ranucci s’est arrêté au bord de la route, c’est qu’il a pu constater, dans son rétroviseur, qu’il n’était pas suivi, et qu’il s’imaginait qu’il n’allait pas l’être.

Henri :
C'est une possibilité, mais ce n'est pas la seule.
En fait, je dirais plutôt qu'il s'agit d'une condition d'arrêt et pas d'une cause d'arrêt.
Si Ranucci voit une voiture arriver dans le rétroviseur, il ne va pas prendre le risque de s' arrêter quel que soit l' état de la 304 ... à moins d'y être inévitablement contraint, mais alors ... la scène n'est plus du tout la même ...

Dans le cadre de ce que nous connaissons, je trouve plus réaliste d'attribuer l'arrêt à la crevaison ou à la vision du chemin ... que Ranucci a emprunté.


Arlaten :
Je vois une différence notable de comportement entre le Ranucci qui s’arrête au bord de la route et celui qui ne referme pas la barrière. Il faut donc croire qu'entre ces deux moments, les informations dont il disposait, n'étaient pas les mêmes.

Henri :
Il n'y a de différence notable que si effectivement les données changent.
Mais Ranucci peut adopter exactement le même comportement si la cause est identique pour les deux actions.
La crevaison (ou la panne), l'imminence de la crevaison (ou de la panne) supposée par Ranucci et la vision d'une échappatoire sont 3 possibilités incontournables puisque ce sont 3 réalités (pratiquement) incontestables.

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Argumenter avec les imbéciles, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon.
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Message non luPosté :21 mars 2009, 22:12 
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Citation :
Si Ranucci avait eu la (quasi) certitude d'avoir été vu en train de s'enfuir dans la colline et rien d'autre, il aurait autant de raisons de dissimuler la chose.
Donc, tu ne peux pas en déduire la réalité de l'interpellation.

Bien sûr, je suis d’accord. Cela veut dire aussi que, si nous arrivons à prouver que les psys ont inventé la reconnaissance de l’interpellation par Ranucci,

Il n'est pas du tout question d'une invention des psys mais d'un élément qui est sorti le 6 juin au milieu d'un ensemble d'impossibilités constitutives des témoignages à charge de cette journée.
Devant l'"autorité mentale" que représentent les psys, Ranucci convaincu qu'il est o-bli-ga-toi-re-ment coupable se plie à l'exigence de rationnalité de son esprit en ressortant cet élément qui selon toute vraisemblance fait partie de ce qui l'a fait craquer.
Citation :
cela ne signifiera pas pour autant, que l'interpellation et la réponse de Ranucci, n’a pas eu lieu.
ethink en quoi cela signifierait-il que l'interpellation et la réponse aient eu lieu ?

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Message non luPosté :21 mars 2009, 22:18 
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Citation :
Citation :
De quand date cette révélation aux psys ?

Tu fais vraiment une fixation sur un point qui ne nous apporte rien.

Ce n'est pas moi qui attache de l'importance à un élément non significatif pour les raisons que j'ai expliquées.
Je ne vois donc pas bien où je ferais une fixation.
Citation :
Je t’ai déjà dit :
Citation :
D’abord, je te rappelle que la question était de savoir si les Aubert avaient pu apercevoir Ranucci.
J’ai donné des éléments qui me laissent penser que c’est le cas.

L’histoire de l’altercation n’est qu’un élément de plus.
De mon côté, j'ai donné des raisons de penser le contraire.
Citation :
L’histoire de la reconnaissance de l’altercation par Ranucci, devant les psys pourrait à elle seule, confirmé le fait que les Aubert avaient bien pu apercevoir Ranucci, mais elle n’est en rien indispensable.
Certainement pas dans la mesure où, en plus de tout ce que j'ai argumenté dans le sens contraire, je ne vois pas comment une personne pourrait avouer une chose dont elle ne se souvient pas.
Je pense que tu vois ce que je veux dire ...

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Message non luPosté :21 mars 2009, 23:25 
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Citation :
Citation :
C'est pourtant tellement évident de relever ces informations.

Ce qui était important, c’était de ramener le numéro d’immatriculation de la voiture. Aubert l’a fait.

Si la voiture avait été volée, l'immatriculation n'aurait pas servi à grand chose.
Mais soit, admettons.
Dans ce cas, pourquoi interpeller Ranucci, pourquoi s'approcher de la voiture si la plaque suffit ?

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Message non luPosté :23 mars 2009, 00:27 
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Arlaten :
Le fait qu’il y ait eu ce camion, ne « charge » pas Ranucci, bien au contraire.
La "folle poursuite" racontée par les Aubert, ne colle pas avec la présence du camion. Aubert lui, l'a compris. Il n'a pas parlé du camion.

Henri :
Tu veux dire par là que le camion aurait emprunté la RN8bis ?


Arlaten :
Justement, seule la présence du camion, permet de quantifier le retard des Aubert sur Martinez (sur l’accident).

Henri :
Non, ça ne suffit pas.
Pour quantifier le retard d'Aubert sur Martinez, il faut cumuler le retard du camion sur Martinez et celui d'Aubert sur le camion.


Arlaten :
Tu fixe à une minute l’arrivée des Aubert. Tu le fait à partir de quoi, si nul ne sait à quelle distance se trouvaient les Aubert.

Henri :
Je me base sur ce que déclare Martinez à propos de l'arrivée des Aubert : il parle de "... quelques minutes ..."
Si le mot "quelques" veut dire quelque chose, le minimum, c'est deux minutes.
Comme je suis gentil et prudent, je coupe la poire en deux et je garde une minute.
Ca laisse quand même deux minutes d'avance à Ranucci lorsqu'il se trouve à proximité de la barrière.
Même si je coupe de nouveau la poire en deux, il reste encore une minute d'avance.
Je doute fort que Ranucci roule 1 minute pour parcourir 1400 mètres et ensuite passe la même durée de 1 minute à comtempler son pneu arrière-gauche, le temps que les Aubert arrivent ...
Et j'ai fait deux concessions ....

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Message non luPosté :24 mars 2009, 09:25 
Citation :
Citation :
Citation :
- que sur cette même pièce Ranucci s'est complètement volatilisé sur la RN8bis
C’est vrai, mais je ne tire rien de cette non information.
Une non information !?
Nous n'en savons rien.
C'est une supposition arbitraire.
Comme de dire qu'un tapissage négatif n'a aucune valeur.
Tu fais bien allusion au fait que dans la déposition de Martinez, il n’est pas fait état du conducteur de la voiture en fuite, lorsque celle-ci est arrêtée en bordure de la RN8bis.
C'est que l'on appelle un « non dit » et pour moi, c'est bien une non information.

Je ne vois pas le rapport avec un tapissage négatif qui n’aurait aucune valeur. Un tapissage, même négatif, c’est une information.


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Message non luPosté :24 mars 2009, 09:27 
Citation :
Si les Aubert ont vu Ranucci et si Alain Aubert lui a parlé, c'est sur le dépôt de plainte que ça doit figurer, parce que ça fait partie du délit de fuite.
En quoi, ces informations sont-elles nécessaires à la recherche de l’individu qui a causé l’accident et pris la fuite ? Elles n’apportent rien de plus.
Citation :
Jusqu'à preuve du contraire, le dépôt de plainte de Martinez atteste que les Aubert ont vu une 204 immatriculée ... et rien d'autre.
Une peugeot 204 coupé gris métallisé, avec les portières avant et arrière gauche enfoncées.
Il y a comme une erreur quelque part.

Le dépôt de plainte de Martinez donne aussi un N° d’immatriculation. Il se trouve, que le propriétaire de la voiture qui correspond à ce numéro, a lui un coupé Peugeot 304 et qu’il reconnaît que le 3 juin il a bien eu, avec cette voiture, un accident au carrefour de la Pomme.
Est-ce que tu crois vraiment que Martinez a percuté une ………………..204 ?
Je suis sûr que non.
Citation :
Citation :
Ranucci sait qu’il a eu un accident. Cela est évident. Mais impossible pour lui de savoir quel est le problème technique qu’il a sur sa voiture, sans s’arrêter pour constater.
Pas besoin d'etre sorti de Polytech pour comprendre que la tole est froissée, qu'elle frotte contre la roue et que c'est ça qui cause ce boucan d'enfer.
Qu’il ait une idée, c’est une chose. Qu’il ait une certitude en est une autre.
Citation :
Nul besoin de s'arreter pour le constater, surtout que la priorité pour Ranucci est d'échapper à d'éventuels poursuivants.
Je pense que si, parce que c’est ce que j’aurais fait dans un cas pareil. Il fallait se rendre compte exactement de ce qui se passait et éventuellement d’y remédier.
Les poursuivants?.... ben justement pendant « quelques minutes »,comme tu le soutiens, il n’y en a pas eu. C’est d’ailleurs pour cela qu’il (Ranucci) s’est arrêté.


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Message non luPosté :24 mars 2009, 09:32 
Citation :
Citation :
La configuration des lieux rend cette hypothèse impossible.
La barrière est en retrait dans le chemin et pour la voir, il faut pratiquement être à l’aplomb du chemin.
De grace, ne jouons pas sur les mots.
Je te fais totalement confiance pour la configuration, mais franchement qu'est-ce que ça change à mon propos ?
Ce n'est pas une barrière que Ranucci cherche mais un chemin pour se mettre hors de vue.
Que la barrière soit en retrait ne change rien.
Justement, je faisais réponse à ton « propos » :
Citation :
2) le fait de voir la barrière de la deuxième entrée à un moment où Ranucci commence à se dire qu'il faudrait bien quitter la nationale parce que le pneu risque d'éclater
Tu parles bien d’un fait : Ranucci voit la barrière.

Si Ranucci a vu la barrière, il a bien vu qu’elle était en retrait. Là, il est évident que pour se mettre hors de vue, il valait mieux s’engager dans le chemin, jusqu’à la barrière, plutôt que de s’arrêter sur le bord de la route.

Je ne parle que de faits et je me demande bien où tu as pu voir un « jeu de mot » ?
Citation :
Citation :
Si, en roulant à faible allure (à cause du bruit), Ranucci a vu la barrière, il a pu la dépasser légèrement. Dans ce cas là, il lui suffisait de reculer pour entrer dans le chemin. En s’avançant jusqu’à la barrière, sa voiture était moins visible que de rester arrêter sur le bord de la route.
A part l'allure et la cause ... c'est une des deux possibilités que je citais.
Je place c’est événement……………….après le départ des Aubert
Citation :
Par ailleurs, le fait que la barrière soit en retrait confirme la peur de Ranucci et sa motivation principale d'échapper à d'éventuels poursuivants.
Là, je ne vois pas bien le rapport.
Citation :
Sinon, pourquoi passer la barrière alors qu'il a la place pour changer sa roue ?
Pourquoi s'engager si loin s'il a été interpellé et n'a donc plus rien à craindre ?
Parce que justement, il a vu cette voiture s’arrêter deux fois, peut être même qu’il l’a vu faire le demi tour. Qu’à partir de là, il est envisageable que cette voiture, qu’il a vu repartir vers le croisement, va revenir ?


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Message non luPosté :24 mars 2009, 09:42 
Citation :
Citation :
Je remarque, au passage, que tu donnes deux raisons à l’arrêt, qui ne tiennent pas compte d’une même situation initiale, puisque dans un cas la roue est crevée et dans l’autre cas le pneu risque d’éclater.
Je dirai même que ces situations sont contraires.
En quoi la même situation initiale empêche-t-elle l'une ou l'autre cause de se produire ?
Rien à voir, ni avec ce que j’ai écrit, ni avec ce que tu as écrit.

Tu as écrit :
Pour moi il y a deux raisons possibles à l'arrêt :
Citation :
1) la crevaisson du pneu, c'est évident
2) le fait de voir la barrière de la deuxième entrée à un moment où Ranucci commence à se dire qu'il faudrait bien quitter la nationale parce que le pneu risque d'éclater
Tu donnes deux raisons (2 causes), le pneu crevé et le pneu qui risque d’éclater.
Ces deux causes produisent un seul et même effet : l’arrêt de Ranucci

Ce qui peut se lire autrement :
Ranucci s’arrête parce que le pneu est crevé
et
Ranucci s’arrête parce que le pneu n’est pas crevé (il risque d’éclater).
Citation :
Qu'y a-t-il de si extraordinairement incroyable à ce que Ranucci s'arrête à cause d'une crevaison qui est avérée et difficilemment imaginable à un autre moment et à un autre endroit ?
Non, là je ne suis pas d’accord. La crevaison (le 3 juin 74) n’est pas avérée du tout. Ranucci a bien remplacé la roue arrière gauche, mais cela ne permet pas de dire que la roue était complétement dégonflée (donc crevée) au moment où il l'a changée.
Je ne crois pas avoir écrit quelque chose qui puisse laisser penser que je considérais comme incroyable, le fait que Ranucci ait pu s'arrêter à cause d'une crevaison.

Citation :
Qu'y a-t-il d'absolument invraisemblable à ce que Ranucci voie ce chemin et décide de s'y engager ?
Là non plus, je ne crois pas avoir écrit quelque chose qui puisse laisser penser que je considérais comme invraisemblable que Ranucci voie ce chemin et décide de s'y engager.

Citation :
On a trop souvent tendance à oublier que Ranucci vient de passer par cette route en sens inverse et qu'il a pu remarquer l'un ou l'autre chemin.
D'abord, dans ce sens, le chemin de la deuxième champignonnière est bien moins visible que celui de la première, et puis, si Ranucci avait "mémorisé" le moindre chemin ou route qui lui aurait permis de quitter la nationale, ben il ne se serait pas arrêté............sur la nationale.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :24 mars 2009, 09:44 
Citation :
Citation :
Citation :
Citation :
J’ai bien pris soin de marquer que les Aubert avaient pu venir à proximité de la 304. En disant cela, je n’écarte pas la possibilité que les Aubert soient resté en retrait.
Tu as quand même bien dit "Je prends aussi pour vrai, le fait que les Aubert « soient venus à proximité » de la 304" ?
Dans ce cas là, de l’endroit où ils étaient, s’ils ont été en mesure de lire une plaque minéralogique, ils étaient tout aussi capables d’apercevoir un bonhomme.
Et dans ces conditions, étaient-ils capables aussi d'interpeller Ranucci ?
Capables de l’interpeller certainement.
Mais de là à savoir si Ranucci a pu les entendre…………………


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 Sujet du message :
Message non luPosté :24 mars 2009, 09:47 
Citation :
Citation :
Les deux hypothèses que tu avances, ont une grosse faille. Elles ne reposent sur rien. Des hypothèses comme cela, il est possible d’en inventer à foison.
Pourquoi ne pas dire que les Aubert ont juste dépassé le premier virage, ou qu’ils ont fait demi-tour au chemin de la Doria ?
Je te renvoie à tout ce que j'ai écrit sur le dépôt de plainte de Martinez,la manière dont les recherches se passent, en particulier le 5 juin, les scenarii rocambolesques du 6 juin, les constatations de la reconstitution, les "révélations" ultérieures des "témoins", etc ...
Mais bon, je ne peux pas t'empêcher de dire que cela ne représente rien.
Mais pour ma part, je ne suis pas prêt à croire des hypothèses basées sur un rapport d'expertise arbitraire alimenté par des aveux incohérents et des témoignages contradictoires et mensongers.
Pourquoi me renvoyer à l’ensemble de « ton œuvre », alors que je ne parle que des deux hypothèses bien précises que tu as évoquées :
Citation :
Impossible de contredire l'hypothèse que les AUbert s'arretent à distance suffisante pour relever la plaque et rien de plus.
Idem pour l'hypothèse qu'ils aient renoncé à la "poursuite", par exemple en faisant demi-tour dans le virage en épingle.
Citation :
Citation :
Et puisque tu avances, l’impossibilité de certitude, comment, sur ces hypothèses sans fondement, pourrait-il y avoir possibilité de certitude ?
Tu généralises mon propos, alors qu'il ne concernaient que tes certitudes ... hypothétiques, selon moi, pour toutes les raisons que j'ai déjà données.
Et non, c’est toi qui « généralise », je ne parle que des deux « petites » hypothèses que tu as formulées et que je te rappelle à nouveau:
Citation :
Impossible de contredire l'hypothèse que les AUbert s'arretent à distance suffisante pour relever la plaque et rien de plus.
Idem pour l'hypothèse qu'ils aient renoncé à la "poursuite", par exemple en faisant demi-tour dans le virage en épingle.
Comment, sur ces hypothèses, peut-il y avoir possibilité de certitude, puisqu elles n’ont pas de fondement ?


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 Sujet du message :
Message non luPosté :24 mars 2009, 09:48 
Citation :
Citation :
Et ce serait quoi ce danger potentiel, que les Aubert auraient pu imaginer et qu’ils auraient caché ?
Celui auquel on peut s'attendre à priori de la part d'une personne qui réagit comme l'a fait Ranucci dans les conditions qu'on connaît.
Devant un type qui prend la fuite de cette façon, les Aubert peuvent penser qu'il s'agit d'un véhicule volé, que le type risque de les agresser s'ils s'approchent trop et peut-être même peuvent-ils penser qu'il est armé.
Que les Aubert aient imaginé qu’il s’agissait d’une voiture volée, je n’ai pas beaucoup de doute là-dessus, mais qu’ils aient pu se sentir menacé par un type qui fuit, non.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :24 mars 2009, 09:52 
Citation :
Citation :
L’histoire de l’altercation n’est qu’un élément de plus.
L’histoire de l’altercation est évoquée par les deux Aubert. Mais, je suis d’accord, nous ne pouvons faire confiance ni à l'un, ni à l'autre.
Je ne sais pas si on a bourré le crâne de Ranucci avec cette histoire,
La probabilité est néanmoins très forte qu'il en soit ainsi au moment où Mme Aubert "fait craquer" Ranucci dans des conditions qui resteront sans doute à jamais confidentielles et suspectes.
Je l'entends d'ici : "on vous a vu, mon mari vous a interpellé, vous lui avez répondu".
L’histoire que j’évoque, c’est l’altercation et la réponse de Ranucci. Donc le bourrage de crâne que je ne vois pas certain, c’est celui exercé, par les psys, sur Ranucci.
Je ne doute pas un seul instant qu’ailleurs (à l’Evéché ou chez la juge) le Ranucci ait été « préssurisé ».
Citation :
toujours est-il qu’il n’en a jamais parlé au cours des aveux passés devant les policiers ou devant la juge.
Non, ça c’est moi qui l’ai dit. Ce n’est pas Ranucci.
Citation :
Citation :
toujours est-il qu’il n’en a jamais parlé au cours des aveux passés devant les policiers ou devant la juge.
Ca me semble tout à fait normal que ni les policiers ni la juge, pour bétonner l'accusation, n'insistent pour mettre cette déclaration dans la bouche de Ranucci.
Ranucci nie avoir vu les Aubert (Je n'ai même pas remarqué que j'étais poursuivi par une voiture.) alors pour, comme tu dit, pour bétonner l’accusation, il aurait fallu lui faire avouer la réponse à l’altercation. Comme je ne doute pas un seul instant que les policiers « avaient les moyens de le faire parler », s’il n’en est pas fait état dans les aveux aux policiers, c’est que ceux qui interrogent Ranucci ne savent pas ce que les Aubert ont dit à d’autres policiers. Les auditions aillant eu lieu en même temps.
Citation :
Les recherches qui ont conduit à la découverte du corps ont été menées comme si les Aubert n'avaient jamais existé.
Même l'appel de Martinez du 5 juin n'évoque aucun rôle des Aubert.
Je suis totalement d’accord avec ça.
Le déclenchement des recherches est du à l’appel de Martinez à la gendarmerie de Greasques.
Pour ces gendarmes, Martinez est la troisième personne qui en quelques heures leur parle d’un même événement qui c’est produit dans leur zone de compétence et qui peut avoir un lien avec l’enlèvement de Marseille.
Avec les témoignages de Martinez et de Guazzone, les gendarmes savent que l’individu a « évolué » entre le carrefour de la Pomme et la champignonnière. C’est pour cela que les recherches vont commencées de ces deux endroits.
Ils savent aussi par Martinez que l’individu s’est arrêté quelque part sur la RN8bis, mais ils ne savent pas où. Et ce n’est pas l’appel d’Aubert qui va mieux les renseigner. Ils auraient commencé les recherches ailleurs.


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