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Bonjour,
Je ne sais pas qui vous a dit cela, mais l'autopsie affine énormément les premières constatation. L'heure et le jour du décès sont en plus, la première chose qu'un légiste doit mentionner.
D'abord, il y a le "coup d'oeil" du légiste sur la scène de crime.
La, il est essentiel de mesurer la température centrale du cadavre aussi bien que celle de l’environnement (c’est-à-dire la température de l’air ambiant). Les deux mesures doivent être réalisées au même moment avec le même instrument, et l’heure de la mesure doit être notée avec précision. Un corps refroidit par étapes et selon le milieu où il se trouve.
Viennent les les lividités cadavérique qui, outre le fait qu'elles peuvent indiquer si le corps a été déplacé, permettent d'indiquer une fouchette dans l'horaire. Et beaucoup d'autres choses comme le début de putéfaction, la présence d'insectes etc.
Personnellement, ce qui me "gêne", c'est que, même si vous voulez que l'on écarte l'autopsie et l'analyse du bol alimentaire, il n'en demeurent pas moins que les analyses précitées pouvaient indiquer une date et peut-être un jour liés au meurtre. Or rien, absolument rien dans le rapport médical ne donne ces précisions. Ce qui signifie que l'on a bel et bien "étudié" le corps de Marie-Dolores, mais raté l'essentiel......
Je disais simplement que j'avais lu cela quelque part et aimerais bien me souvenir où parce que cela pourrait être significatif de savoir qui a prétendu cela.
Je n'ai jamais dit que je trouvais normal que l'heure de la mort (ou tout au moins une fourchette) ne soit pas obligatoirement indiquée dans un rapport d'autopsie !