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Si effectivement, les gendarmes avaient su de manière certaine qu'il y avait un enfant, sans doute auraient ils envoyé un escadron pr fouiller comme tu dis les fourrés. Mais s'ils ne le savaient pas, c'est peut être que les Aubert ne leur avaient pas dit. Pas forcément parce que les Aubert n'avaient pas vu la gamine.
Mon idée là dessus est que les Aubert ont vu un enfant, n'ont pas voulu le dire de peur d'être trop impliqué, et peur d'être accusé également de non assistance, j'y reviens svt malgré le fait que certains trouvent qu'il n'y a pas lieu de l'invoquer (d'ailleurs, peu importe que cette accusation tienne ou pas après coup, il suffit que les Aubert pensent sur le moment qu'on puisse les en accuser).
On rigole ou quoi. Comme c'est curieux, ils se mettent à voir un enfant quand ils sont dans le bureau d'Alessandra. C'est magique !
Ils sont au courant qu'une enfant a été enlevée le 3, que cela fait la une de tous les journaux du coin, on est le 4, ils téléphonent à la gendarmerie ou la gendarmerie les appelle et ils disent "on a vu un type s'enfuir qui traînait un paquet assez volumineux" alors qu'ils auraient vu un enfant ?
Donc si j'ai bien compris les Aubert sont les derniers des irresponsables si l'on retient la thèse qu'ils auraient effectivement vu un enfant.
Non, soyons sérieux, s'ils avaient vu un enfant, le 4 ils l'auraient dit et le soir du 4, il y avait 100 gendarmes sur les lieux, par 4 qui farfouillent vaguement.
Donc selon cette thèse : ils mentent quand ils disent n'avoir vu qu'un paquet. Donc cela relativise beaucoup le reste. Ils ne mentiraient plus lorsqu'ils disent qu'elle a parlé pour dire on va ou ? (alors que la gamine, qui ne prend jamais la voiture cause son père n'en a pas, après avoir traversé toute une garrigue déserte en voiture avec un inconnu (certes fort charmant) se serait cru aux auto-tamponneuses lors de l'accident et après ce gymcana, se dirait tient c'est lunapark : maintenant on va ou ? (sous entendu c'est quoi la prochaine attraction.)
Tout cela me semble du dernier ridicule.
Pr ma part, c'est une hypothèse que je défends oui. Mais je ne crois pas que tu aies saisi exactement ma pensée.
Oui, je pense qu'il est concevable que les Aubert, bien qu'ayant vu l'enfant (vivante ou morte, je ne m'aventurerais pas à le dire), aient préféré dire qu'ils avaient vaguement vu un paquet. Leur but étant double :
- faire en sorte que les gendarmes aillent fouiller du coté de la pomme
- faire en sorte qu'ils ne soient pas "embêtés" ensuite, n'ayant rien vu de plus (ce qui est vrai en partie)
Le hic dans tout ca c'est que personne n'a pu identifier CR avec la petite. Ni Jean Rambla, ni le garagiste qu'on a alors un peu écarté (et tenté de dénigrer son témoignage).
Le seul à avoir reconnu CR est Martinez, mais lui a dit qu'il lui paraissait seul.
Les Aubert ont alors été "rattrapés" par l'affaire. Mon idée étant que la police a bien du se dire elle aussi que cette histoire de paquet, c'était pas claire. Et là, les Aubert ont bien fini par dire qu'ils avaient vu l'enfant. Ensuite, un possible arrangement entre policiers et témoins est fort possible..
"Bon, ok, vous avez pas vraiment dit la vérité mais bon, si vous aidez la police en reconnaissant le gars .."
Rajouter à ca la pression policière sur le sujet si souvent débattu de la non assistance..
Là dessus est venue se greffer l'histoire de la petite qui parle. Pourquoi ? Parce que le fait d'entendre qqu'un parler justifie sans autre forme de procès une proximité qui rend possible le fait que le couple Aubert puisse reconnaitre la personne montant le talus. Ce qui n'était pas le cas, les Aubert étant trop loin de l'action pr reconnaitre qui que ce soit.
Pr parfaire le tout, il a du être décidé que la petite soit calme. Pr justifier la non intervention.
Et cette histoire, fabriquée à la va vite, ne tient pas, bien entendu. Là dessus, on est d'accord. Elle ne pouvait pas être calme après un accident, après plus d'une heure avec un homme qu'elle ne connait, dans une voiture qui plus est, elle qui n'était sans doute jamais montée dedans ou qu'à de rares occassions.
Cette obligation de broder qq chose a aussi conduit le mari et la femme à se contredire, l'un disant qu'il est sorti, l'autre non (puis miracle, si, peut être me souviens je que ..).
C'est la difficulté de tout mensonge. Un mensonge en entrainant un autre, qui en entraine un autre, ainsi de suite, jusqu'à créer des incohérences. Qu'on ne repère pas d'emblée.
Il est très difficile de "créer" comme ca, de but en blanc, une réalité qui tienne la route.