J'ai regardé quels autres vocables aurait pu utiliser le suspect dans sa situation car effectivement le mot égorger peut paraître impropre puisque sa définition est : couper la gorge or nous savons qu'ici cela ne s'applique pas exactement .
Il aurait pu utiliser le terme poignarder mais dans ce mot il y a poignard donc n'est-ce pas plus violent encore ?
Nous savons, au vu des boutonnières de 4mm à 15 mm que le cou de la petite a été piqué, puis perforé, nous pourrions dire transpercé, le plus juste serait de dire lardé encore faudrait-il ajouter la partie du corps de la victime qui a reçu les coups, ici: la gorge lardée de coups de couteau, nous voyons donc que nous revenons à … égorger.
Citation :
Le cœur, normalement conformé, est pratiquement vide de sang
Les poumons, très pâles, sont exsangues
A la lecture du rapport d’autopsie nous pourrions dire que la petite a été saignée.... Je vois mal le suspect employer ce mot, d'autant que paraît clairement sa volonté de minimiser son acte à ce moment, celui des aveux. N'oublions pas qu'il ne parle pas des coups de pierres.
J'ai de plus en plus la conviction qu'il s'est écoulé un certain temps entre la série des coups de pierres et la série des coups de couteau, peut-être quelques minutes, je ne suis pas spécialiste mais dans le rapport d'autopsie il y a aussi :
Citation :
Une large infiltration sanguine de la région fronto-temporale gauche
Est-ce compatible avec une quasi-simultanéité des blessures à la tête et au cou ?
Dans le cas contraire nous pourrions avoir effectivement des coups de pierres donnés dans l'affolement de l'accident, de l'arrêt obligé et de l'escalade du talus, par contre les coups de couteaux auraient été administrés, certes maladroitement mais avec une certaine maîtrise.....