Marc D a dit :
Citation :
Sa femme a pu le pousser à appeler sans lui révéler les paroles de l'enfant au début. Lui, il ne se montre peut-être pas très convainquant, puisqu'il n'a vu qu'un paquet. Il est clair que son appel ne provoque pas un branle-bas de combat côté gendarmerie, comme vous le rappeliez. Le lendemain, elle lui demande de rappeler. Il sort encore son histoire de paquet. Alors elle pense qu'elle doit révéler les paroles qu'elle a entendues, puisque le second appel aux gendarmes n'a pas été suivi d'effets. Ils appellent la PJ de Marseille, et madame Aubert prend enfin la parole. Plus question de paquet avec elle : elle a vu un enfant, elle le sait très bien, et elle finit par dire les paroles très inquiétantes qu'elle a entendues, peut-être à contre-coeur, car elle n'en sort pas grandie. Elle a beau dire qu'elle ne pensait pas que l'enfant était en danger, si les paroles sont bien celles-là, et si Ranucci a bien sorti l'enfant brutalement de la voiture, comme il est dit dans l'un des articles, alors elle est coupable de non assistance à personne en danger. En fait, je crois qu'elle savait qu'il y avait danger pour l'enfant, mais elle craignait aussi pour son mari et pour elle, et n'a rien dit à son mari au début.
Marc me fait dire :
Citation :
En outre, il n'a pas pu ne pas voir l'enfant si à deux mètres Mme Aubert est capable de l'entendre parler au-dessus du bruit du moteur.
C'est pas moua qui ait dit ça, je le jure
Marc continue à dire :
Citation :
Il conduisait. Elle était à sa droite, fenêtre ouverte. Quand ma femme se penche à la fenêtre côté passager, je ne vois rien de ce qui se passe de ce côté, je vous assure.
Si l'individu ne s'enfuit qu'au moment où la R15 passe à côté de la 304 ou juste après (hypothèse logique si on retient cette histoire de questions de l'enfant), alors monsieur Aubert a été empêché par sa femme de bien voir ce qui se passait. Il a pu voir l'homme avant d'arriver à la hauteur de la voiture, mais si cet homme tenait la petite contre lui, monsieur Aubert n'a pas pu voir celle-ci.
Quant à entendre les paroles : madame Aubert était du bon côté, la fenêtre ouverte ; monsieur Aubert était occupé à conduire. Il se peut tout à fait qu'elle ait entendu quelque chose et pas lui. Ce n'est pas un coup de feu, un cri : c'est une voix d'enfant qui parle doucement. Ça peut échapper à l'un et pas à l'autre. Juste au-dessus de la limite de l'audible pour l'un, juste en dessous pour l'autre.
Je serai d'accord avec toi au début : Mme Aubert entend des paroles inquiétantes, d'un enfant qui a peur, mais ne veut pas le dire à son mari.
Donc, le 4 juin, Monsieur Aubert parle tranquillement d'un homme qui part dans les talus avec un paquet. Puis devant la tournure de l'affaire, Mme Aubert raconte ce qu'elle a vraiment entendu (et qui est rapporté par les différents journaux) : ces paroles très inquiétantes.
Mais, je réttère ma question, lors de la déposition finale, ces paroles très inquiétantes deviennent tout juste un "qu'est-ce qu'on fait", prononcées d'une voix fluette.. pourquoi ?
Bon, que tout ceci se soit passé comme ça ne veut pas dire forcément que ce soit vraiment Ranucci que Madame Aubert a vu détaler dans les talus, surtout si elle ne l'a vu que de loin (et ou) de dos.
Mais si ça s'est passé comme ça, il y a de très fortes chances pour que cet homme là soit l'assassin.