L'une entend l'enfant parler et l'autre pas.

Relisez les articles, comparez aux dépositions : il manque une phrase, qui explique tout. La petite dit : "Qu'est-ce que vous allez me faire ?" Il y a non assistance à personne en danger, sans l'ombre d'un doute. Les policiers ont accepté d'oublier cette phrase.

L'une est du bon côté, fenêtre ouverte. L'autre est surtout occupé à conduire. Je ne crois pas qu'il s'arrête au premier passage, il ne fait que ralentir à l'extrême.

L'une est du bon côté, fenêtre ouverte. L'autre est surtout occupé à conduire. Je ne crois pas qu'il s'arrête au premier passage, il ne fait que ralentir à l'extrême.

Vous entendez souvent des gosses qu'on tire par le bras dire" qu'est ce que vous allez me faire?".
Vous habitez ou exactement.?

Avec le bruit des voitures de dans le temps c'est quand même prodigieux

vous avez refait l'expérience?

Bon, maintenant, je crois que je vais en faire une autre : parler à quelqu'un qui se trouve sur un trottoir depuis ma voiture, en plein milieu d'un embouteillage urbain. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai dans l'idée que je devrais parvenir à avoir un dialogue.

Ici, on a un jeune chauffard, coupable d'un délit de fuite, qui tire un enfant par le bras, et cet enfant lui demande : "Qu'est-ce que vous allez me faire ?" Etonnant que ce garçon vouvoie son père, non ?

Et pourquoi on a mis tout ce temps à lui faire croire ?

Donc, à 13 heures, madame Aubert dit devant Ranucci : c'est lui ! Il ne bronche pas. A 14 heures, madame Aubert dit à Ranucci : c'est vous ! Et là, comme par miracle, il se met à pleurer et avoue.

C'est dingue comme le style direct est plus efficace que le style indirect.

Ce qui fait craquer Ranucci, c'est que les Aubert le reconnaissent. A 13 heures, il ne sait pas qu'il a été reconnu, car c'était lors d'un tapissage. On le lui dit peut-être, mais il ne veut pas le croire, car les Aubert ne l'ont pas désigné sous ses yeux. Par contre, dès qu'on le confronte directement à eux, il craque, car il ne peut pas les contredire.