Citation :
non, je n'ai pas dit que tu n'avais pas réfléchi sur l'affaire, je pense que tu ne t'es pas assez posé de questions.
Tu me rassures
Je ne me pose peut-être pas les mêmes que toi...
Citation :
Tu es capable d'admettre que les aveux sont largement contestables, tu vas même plus loin en disant qu'ils ne tenaient plus debout.
Bien, alors selon toi, au final, que reste t-il de l'accusation ?
Les témoignages des Aubert nous mettent tous dans l'embarras. Pour moi, ils jettent un sérieux doute sur la responsabilité de C Ranucci dans le meurtre de la petite fille.
Le couteau ? on en parlé cent fois. Pourquoi Alessandra n'a t-il pas emmené C Ranucci à l'endroit où il a soi disant enterré ce couteau ?
On apprend, grâce à Karin Osswald, que dans d'autres enquêtes il avait procédé de la sorte. Qu'est ce qui lui a pris de faire une exception dans l'affaire Ranucci ?
Quelle drôle d'idée d'avoir réquisitionné les gendarmes alors qu'il a le suspect dans ses mains et qu'il peut apporter enfin un élément tangible pour l'accusation !
Je suis persuadé qu'il n'y a aucune valeur dans les aveux de Ranucci, qu'il soit coupable ou innocent, car il me semble improbable que les faits se soient déroulés comme il l'est dit dans la version officielle. De même, les pratiques de la police marseillaise de l'époque ne donne aucune valeurs aux aveux.
Alors que reste-t-il?
Le témoignage des Aubert déjà. Bien que je ne crois pas qu'ils aient pu distinguer une fillette (et encore moins l'entendre), je ne vois toujours pas pourquoi ils auraient voulu enfoncer Ranucci. Il s'est passé quelque chose sur cette route.
La présence de Ranucci, inexplicable même par lui. Je ne crois pas au trou de mémoire de sa part. Donc qu'a-t-il fait? Et pourquoi n'est-il pas capable de s'expliquer sur l'emploi du temps de sa journée? Ce sont de grandes interrogations pour moi.
Le fait qu'il ait reconnu le couteau reste pour moi un élément de doute, même si les circonstances de sa découverte sont floues. Bref, je ne crois pas trop aux coïncidences, ni aux complots. Pas besoin d'entrer dans de telles considèrations pour imaginer Ranucci coupable, innocent ou complice. Mais je ne peux écarter aucune éventualité au bénéfice d'une autre, puisque nous ne savons pas assez de choses.