ANNE
Citation :
C'est pourtant sur ce genre d'éléments détaillés que les enquêteurs peuvent coincer à coup sûr un véritable coupable et non pas sur de l'à peu près qui arrange beaucoup de monde.
Des aveux -a fortiori non vérifiés- ne sont pas des preuves, allez-vous comprendre ça un jour ?
L'à peu près n'arrange personne, la preuve, nous sentons bien que dans cette affaire(et d'autres) tout le monde est gêné aux entournures. Ceci dit ils l'ont coincé tout de même et avec diligence de vrais Lucky Luke.
DIDI
Citation :
Exemple : la petite est tuée de 15 coups de couteau et on ne retrouve aucune trace de sang sur les vêtements que porte C Ranucci (vêtements portés devant Guazzone et Rahou, ni sur les autres à part qqs traces dont on ne sait rien sur le pantalon)
et pourtant dans son livre, Pierre Rambla décrit la scène où il arrive sur le talus, et là il écrit qu'il y avait du sang partout
Nous ne savons rien ou presque du contenu de la valise, nombre de pantalons, chaussures, des lessives faites après, ni c'est vrai du déroulement exact de la scène du talus. Vous ne pouvez pas parler de qqs traces, cela ruine votre argumentation, les tâches d'imposition semblent être plus importantes que vous le dites.
JPASC
Citation :
au fil des heures de l'interrogatoire, les policiers sont devenus de plus en plus menaçants verbalement et physiquement, j'en suis convaincu.
Alors C Ranucci a eu peur et a préféré avouer pour s'en sortir !
et puis, les flics ont du lui expliquer que plus vite il avouerait, plus vite il serait mis en examen par la juge et aurait enfin un avocat pour pouvoir se défendre.
Une fausse sortie de tunnel, un véritable piège !
Des aveux réitérés, acceptés. Gérard Bouladou écrit qu'après les aveux et avant la comparution chez la juge, les policiers ont permis à CR de voir sa mère. La scène est surréaliste. Elle paraît être dans l'acceptation dès ce moment. Certes nous pouvons admettre un état de choc mais sentez-vous une quelconque révolte dans ses demandes de restitution de la 304, dans la remise des médicaments, dans la reconnaissance de sa responsabilité civile,. La lettre de Cr du 18 qui répond à celles de sa mère du 12 et 14, je crois,montre bien qu'ils sont dans le même état d'esprit, l'acceptation mais aussi une sorte de torpeur, la même difficulté à prendre la mesure du drame et des risques encourus.