Citation :
Alessandra a téléphoné à la juge qui savait qu'il fallait aller chercher le couteau.
C’est vous qui le dites, mais les écrits de Melle la Juge nous indiquent le contraire.
Citation :
Elle a estimé et c'est son droit, bien que pour moi elle se soit légèrement gouré, qu'il fallait lui déférer de suite CR sans l'entendre à nouveau de peur de faire une inculpation tardive et de faire annuler la procédure.
Une inculpation tardive, ce serait là, la raison du refus de la prolongation de GAV.
Vous n’en savez rien. Dans votre deuxième livre, vous avez écrit :
Citation :
Les policiers sont en effet en train d'enquêter sous l'autorité de Mlle Di Marino. C'est elle qui décide de la durée de la garde-à-vue. Or, pour se rendre sur les lieux avec Ranucci, les policiers ont besoin d'une prolongation de garde-à-vue, presque toujours accordée dans les cas de meurtre.
Mais Mlle Di Marino refuse. Pour des raisons juridiques. Ranucci a passé des aveux complets, ou presque. Je ne veux pas revenir sur l'article 105 du Code de procédure pénale, qu'il serait extrêmement long de développer ici, mais il est fort possible - et seule Mlle Di Marino peut le dire - que c'est par peur de notifier une inculpation tardive que le magistrat a refusé cette prolongation.
Si ce n’est pas un aveu…………
D’autant que dans votre premier livre il n’était pas question d’inculpation tardive.
Citation :
Le commissaire Alessandra téléphone donc à Mlle Di Marino pour obtenir cette prolongation de garde à vue. Mais celle-ci refuse de l'accorder. Il existe en effet dans le Code de procédure pénale, un article, qualifié de « traître » par de grands pénalistes, l'article 105, qui stipule qu'il n'est pas possible de continuer à interroger un suspect contre lequel des indices graves et concordants de culpabilité ont été réunis. Il faut l'inculper et lui donner ainsi accès aux plus grands droits de la défense: un avocat et la connaissance du dossier établi contre lui. Et Mlle Di Marino ne veut pas prendre le risque de voir sa procédure attaquée.
Ranucci devra donc être présenté en l'état au juge d'instruction.
Citation :
Elle a estimér que CR ayant désigné l'endroit précis où se trouvait le couteau, celui ci serait trouvé rapidement par les gendarmes. Elle ignorait que le tas de tourbe était grand et ne se prêtait pas à ce genre de recherche.
Elle a estimé à partir de quoi ?
La scène est sensée se passer juste avant que Ranucci soit déféré.
Il n’y a, à ce moment que les aveux devant les policiers qui font état d’un endroit où Ranucci a jeté son couteau.
Citation :
je me suis engagé dans la piste qui donne accès à la galerie. Le long de cette piste se trouve une espèce de place où est étalée de la tourbe. C'est à cet endroit que je me suis débarrassé du couteau. Je l'ai jeté à terre et j'ai donné un coup de pied dedans.
Si Melle Di Marino a pu prendre connaissance de cet extrait des aveux (les policiers lui lisent au téléphone),elle n’a pas pu imaginer que l’endroit était précis, ni penser que le couteau était dans la tourbe, parce que justement cela n’est pas indiqué dans les aveux.
Comment, avec les mêmes informations, Melle Di Marino pouvait-elle imaginer que les gendarmes allaient trouver le couteau rapidement alors que comme vous l’avez écrit :
Citation :
Les policiers pensaient qu'ils allaient obtenir une prolongation de la garde-à-vue de Ranucci, qu'ils pourraient donc se transporter personnellement sur les lieux et lui faire indiquer où il avait caché ce couteau.
Les recherches avec le détecteur, que l'on prévoyait longues et fastidieuses, n'avaient donc pas lieu de commencer.