Citation :
C'est très intéressant, vous êtes en train de nous suggérer, qu'en fait Ranucci est un pédophile sado-maso et qu'il avait l'intention secrète de fouetter cette enfant, ou bien qu'il pratiquait sur lui-même la flagellation.
Suelement l'accusation, ce n'est pas ce qu'elle dit. Elle dit que Ranucci ne pensait pas à mal et qu'il a fait cela sur un coup de tête. Donc on ne voit pas ce que vient faire un fouet dans le scénario.
Un jour il faudra peut-être choisir : ou bien c'est un pervers absolu qui fouette les enfants en cachette (il se cache bien parce que, à part les épisodes de délation organisée, il n'y a rien dans le dossier, mis à part les supputations de Mme Colder, la génie des psychologues), ou bien c'est un type qui a un accès de folie et qui enlève sans raisons une gamine comme le prétend l'accusation.
C'est l'un ou c'est l'autre, cela ne peut pas être les deux.
Ce qui m'amuse, c'est que les incohérences de l'accusation ne gènent absolument pas, on vous balance tel ou tel détail, qui, pris isolément pourrait peut-être très vaguement faire l'affaire, maiss surtout on ne regarde pas le dossier dans son ensemble pour vois si tout colle.
C'est une méthode.
Si vous saviez ce que j'en ai à foutre, de l'accusation, en ce qui me concerne...
Vous contestez souvent ce qu'on avance en montrant les failles de l'accusation... c'est-à-dire une chose qui n'a rien à voir avec ce que d'autres avancent de façon indépendante. C'est tenter de noyer le poisson.
Je vous dis, moi (je rappelle vite fait que je ne suis pas le commissaire Alessandra, ni la juge Di Marino), qu'en toute bonne foi, je trouve que ce "scoubidou" ne ressemble pas DU TOUT à un scoubidou, et que je soupçonne Ranucci d'avoir menti sur cet objet. Après ça, toutes les possibilités sont ouvertes. Mais le gentil scoubidou tout mignon, à d'autres, merci. De toute façon, Ranucci n'avait pas de lacets de cuir à l'armée, dixit Maurice Benvenutti. C'est donc un menteur. Mais enfin, ça, on le savait déjà. Reste à savoir pourquoi il a menti sur cet objet.