Citation :
[...]
Je suis en partie d'accord, mais pas tout à fait.
Ne pas retrouver d'empreinte dans la 304 ne veut pas automatiquement dire que la petite n'y a jamais pris place. Ca veut dire que ce ne peut être qu'une supposition.
D'autre part, là où beaucoup de scénario d'innocence ont été explorés, je m'étonne de ne pas connaître la même rigueur concernant la culpabilité. Je suis comme beaucoup, je pense que la thèse officielle est fausse. Je ne crois pas pour autant que Ranucci est de fait forcément innocent.
donc si on résume :
pas d'empreintes digitales, pas de traces de sang.
Restent les deux cheveux. Après m'être renseigné, en 74 il était très facile de comparer des cheveux. Si l'un de ces 2 cheveux appartenait à la petite, le laboratoire n'aurait eu aucune peine à l'affirmer.
le rappprt d'analyse écrit :
"
Quant aux cheveux trouvés dans la Peugeot, l'un est foncé et raide : les experts concluent qu'il diffère notablement des cheveux de Marie-Dolorès. L'autre, plus fin, plus bouclé et plus clair, « ne présente pas de caractères de dissemblance permettant de le distinguer des cheveux prélevés au cours de l'autopsie de la victime ». Les experts ajoutent cependant : « Cette observation n'implique pas obligatoirement une appartenance commune. En effet, compte tenu du polymorphisme des cheveux d'un même sujet, l'absence de caractères de dissemblance ne permet d'être interprétée que comme une présomption d'appartenance commune. »
De qui se moque t-on ?
Même raisonnement pour l'analyse sanguine. En 74, on pouvait tout à fait aller au delà du simple groupe sanguin et trouver d'autres marqueurs comme le facteur rhésus, kell, duffy...surtout si les taches de sang étaient, selon le docteur Vuillet, épaisses et homogènes.