Citation :
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bin désolé mais je vous réponds qu'elle tombe dés lors que C Ranucci, ayant été informé des témoignages d'un satyre sévissant le 31 mai et le 1er juin ne pouvait pas ne pas faire le rapprochement avec le pull qu'il aurait caché lui même dans la galerie.
Et en parler à ses avocats était plus qu'évident, c'était vital. Une enquête aurait été alors demandée.
A votre tour, faites l'effort d'admettre cela.
Ne soyez pas désolé, je vais vous répondre. Je répète que tout ce que je dis n'est qu'hypothèse, je ne prouve strictement rien.
-1- Vous utilisez obstinément (vous n'êtes pas le seul) le verbe "CACHER" le pull-over. C'est une affirmation gratuite, qui vous semble évidente : pas à moi justement ! Ranucci ne cherche pas à le DISSIMULER, en fait il ne "cherche" rien du tout avec ce pull sans aucune importance, il le balance n'importe où, sans y penser. Il a un train de marchandises dans la tête, le pull-over (qu'il n'a même pas vu) n'est pas entré en mémoire.
La mémoire de Ranucci n'est pas un ordinateur, vous le savez comme moi. Il ne souvient même pas de ce qu'il avait fait la veille au soir, alors...
-2- Supposons que Ranucci se souvient quelques semaines plus tard de ce pull-over rouge qui n'a (c'est toujours mon hypothèse) rien à voir avec tout ça. TOUTE la défense repose sur ce seul et unique élément positif : le pull-over rouge. Si Ranucci dit à ses avocats "oui je l'ai porté un peu et je l'ai jeté", l'édifice s'écroule entièrement, le lien (éventuel) entre le meurtre et le satyre est irrémédiablement coupé. Donc...motus et bouche cousue.
-3- Reste l'hypothèse (qui est la vôtre je pense) que Ranucci est innocent.
Si c'est lui qui a jeté ce pull, et s'il s'en souvient, alors dans ce cas SEULEMENT vous avez raison : il en parlera à ses avocats.
Et si ce n'est pas lui, nous revenons au livre de G.Perrault.