Mais si M.Martel dit que c'est le même, alors on est obligé de le croire ? C'est comme ça, ici. Avec moi, ça ne prend pas, désolé.
Tout ça est bien léger, je trouve. Vous avez dit énervant ? Oui, je trouve aussi.
Citation :
je vais essayer de garder mon calme en effet, mais je maintient que c'est enervant de parler ds le vide :
Vous ne parlez pas dans le vide.
Citation :
Martel a reconnu le pull au proces, mais c'est vrai vous ne croyez en rien Gilles Perrault...
.
Gilles Perrault ne fait plus partie de mes références fiables, c'est vrai. Vous voulez des exemples ?
Citation :
notre forumeur Le meur qui a participe a la reunion avec Gilles Perrault et Jean-François Le Forsonney a retranscrit ceci de leur dialogue
"- M. Martel n'a vu le pull-over rouge que lors du procès, et il se serait très bien souvenu que c'était le même que celui de son "gabarit" vu à la cité des Cerisiers. ..." (dixit Gilles Perrault). "
Oui, au conditionnel. Mais pourquoi diable ne pas l'avoir dit au procès ?
D'une manière générale, il faut traiter tous les témoins de la même manière. Ou bien on ne fait confiance que aux pièces du dossier (ce qui me parait raisonnable), ou bien on utilise aussi les déclarations tardives (moins fiables), mais alors si on croit sur parole M.Martel, il faut aussi croire (par exemple) M.Aubert qui déclare (interview) qu'il n'a jamais téléphoné ni le 4 ni le 5, qu'il n'a jamais parlé de "paquet volumineux" etc etc.
Je refuse absolument de juger une déclaration "à la tête du client". M.Martel était certainement un homme sympathique, mais je ne crois pas une seconde aux pitreries littéraires "respire la franchise", "a des accents de vérité qui ne trompent pas", etc, tout ça c'est du pipeau. Il ne suffit pas de dire le mot rigolo "gabarit" pour être fiable à 100%. Ca vous suffit, à vous ?
Pour vous montrer à quels excès ridicules (et honteux) peut mener ce genre de niaiseries, je vous propose un petit test. Voici la description d'un témoin important. Vous devez répondre à 2 questions :
-1- est-ce un "bon" témoin ou un "méchant" témoin ?
-2- s'agit-il de M.Aubert ou de M.Martel ?
Citation :
Grand, sec, portant allègrement une jeune cinquantaine et arborant l'expression résolue d'un sous-officier en retraite peu enclin au compromis (son impeccable short blanc lui donnait, le jour où nous le rencontrâmes, l'air d'un ancien de l'armée des Indes), le chêne X... est à coup sûr d'une autre solidité que [etc]. Ni Mlle Y... ni l'inspecteur Porte n'auraient réussi à le faire plier ou rompre...etc etc.
Voilà ce qui s'appelle une "mise en condition". Si avec ça vous osez mettre en doute ses déclarations, alors vous n'avez rien compris à la jeune cinquantaine virile ni aux impeccables shorts blancs.
NOTE : Dire que c'est un "bon" témoin est presque insultant : c'est un demi-dieu, un gladiateur.
Je trouve ça énervant, comme vous dites...
Citation :
Avec vous c'est simple :
Martel ne reconnait pas le pull par ce que lors de sa description il ne mentionne pas les boutons dorés....
Je mettrais ma main à couper que Ranucci n'est pas le satyre, car M.Martel a "photographié" la scène avec attention.
Je ne mettrais pas ma main au feu que les 2 pull-overs sont identiques (et encore moins que c'est le MEME bien sûr), exactement pour la même raison !!
Mais on peut toujours faire marcher son imagination et en faire tout un roman, c'est même très facile. A condition de ne pas présenter ce roman comme une "enquête"...