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Mais c'est exactement ce que je dis dans un post à Arlatan. Si ni Aubert et ni Martinez n'avait parlé d'un enfant, Alessandra n'aurait pas pris leur témoignage au sérieux. Or, il l'a prix au sérieux. Il faut donc bien qu'ils aient parlé d'un enfant. Ou tout au moins que l'un des 2 l'ait fait. Autant que je me souvienne, c'est Martinez qui a appelé le 1er
Qu’est ce qui te permet de dire que Martinez et Aubert ont appelé à l’Evéché et que Alessandra a pris leur témoignage au sérieux.
Apparemment ma question te dérange puisque tu n’y réponds pas.
Rien ne permet d’affirmer que Martinez et Aubert ont appelés l’Evéché et tout ce que nous connaissons sur ce sujet, nous le connaissons par les livres de Gérard Bouladou.
Martinez a dit (trente ans après) à Gérard Bouladou qu’il a téléphoné à l’Evéchè. D’après son récit, cela se passe le 5 juin autour de 10h. (GB1 p270 ou GB2 p283) C’est justement le moment où d’après le dossier, il a téléphoné à la gendarmerie de Greasque, et de ce coup de fil, curieusement, trente ans après, il n’en parle plus. Oublié.
Pour Aubert c’est pareil. Trente ans après, il dit avoir appelé la police tout en disant ne jamais avoir appelé les gendarmes.
Tel qu’il le raconte, son appel est du 5 juin et il dit à Alessandra qu’il peut venir avec son épouse. Et le commissaire ne le fera venir que le lendemain.
Dans le premier livre de Gérard Bouladou, nous pouvons lire (p 112)
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Et ce que les policiers attendaient tant, se produit. Vers 12h40, monsieur Aubert, qui vient d'avoir les gendarmes, téléphone à l'Évêché. Quelques secondes après le standard, il a le commissaire Alessandra à l'appareil.
Dans le deuxiéme livre (p 26) :
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À 12 h 30, le commissaire et ses collaborateurs se rendent au mess de l'Évêché pour déjeuner.
Vers douze heures quarante, M. Alessandra entre en communication avec M. Martinez qui a pris l'initiative de répondre à l'appel à témoins paru dans la presse.
Alessandra a donc reçu un coup de téléphone
à 12h40. Dans un cas c’est celui de A. Aubert. Dans l’autre c’est celui de Martinez.
Dans le premier livre ; il n’était pas question d’un coup de téléphone de Martinez entre 12h30 et 12h45. (p 20) :
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À 12h30, le commissaire et ses collaborateurs se rendent au mess de l'Évêché pour déjeuner. L'atmosphère est pesante. L'enquête est au point mort.
À 12h45, le standard téléphonique est saisi d'un appel émanant d'un certain monsieur Aubert, domicilié à Toulon.
Nous avons vu que Martinez a situé son appel vers Marseille autour de 10h.
Jusqu’à preuve du contraire, ces coups de téléphone à l’Evéché sont imaginaires, et s’ils le sont, les réactions qu’a pu avoir Alessandra, par rapport à ces appels, le sont aussi.