Citation :
yargumo :
… La petite a reçu les coups de pierre et après, une fois au sol, l'assassin a piqué le cou de sa victime; sur les quinze blessures, les premières sans doute, ont été superficielles, juste le bout de la lame, puis de plus en plus profondément jusqu'aux blessures mortelles...
yargumo :
... Nous ne l'imaginons pas se remettre à califourchon sur sa victime, il était plus vraisemblablement accroupie à côté et c'est dans cette position qu'il a commencé à enfoncer sa lame. Je ne pense pas qu'il tenait son cran-d'arrêt à la manière d'un poignard, mais plutôt dans le prolongement du bras et de la main et il a piqué, piqué....., comme on pique pour vérifier la cuisson d'un roti..., 5mm à peine, puis 14mm la largeur de toute la lame sans doute .....
yargumo :
... Nous savons, au vu des boutonnières de 4mm à 15 mm que le cou de la petite a été piqué, puis perforé, nous pourrions dire transpercé,
yargumo :
15 fois sauvagement, vision insoutenable déjà, j'en avais même oublié les pierres et voilà que vous dites maintenant qu'elle aurait eu le cou picoré pour commencer et avec de plus en plus de force, de hardiesse jusqu'aux deux 'coups mortels'...
yargumo :
... Les boutonnières de 4 mm montrent que dans un premier temps le tueur a picoré le cou de sa victime, c'est sans doute à ce moment que la petite reprenant conscience a porté la main à son cou....
yargumo :
...Excusez le sordide... : le cou de la petite est plus picoré, de plus en plus profondément, que tranché, cela me paraît incompatible avec une position 'debout'....
Citation :
Extrait de ‘’Crimes en Direct’’ présenté par JM Morandini et consacré à ‘’l’Affaire Stéphane Dieterich’’
JM Morandini : Une autre piste qui n’a pas été abordé jusque là est la piste du tueur en série qui pourrait avoir frappé ce soir là.
Avec nous pour en parler Stéphane Bourgoin… Vous êtes criminologue, on connait vos livres… Cette piste, je l’ai dit, on ne l’a pas abordé, pourtant elle a votre préférence. Dans ce dossier que vous connaissez très bien, vous, vous nous dites, il pourrait sans doute s’agir d’un tueur en série.
S Bourgoin : Oui, parce que la scène de crime est très particulière. Il y a une véritable volonté de tuer de l’assassin. ON sait que la lame s’est enfoncée de près de 19 cm, qu’elle a fracturée une côte. C’est donc quelqu’un qui a l’habitude de manier une arme blanche. E t ce qui est très frappant aussi, c’est toutes les blessures superficielles, ce qu’on appelle le ‘’piquerisme’’, qui là, dénote généralement une personnalité d’un pervers sadique.
JM Morandini : Mais vous avez entendu toutes les différentes pistes qu’on a abordé depuis le début de cette émission. Il y a par exemple la piste du sosie, cet homme qui dit on m’a confondu. On est loin là de la piste du tueur en série.
S Bourgoin : On est loin, mais j’ai du mal à croire qu’un lobby qui va défendre les ‘’Eaux du Territoire de Belfort’’ aille assassiner quelqu’un avec un rituel.
JM Morandini : C’est le rituel qui…
S Bourgoin : … Tout ce qui n’est pas nécessaire à l’acte de tuer. C’est la différence avec le mode opératoire. Une chose très importante, aussi, l’assassin dépose une branche coupée sur les chevilles de Stéphane Dieterich. Il n’y a pas de branches autour, c’est dégagé. C’est pas une branche qui tombe accidentellement. Et cet acte totalement gratuit, on le retrouve notamment sur un autre meurtre commis dans l’Est de la France. C’est à Besançon en 2000 avec Frédéric Rapin. Aussi le fait de déposer le short a côté du corps. Et cette volonté aussi de vouloir humilier et choquer les personnes qui vont découvrir Stéphane Dieterich dans cet état.
JM Morandini : Ça veut dire que pour vous, c’est un tueur en série qui aurait comis ce meurtre. Et il y avait un tueur en série à ce moment là dans la région, ou pas ?
S Bourgoin : Il y a un tueur en série, ou plusieurs tueurs en série, ou éventuellement un duo de tueurs en série pour certains des crimes. On a 18 crimes. Pour l’un d’entre eux il a était élucidé…Mais pour les 17 autres entre 1983 et 2002, on a toujours pas résolu ces crimes.
JM Morandini :
Il pourrait s’agir de crimes d’ordres sexuels ?
S Bourgoin :
Certains d’entre eux le sont. D’autres ne le sont pas du tout. Mais ce sont, oui, à la fois une mixité de mobiles : crimes sexuels et crimes crapuleux. Puisqu’on sait que sur certaines des scènes de crimes qui sont à l’intérieur des appartements ou à l’extérieur les victimes ont été dépouillées d’un certain nombre d’objets. Et il y a toujours un rituel très spécifique. Quelquefois de cacher le visage de la victime, d’autres fois ces actes de ‘’piquerisme’’qui sont très rares et que l’on retrouve sur 6 victimes.