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Message non luPosté :06 déc. 2006, 09:46 
Citation :
Danou,

Je ne prétends pas connaitre ce qui s'est passé exactement ce 3 juin 1974, mais d'autres scénariis ont été evoqués.

Je suis innocentiste mais je ne crois pas par ex que le meurtrier ait basculé C Ranucci sur la banquette arrière du véhicule. Il se peut très bien que C Ranucci l'ait fait lui-même quand il a senti le malaise venir.
Si le meurtrier a conduit la Peugeot 304 dans la champignonnière, il a très bien pu se changer auparavant en rejoignant son véhicule garé dans le chemin de la Doria.
Je ne comprends pas très bien que tu puisses dire à la fois que tu ne crois pas au basculement de CR sur la banquette arrière et que le meurtrier aurait conduit la Peugeot 304 dans la champignonnière. Comment s'y serait-il pris pour se mettre au volant sans dégager CR de la place du conducteur ? S'il ne l'a pas fait basculer à l'arrière, il faudrait donc qu'il l'ait tiré sur le siège passager. Mais la portière était bloquée. Ou alors, il faut supposer que CR ait eu le temps, entre l'accident et l'arrivée des Aubert, de s'arrêter sur le bord de la route, de passer à l'arrière et de sombrer illico dans l'inconscience au point de ne plus rien voir ni rien entendre.
Tout cela me semble très tiré par les cheveux ...
Citation :
De plus, en allant dans la champignonnière, il ne risquait pas de rencontrer d'ouvriers puisque ce 3 juin 74 est férié. Il est plausible de penser que celui qui aurait fait cela connaissait les lieux et savait qu'il ne rencontrerait personne qui pourrait le contrarier. La maison des Rahou n'est pas visible quand on se rend à la champignonnière.
Peut-être. Mais la chose était tout de même très aléatoire. S'il connaissait les lieux, il ne pouvait ignorer que Rahou et sa famille habitaient sur place et que, jour férié ou pas, il n'était pas à l'abri d'une rencontre fortuite avec Rahou, sa femme ou un de ses fils se promenant ou ayant à faire sur leur terrain.
Citation :
Je pose alors une question : C Ranucci ne connaissant pas les lieux, aurait pu hésiter à pénétrer dans une propriété privée car il pouvait craindre de tomber sur le ou les propriétaires. Pour quelqu'un qui veut se cacher, ce n'est quand même pas l'endroit idéal sauf si on a envie d'avoir une chance de se faire remarquer.
C'est vrai. Mais je trouve tout de même que, en dépit de cette objection, il est moins invraisemblable de supposer que c'est CR qui s'est rendu dans cette galerie que de supposer que c'est le "véritable" meurtrier (homme au pull over-rouge ou autre) qui l'a fait.
Tout simplement parce que ce dernier, comme je l'explique dans mon post précédent, n'avait rien à gagner et tout à perdre à s'attarder sur les lieux et à s'engager dans cette longue machination aléatoire avec la voiture de CR.
Tandis que Ranucci, même s'il était innocent du meurtre, ne l'était pas de l'accident et du délit de fuite et on peut raisonnablement supposer qu'il n'avait guère le choix : après le départ des Aubert, sa voiture était dans un tel état qu'il lui était impossible de repartir directement sur Nice. Il lui fallait trouver un endroit suffisamment caché pour être à l'abri d'un possible retour des Aubert ou/et de Martinez et pour lui permettre de remettre sa voiture suffisamment en état pour lui permettre au moins de regagner Nice. Il a dû dans un premier temps s'engouffrer dans le premier chemin de terre qu'il lui a semblé convenir, de manière à quitter déjà la route nationale, où il était trop repérable, et a ensuite erré au hasard jusqu'à trouver cette galerie qui lui a paru réunir les conditions nécessaires.
Ou alors, il connaissait le coin ...
Citation :
reste toujours perplexe sur la piste suivie par le chien. Le meurtrier est-il remonté à pied jusqu'à sa voiture dans le chemin de la Doria ?
Il faut attendre d'avoir ce rapport de maitre chien pour en être convaincu.
Oui, ce rapport du maître-chien m'intéresse aussi au plus haut point.
Citation :
Pourquoi a t-il pris ces risques ?
Si nous raisonnons comme des gens "normaux", ça nous parait évidemment improbable. Mais celui qui a commis cela est dans une autre norme qui nous dépasse. Si c'est quelqu'un dans le style de Fourniret, alors plus rien n'est impossible. La réalité peut dépasser la fiction.
Mais alors, si on part du principe qu'il faut bannir toute logique de nos réflexions dès qu'on a à faire à un criminel du genre Fourniret, on ne peut plus raisonner. On en conclut qu'avec ce genre de type tout est possible et son contraire et on ferme le forum.
Je pense qu'il existe chez tout être humain, même le plus détraqué, un instinct de survie qui le poussera toujours à choisir spontanément une solution susceptible de le mettre à l'abri des poursuites.
Citation :
Quant au couteau, je reste toujours sur l'idée que Fratacci a peut-être dit vrai en disant que l'on avait découvert deux couteaux dans la voiture de C Ranucci.
Tout ce que trouvent à dire les culpabilistes, c'est qu'il s'est trompé. Ils disent aussi cela du petit Jean, et de M Spinelli.
Ca ne me suffit pas pour laisser tomber cette piste.
Même s'il est vrai qu'on a découvert dans le coffre un opinel et un cran d'arrêt, je ne vois pas très bien à priori en quoi cela empêcherait que le cran d'arrêt soit l'arme du crime.


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 10:04 
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Citation :
Si ce témoignage avait existé, Ranucci n’aurait pas nié sa possession lors du procès.
Je m’explique.
Si ce témoin a été entendu, il doit y avoir un PV et la défense doit connaître l’existence de ce témoignage. Au cours du procès, c’est un peu sur la sollicitation de son avocat, que Ranucci décide de dire qu’il n’est pas à lui. Ayant connaissance du témoin, JF Leforsonney ne l’aurait pas laissé dire une chose pareille. Du moins je l’espére.
Gérard Bouladou le met ds son livre et etant que defenseur de la culpabilite pour lui il ne fait pas de doute ce temoignange a existe, mais n ayant pas de PV Jean-François Le Forsonney n en a pas connaissance tout comme les 5 PVs caches jusqu au proces.
je vous rappelle que Jean-François Le Forsonney ne fait jamais reference a des PVs lorsqu il parle de l homme au pull over-rouge, si il les avais eu en sa possession il aurait su qu un jour il y a eu un pull vert et une diane..lui ne fait reference que mme MATTEI et Le concierge.
Citation :
Si, le couteau a été retrouvé dans la malle de la 304 (dixit Fratacci) et que Porte le sait, la probabilité que ce couteau soit l’arme du crime est moindre, mais pas exclue. Ce qui peut en faire l’arme du crime, c’est le fait qu’il soit retrouvé à proximité du Lieu du crime indiquant ainsi qu’on s’en est débarrassé après le crime.
Là, le témoin ne fait que dire que ce couteau est bien à Ranucci. Ce que croit certainement Porte parce que si on ne l’a pas mis au courant que le couteau a été retrouvé dans la 304, pour lui, il a été retrouvé sur les indications de Ranucci.
non Arlaten vous n avez pas compris ce que je veux dire, ou je me suis tres mal exprime l arme du crime le couteau ensanglante a bien ete retrouve ds le tas de tourbe, et d ailleurs c'est CR lui meme qui le cache car en se reveillant le trouvant a cote de lui pense qu il s agit de son couteau, ne sachant pas ce qu il a fait avec il prefere s en debarasser.
Le sien est tjrs de le coffre!
en effet si on lui montre le couteau retrouve ds le coffre c'est normal alors que le temoin reconnaisse ce couteau.
on comprend donc que CR se trompe du debut a la fin en affirmant que le couteau du crime soit le sien alors que le sien etait enfoui ds le coffre.
Citation :
Deux couteaux…. identiques !!!!! et CR aurait caché les deux couteaux !!!!!
Mais pourquoi aurait-il caché son couteau ?
je ne dis pas qu il cache les deux couteaux!!!!
je dis juste qu il pense avoir cache SON couteau ds le tas de tourbe, donc pour lui il n y a rien ds le coffre et lorsqu on lui demande ou il a mis l arme du crime il le dit, tout comme il le montre l endroit lors de la reconstitution....
Son couteau est tjrs a la meme place ds le coffre, la ou fratacci le decouvrit....
mais on ne decouvre pas SON couteau ds le tas de tourbe mais bien l arme du crime, un couteau identique...nous sommes ds une affaire de coincidence, si l on veut croire a l innocence de CR...
mais cette coincidence est fortement explique par Fratacci qui decouvri un deuxieme couteau ds le coffre de CR, et/ou ce gendarme qui nous dit que le couteau a ete decouvert en meme temps que le pull soit la veille de ce qu est inscrit ds le PV....ce couteau est un mystere, mais malheureusement c'est la cle de l enigme!
Gérard Bouladou peut maintenant nous expliquer les 200 erreurs de fratacci car ce dernier n est pas un ecrivain malheureusement se dernier est mort et ne peut se defendre....

maintenant on peut parler d une autre coincidence, la peugeot garee non pas sur le Lieu du crime mais pas loin...la nous avons un temoin visuel qui ne peut se tromper sur la marque de la voiture, c est impossible il est loueur de vehicule......spinelli est carossier et sur son PV on rajoute qu il pouvait se tromper.... on a jamais su si les auberts avaient le numero d immatriculation en se lancant a la poursuite, mais on a deja 2 erreurs de martinez sur le delit de fuite : la 204 & un numero errone sur la plaque d immatriculation.
donc partons sur la postulat que comme Spinelli mr Aubert se plante et a vu une simca 1100 ayant ete effrayes par les cris de l enfant il ne s arrete pas apres le DT et retroune voir Mr MArtinez en lui disant ok c 'est bien le bon numero sans verifie... tout ca se tien.... il ne decrive pas CR, ni l interieur de la voiture, ni le choc sur la carosserie du a l accident..pourtant c etait la partie visible pour eux!!
a partir de là, la premiere declaration de CR est vrai il entend un bruit mais a peur d etre poursuivi donc ce cache sur un chemin derriere une barriere.... et se retrouve ds le tunnel, il s effondre comme il le fait souvent d apres mme Maton..
Notre assassin connait l endroit, il sait que sa voiture etait visible sur la route d ailleurs Aubert l a vu..il va se cacher et tombe sur CR, une benediction pour lui.... il s edeshabille, laisse son pull pres de morceau de bois et son pantalon dans le coffre, il en profite pour se laver succintement avec la nourisse remplie d eau... et depose le couteau sur le siege avant...

voila il n y a plus de coincidence, enfin une seule celle du couteau identique. il faut juste partir du postulat ou les Auberts n ont pas releve la plaque car trop peur des cris qu ils ont entendu....
le reste est dit par CR lors de son premier temoignage.....
mais c 'est vrai que pour l accusation le menteur est souvent le principal suspect et non le seul temoin accusateur....


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 10:06 
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je tiens juste a dire que je n y crois pas trop a cette version, c 'est juste pour faire coller le fait que CR et l homme au pull over-rouge se rencontre ds l etunnel en evitant de parler de passage sur le siege arriere par contorcion


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 10:26 
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Je trouve que si on prend en considération ce qui ne colle pas ou ce qui paraît improbable, on doit considérer le fait que CR n'ait pas parlé de coups de pierre comme un élément probant qui démontrait qu'il n'en savait rien et pouvait donc être innocent. Ceci tout en étant conscients que cet "oubli" pouvait tout aussi bien caché la honte de ce qu'il aurait fait et l'horreur des coups de couteau était suffisante sans avoir à mentionner la double horreur du crâne fracassé par des pierres...
Mais je ne pense pas que ce soit un élément à rejeter d'office.

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Message non luPosté :06 déc. 2006, 10:27 
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Franchement Gihel, ça commence à être usant de voir que vous interprétez à votre guise mes propos dans le sens qui vous arrange. Je ne vais pas passez mon réveillon à vous expliquer les choses, il m'a semblé être clair.

Pour plusieurs raisons que sont l'espace réduit de l'habitacle de ce type de voiture, du poids de Ranucci, du faible espace entre le haut du dossier des sièges et le pavillon, la portière gauche bloquée, la manoeuvre est impossible.

Pourquoi? Parce qu'un seul homme ne pourrait pas soulever Ranucci à une telle hauteur tout en le maintenant droit comme un i pour qu'il puisse passer dans l'espace. Parce que la portière gauche est bloquée, et que la molette d'inclinaison du dossier gauche était innaccessible.

Je rajouterai à cela une contrainte de temps, 5 à 6mn en y mettant du mien, soit au moins 10mn pour un homme ne connaissant ni la voiture, devant réfléchir à sa "stratégie", sans être vu par un témoin (vous ne me ferez pas croire qu'aucune voiture n'est passée dans ce laps de temps), avec le risque que Ranucci se réveille et que les Aubert reviennent.

Ca fait beaucoup non? Et pour l'histoire de la voiture arrêtée comme un signal, dès lors que les Aubert sont arrivés, il n'y avait aucune raison de la déplacer dès lors. L'endroit a été constaté par des témoins qui ont interpelé l'individu.

Vous vous imaginez des circonstances exceptionnelles pour démontrer l'innocence de Ranucci selon vous?
- la malchance (Ranucci s'arrête à l'heure et à l'endroit d'un crime affreux)
- l'amnésie (c'est pas de chance)
- sa présence à Marseille (qu'il conteste au départ, mais qu'il ne peut qu'admettre)
- la malhonnêteté des autorités (qui replantent des couteau, forcent les aveux, torturent le prévenu, font pression sur les témoins, dissimulent ou trafiquent les pv)
- l'aveuglement des jurés
- le secret de famille avec son père
- le témoignage des Aubert (et leur mensonges selon vous)
- les constatations erronées du légiste et des psychiatres
- les pressions politiques de Giscard et consorts

C'est vrai que vu comme ça, dans ce type de monde où tout vous accable alors que vous êtes un ange, on peut se réjouir d'avoir encore des hommes bien honnêtes, qui ne se trompent pas, qui ne mentent pas, qui sont l'intégrité et la vérité incarnées, j'ai nommé Mes Lombard et LeForsonney, M. Perrault, M. Martel et Mme Mattéi.

Et dire qu'on était prêt à oublier ce dossier...

Et, de grâce, si vous voulez intégrer mon expérience perso dans votre thèse, ne déformez pas mes propos. D'avance merci.


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 10:34 
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Citation :
Je trouve que si on prend en considération ce qui ne colle pas ou ce qui paraît improbable, on doit considérer le fait que CR n'ait pas parlé de coups de pierre comme un élément probant qui démontrait qu'il n'en savait rien et pouvait donc être innocent. Ceci tout en étant conscients que cet "oubli" pouvait tout aussi bien caché la honte de ce qu'il aurait fait et l'horreur des coups de couteau était suffisante sans avoir à mentionner la double horreur du crâne fracassé par des pierres...
Mais je ne pense pas que ce soit un élément à rejeter d'office.
en effet il ne parle pas des pierres, mais je crois avoir lu ds le rapport du Dr vuillet que les coups de pierre etaient fait apres les coups de couteaux et non l inverse...


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 10:37 
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Certain ? A première vue, je dirais : à quoi ça servirait d'encore porter des coups de pierre à une victime déjà lardée de quinze coups de couteau... :?

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Message non luPosté :06 déc. 2006, 10:42 
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Jayce a dit :
Citation :

Vous vous imaginez des circonstances exceptionnelles pour démontrer l'innocence de Ranucci selon vous?
- la malchance (Ranucci s'arrête à l'heure et à l'endroit d'un crime affreux)
- l'amnésie (c'est pas de chance)
- sa présence à Marseille (qu'il conteste au départ, mais qu'il ne peut qu'admettre)
- la malhonnêteté des autorités (qui replantent des couteau, forcent les aveux, torturent le prévenu, font pression sur les témoins, dissimulent ou trafiquent les pv)
- l'aveuglement des jurés
- le secret de famille avec son père
- le témoignage des Aubert (et leur mensonges selon vous)
- les constatations erronées du légiste et des psychiatres
- les pressions politiques de Giscard et consorts
Et maintenant il faudra rajouter une autre coincidence : CR possède un couteau identique à celui du tueur ...
Tout cela me fait empêcher encore un peu plus vers ma thèse compliciste : CR connaissait l homme au pull over-rouge : ils ont fait le coup ensemble. l homme au pull over-rouge tue la petite en se servant du couteau de Ranucci qui le planque dans la tourbe... Et voilà, plus simple on fait pas.


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 10:46 
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Citation :
Certain ? A première vue, je dirais : à quoi ça servirait d'encore porter des coups de pierre à une victime déjà lardée de quinze coups de couteau... :?
a la defigurer.....pour que la reconnaissance prenne encore plus de temps, il n y aps d adn, il y a juste la reconnaissance physique a l epoque..
je ne suis pas un specialiste et n est plus le rapport devant les yeux (enfin devant l ecran) mais le Dr Vuillet parle en terme scientifique que les traces post mortems sur le visage sont un aflux de sang donc lorsque la petite a recu les coups de pierr elle etait deja morte et allongee sur le sol...


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 10:54 
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Je ne dis pas que je ne vous crois pas (nous ne sommes bien entendu pas des encyclopédies vivantes... :wink: ) mais il y a moyen de consulter ce texte quelque part ? Je serais bien curieuse de le lire !

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Message non luPosté :06 déc. 2006, 11:01 
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RAPPORT D’AUTOPSIE DU CADAVRE DE LA JEUNE RAMBLA Marie-Dolorès


Nous soussignés :

-Docteur Henri OLLIVIER, Professeur Agrégé à la Faculté de Médecine de Marseille, Docteur ès Sciences, Directeur du Laboratoire lnterrégional de Police Scientifique de Marseille, expert assermenté près les Tribunaux et les. Cours d’Appels, Chevalier de la Légion d’Honneur, domicilié à Marseille., 37 Cours Franklin Roosevelt ;
-Docteur François VUILLET, Médecin Légiste, Expert assermenté près les Tribunaux et la Cour, Assistant au Laboratoire lnterrégional de Police Scientifique de Marseille, domicilié à Marseille, 2 Rue Saint-Laurent :

en exécution d’une Ordonnance de Mademoiselle Ilda di MARINO, Premier Juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de MARSEILLE, en date du 5 Juin 1974, relative à l’information suivie contre X… des chefs de ENLEVEMENT DE MINEURS DE MOINS DE QUINZE ANS

à l’effet de :

Procéder à l’autopsie complète du cadavre de RAMBLA Marie-Dolorès après avoir établi une description détaillée dudit cadavre, établir les circonstances de la mort. Préciser si l’enfant a été l’objet de violence, dans l’affirmative les décrire, fournir tous renseignements utiles à l’information eu cours.

Avons accompli personnellement les opérations expertales auxquelles a donné lieu la mission à nous confiée, le 6 Juin 1974, après nous être rendus à la morgue municipale du Pharo où le corps avait été transporté et exposons, ci-après, le résultat de nos observations.

COMMEMORATIFS SUCCINTS

Le 5 Juin1974, 1e cadavre d’une fillette d’environ 8 ans était découvert dans des bois de la région de PEYPIN-.


LEVEE DE CORPS


L’un de nous a assisté à la levée de corps, le 5 Juin 1574 en fin de journée, en présence de Monsieur le Procureur Adjoint BERGER-
LEFRANC, du magistrat mandant, du Capitaine de Gendarmerie GRAS et des représentants des services de police intéressés.
Le corps avait été découvert au flanc d’une colline à végétation surtout arbustive, à petite distance de la Route Nationale 6 bis, entre le carrefour de La Pomme et Valdonne.
Après dégagement des branches d’arbustes épineux (principalement argamas, nom local des ajoncs) le corps apparaît couché sur le dos, les jambes légèrement fléchies, les bras relevés.
La tenue vestimentaire est relativement ordonnée : la chaussure gauche est en place; la chaussure droite est retrouvée, à quelques mètres du corps.
La chevelure est très emmêlée et encombrée d’épines. La partie supérieure du corps est souillée de sang desséché.
Le corps est envahi de fourmis et de larves nécrophages, ce qui a entraîné une altération superficielle des téguments.

Après nettoyage aussi soigneux que possible (avec de l’eau et un tampon de coton) le corps a été présenté au père de l’entant qui a formellement reconnu sa fille qui avait été enlevée le 3 juin 1974.


A U T O P S I E


Nous procédons d’abord au déshabillage de 1a victime
dont la tenue vestimentaire comprend :
- Un polo blanc garni d’un galon bleu au niveau de l’encolure
- Un tricot de corps rayé rouge et blanc, portant la marque : “stature 126, 8 ans”,
-Une culotte à rayures rouge et blanc, portant également la marque “stature 126, 8 ans”,
-Une culotte blanche genre « short »,
-Et une socque à semelle en bois, dessus en cuir vert et jaune, au pied gauche.


I - ASPECT EXTEREUR DU CADAVRE

Il s’agit du cadavre de la nommée RAMBLA Marie-Dolorès, née 31 Mai 1966 à Marseille.
La taille est de 121 centimètres.
La rigidité cadavérique est résolue,
Les lividités cadavériques sont peu visibles.
La chevelure, emmêlée, est de couleur brune.
La denture est en bon état.
Le corps, envahi par des larves nécrophages, présente un état de putréfaction débutante se caractérisant par la perte de l’adhérence des cheveux qui se détachent facilement ; et le parcheminent des zones dont l’épiderme a été altéré par l’action des larves nécrophages.

La région vulvaire est d’apparence normale : l’hymen ne présente pas de déchirure ni de dilatation de son orifice. Un prélèvement est fait à ce niveau, de même qu’un prélèvement rectal .
L’examen soigneux des ongles n’a donné lieu à aucune observation utile.
L’examen minutieux du cadavre a permis de constater :


AU NIVEAU DE LA TETE :

-Une plaie contuse au niveau de l’angle externe de l’orbite gauche, longue de 15 mm environ, reposant sur une large zone ecchymotique, complétée par une excoriation parcheminée de la partie supérieure de la pommette gauche (fig.5 Planche III) ;

-Une plaie contuse de la région fronto-pariétale gauche, au voisinage de la lisière du cuir chevelu, de forme allongée, longue de 5 cm environ, reposant également sur une zone ecchymotique ;

-Une courte plaie contuse du cuir chevelu de la région temporale gauche, longue de 15 mm environ ;

-Et une zone de contusion irrégulière sur le côté droit de la face (joue et région orbitaire notamment) attribuable à l’appui de la tête sur un sol inégal pendant qu’étaient portés les coups dans la région fronto-temporale gauche.


AU NIVEAU DU COU -



De multiples blessures par arme blanche perforante et tranchante du type couteau, affectant la forme de boutonnières, longues de 5 à 14 mm, dont le dénombrement peut être ainsi effectué (fig. 6, 7 et 8, Planche III):

- Une coupure sur le rebord maxillaire gauche, la pulpe des doigts présente un dépôt d’encre grasse consécutif au relevé d’empreintes antérieurement effectué
- Cinq coupures sur le côté gauche du cou,
- Quatre coupures dans la région rétro-mastoïdienne gauche,
- Une coupure au niveau de la nuque paramédiane gauche
- Trois coupures sous maxillaires antéro-latérales droites,
- Et une coupure de la région hyoïdienne.


AU NIVEAU DES MEMBRES :

-Trois coupures sur le dos de la main droite, à savoir une coupure de 10 mm à la base de l’index, deux autres également longues de 10 mm à la base du médius (fig. 9, Planche IV),
-Une ecchymose au tiers supérieur de la jambe droite, sur la face antéro-interne ;
-Une plaque parcheminée sur la face antérieure du genou droit ;
-Une plaque parcheminé au-dessus de la malléole interne droite ;
-De longues griffures sur les membres inférieurs,
notamment à la face postérieure de la cuisse droite, les mollets et la face antéro-interne de la jambe gauche.


II - OUVERTURE DES CAVITES

Pratiquée selon les protocoles techniques classiques, elle a permis d’observer :


AU NIVEAU DE LA TETE :

-Une large infiltration sanguine de la région fronto-temporale gauche ;
-Une contusion de la voûte crânienne dans la profondeur des plaies contuses précédemment décrites dans la région fronto-pariétale gauche. Outre une infiltration sanguine, on observe sur la table externe de l’os pariétal gauche, en arrière de la suture fronto- pariétale, quatre enfoncements localisés : à l’un de ces enfoncements correspond une fracture de la table interne de l’os (fig. 11 et 12, Planche V) :
-Et une congestion de la périphérie des hémisphères cérébraux.


AU NIVEAU DU COU

De multiples blessures par arme blanche perforante et tranchante du type couteau intéressant :
- La région sus hyoïdienne, atteignant le plan vertébral dans la profondeur,

- La région carotidienne droite où s’observe notamment une section incomplète de l’artère carotide primitive, à 2 cm de la bifurcation (fig. 10, Planche IV) ,
- La région carotidienne gauche : la lame du couteau, passant en arrière de l’artère carotide, a sectionné la veine jugulaire. Au niveau du. plan vertébral s’observe une atteinte des enveloppes médullaires, la lame ayant pénétré dans le canal rachidien en passant entre la troisième et la quatrième vertèbre cervicale. La vérification de la partie initiale de la moelle ne met pas en évidence de lésion à son niveau.


AU NIVEAU DU THORAX

Il n’y a pas de fracture de côte.
Le cœur, normalement conformé, est pratiquement vide de sang.
Les poumons, très pâles, sont exsangues.




AU NIVEAU DE L’ABDOMEN :

L’estomac contient un liquide pâteux de coloration brune.

Le foie, la rate et les reins, sont d’apparence normale.

La vessie est vide.




P R E L E V E M E N T S



Nous avons effectué, en vue d’éclairer utilement l’information, les prélèvements suivants :

- Un échantillon de sang, afin de rechercher le taux d’alcool au moment de la mort et de déterminer le groupe sanguin :

- une mèche de cheveux, à toutes fins comparatives utiles :
- Un prélèvement du contenu des voies génitales et du rectum aux fins de recherches d’éléments spermatiques ;

- Et le contenu. gastrique.

De même, nous avons conservé les vêtements.



RESULTAT DU DOSAGE D’ALCOOL


Le dosage d’alcool (alcoolémie) effectué sur le prélèvement de sang par la méthode de l’extraction en mature a montré qu’il ne contenait :

que des traces d’alcool ce qui démontre que la victime était, au moment de sa mort, indemne de tout signe biochimique d’intoxication éthylique.

GROUPAGE SANGUIN


Effectué à l’aide de sérums-tests préalablement éprouvés, il a montré que la victime appartenait au groupe sanguin A.




EXAMEN DES PRELEVEMENTS ANAL ET VAGINAL


Les prélèvements de sérosités vaginales et les prélèvements de contenu rectal ont été examinés au microscope, après fixation et coloration adéquates.

Cee examens, qui ont permis d’observer les cellules et la flore saprophyte habituellement rencontrées en pareil cas, n’ont pas mis en évidence d’éléments de nature spermatique.


C O N C LU S I 0 N S


L’ensemble de nos constatations autopsiques et investigations effectuées sur le cadavre de la jeune Marie Dolorès RAMBLA permet de répondre ainsi aux questions énoncées dans l’ Ordonnance de notre mission, à savoir :
1/qu’il présente, outre une contusion de la voute crânienne avec quatre enfoncements localisés dont un avec fracture de la table interne de l’os
Un ensemble de plaies contuses sur 1e côté gauche de la tête, s’étendant de l’angle externe de l’orbite gauche à la tempe gauche, lésions auxquelles peuvent être rattachées des lésions de contusion appuyée sur le côté opposé de la tête ;
_Des blessures par arme blanche perforante et tranchante du type couteau au nombre de 15 , localisées à la région mastoïdienne gauche et au cou, atteignant le plan vertébral et ayant notamment occasionné une lésion de 1’artère carotide primitive droite ;
_Et trois coupures du dos de la main droite.

2°) Que ces blessures , dont en particulier la coupure de la carotide primitive droite sont la cause directe de la mort.
3°) Que la victime, au moment de la mort était indemne de tout signe biochimique d’intoxication éthylique.
4°) Que le sujet appartenait au groupe sanguin A.
5°) Qu’il n’a pas été observé de traces de violences au niveau de la région génitale.


Rapport établi à l’unanimité à Marseille, le VINGT CINQ JUIN
Mil neuf cent soixante quatorze.
RAPPORT établi sur NEUF pages et illustré de DOUZE figures en
CINQ Planches


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 11:11 
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Enregistré le :27 janv. 2005, 17:21
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Super ! Merci, je vais lire ça à tête reposée... :D

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Message non luPosté :06 déc. 2006, 11:30 
Citation :
Je ne comprends pas très bien que tu puisses dire à la fois que tu ne crois pas au basculement de CR sur la banquette arrière et que le meurtrier aurait conduit la Peugeot 304 dans la champignonnière. Comment s'y serait-il pris pour se mettre au volant sans dégager CR de la place du conducteur ? S'il ne l'a pas fait basculer à l'arrière, il faudrait donc qu'il l'ait tiré sur le siège passager. Mais la portière était bloquée. Ou alors, il faut supposer que CR ait eu le temps, entre l'accident et l'arrivée des Aubert, de s'arrêter sur le bord de la route, de passer à l'arrière et de sombrer illico dans l'inconscience au point de ne plus rien voir ni rien entendre.
Tout cela me semble très tiré par les cheveux ...
J'insinuais dans mon message que C Ranucci après avoir un peu redressé la tôle, regagne son véhicule par la portière passager et là sentant venir le malaise décide de se mettre sur la banquette arrière.
Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de tiré par les cheveux. C'est quand même moins compliqué que le meurtrier qui fait basculer C Ranucci à l'arrière.
Citation :
Mais alors, si on part du principe qu'il faut bannir toute logique de nos réflexions dès qu'on a à faire à un criminel du genre Fourniret, on ne peut plus raisonner. On en conclut qu'avec ce genre de type tout est possible et son contraire et on ferme le forum.
Je pense qu'il existe chez tout être humain, même le plus détraqué, un instinct de survie qui le poussera toujours à choisir spontanément une solution susceptible de le mettre à l'abri des poursuites.
non tu n'as pas compris ce que je voulais dire. Je dis que des gens capables du pire, sont capables également de prendre des risques parce qu'il y a l'excitation causée par la montée d'adrénaline. Il y a probablement une certaine jouissance à faire accuser quelqu'un d'autre. C'est ce que faisait Fourniret. Alors pourquoi pas le meurtrier de la petite Marie Dolorès ?
Selon moi, il n'y a aucun doute que n'importe quel meurtrier ne serait jamais allé se cacher dans une propriété privée après avoir tué quelqu'un. Surtout si en plus ce meurtrier est véhiculé. A pied, il peut se cacher mais en voiture, c'est beaucoup plus difficile.
C'est l'une des raisons pour lesquelles C Ranucci est innocent de ce meurtre.
Néanmoins, je ne rejette pas l'idée que C Ranucci innocent soit allé de son plein gré dans la champignonnière.
Egalement, je reste perplexe sur l'idée que C Ranucci s'engage dans une propriété privée pour se cacher pour échapper à ses poursuivants.
Tu dis que le meurtrier avait tout intêrêt à déguerpir juste après avoir commis son forfait. On peut alors tenir le même raisonnement pour C Ranucci qui aurait pu redresser la tôle sur le bord de la route et repartir aussi sec. C'était plus rapide que de s'arrêter, descendre du véhicule, aller soulever la barrière, regagner son véhicule, redémarrer, s'arrêter à nouveau pour rabaisser la barrière pour ne pas laisser de preuve de son passage et repartir.

Citation :
Même s'il est vrai qu'on a découvert dans le coffre un opinel et un cran d'arrêt, je ne vois pas très bien à priori en quoi cela empêcherait que le cran d'arrêt soit l'arme du crime.
Ah bon, alors pourquoi tiens tu le raisonnement, auquel je crois fortement également, à propos du pantalon qui n'aurait jamais pu être oublié par C Ranucci dans son coffre et pas pour le couteau, dans le cas de sa culpabilité ?
Si C Ranucci est coupable, il aurait donc laissé dans son coffre le couteau ensanglanté et le pantalon tâché de sang ?
Non, c'est incraisemblable.


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 11:50 
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Enregistré le :17 janv. 2006, 17:10
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AU NIVEAU DES MEMBRES :

-Trois coupures sur le dos de la main droite, à savoir une coupure de 10 mm à la base de l’index, deux autres également longues de 10 mm à la base du médius (fig. 9, Planche IV),
-Une ecchymose au tiers supérieur de la jambe droite, sur la face antéro-interne ;
-Une plaque parcheminée sur la face antérieure du genou droit ;
-Une plaque parcheminé au-dessus de la malléole interne droite ;
-De longues griffures sur les membres inférieurs,
notamment à la face postérieure de la cuisse droite, les mollets et la face antéro-interne de la jambe gauch
Ont peut constater ,que la petite n'ai morte ,dés le premier coup de couteau, les trois coupures sur le dos de la main et du a une protection qui ont du lui faire très mal, se qui évidemment amènent des cries, cries que les aubert n'ont pas entenduent.

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"Aimons-nous vivants, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent." ( Pierre Delanoë)
http://www.presume-coupable.com


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Message non luPosté :06 déc. 2006, 13:33 
Citation :
je ne dis pas qu il cache les deux couteaux!!!!
je dis juste qu il pense avoir cache SON couteau ds le tas de tourbe,
Et pourquoi, alors qu'en se réveillant, il trouve le même couteau que le sien mais ensanglanté, à côté de lui, il se mettrait à penser que le sien de couteau, il l'a déjà caché dans le tas de tourbe ? Pour quelle raison pense-t-il qu'il l'a déjà caché ?


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