Citation :
Mais ce que je veux dire, c'est que, si on pouvait avoir la preuve que MD et CR avaient le même groupe sanguin mais des rhésus différents, cela irait dans le sens d'une dissimulation policière : cela expliquerait cette anomalie de la non-mention du rhésus.
Dans ce cas là, c'est carrément de la forfaiture.
dans leur rapport, les médecins légistes ont menti sur un point. Contrairement à ce qu'ils écrivent, en 1974 il était tout à fait possible de faire des analyses sanguines approfondies à partir de sang desséché présent sur des vêtements et donc d'aller au delà de la simple détermination du groupe sanguin (système ABO).
On peut rappeler que la juge di Marino leur avait demandé par commission rogatoire d'effectuer tous examens de laboratoire utiles à la recherche de la verité.
Manifestement, ils n'ont pas jugé utile de le faire.
C'est cela qu'il faudrait arriver à expliquer.
Forfaiture ou négligence ?
Citation :
En effet, si CR et MD avaient eu le même rhésus, il n'y avait aucune raison de ne pas le mentionner : cela n'allait ni à charge ni à décharge.
Alors que le fait qu'on n'ait pas mentionné le rhésus ne peut s'expliquer que de 2 manières.
Ou bien il s'agit d'un banal oubli / d'une négligence. Pas impossible, mais c'est tout de même étonnant puisque la mention du rhésus était déjà à cette époque automatique.
Ou bien le rhésus du sang de MD et celui du pantalon étaient différents, ce qui pourrait signifier que le sang trouvé sur le pantalon présentait un rhésus différent de celui de MD. Donc, que le pantalon n'avait pas été trouvé dans la voiture mais dans le garage ou ailleurs et rajouté aux scellés après coup (cf. l'ajout avéré sur la liste des scellés).
Le pantalon aurait donc pu, comme sa mère le dira, être taché du sang de CR, suite à un accident de mobylette.
Sauf que, dans ce cas, je butterais quand même sur cette invraisemblance de la complicité du légiste.
Et aussi sur le fait que Madame Mathon n'ait parlé du pantalon de bricolage qu'après l'exécution de CR.