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Si, le 5, les policiers sont présents mais peut-être sont ils arrivés après les gendarmes qui les auraient donc forcément informés de la découverte éventuel d'un couteau. Est il extravagant d'envisager que les policiers soient allés à la champignonnière et qu'ils aient rencontré des gendarmes avec qui ils ont discuté de la découverte d'un POR dans la galerie et d'un couteau dans le tas de fumier ou de tourbe ?
La première chose qui est choquante dans cette histoire, c'est qu'on ne possède strictement aucune pièce qui atteste de la transmission des 7 scellés découverts à Peypin le 5 par la gendarmerie aux policiers de Marseille. Or c'est une pièce fondamentale du dossier. Il n'existe que des pièces qui listent 8 scellés, et qui incluent le couteau.
oui c'est curieux je l'admets.
La date référence du 5 juin est le début de la procédure pour les gendarmes (date de la découverte du corps). Peut-être ont ils attendu de rassembler toutes les pièces pour faire un PV global de la totalité des scellés (PV 610-7).
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Donc je ne sais pas si les policiers étaient là ou non et quand les gendarmes sont arrivés en escadrons le 5 à 14h00,
à 14h je ne sais pas mais il est certain qu'ils étaient là. Il suffit de regarder les photos du 5 juin disponibles sur ce forum ou celui du dossier pénal sur lesquelles on reconnait M Porte et Grivel par exemple. J'en ai vu un autre dont je ne me souviens plus le nom.
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mais une chose cependant est sûre et certaine, ils ont transmis les 8 scellés aux policiers soit le 5 au soir, soit le 6 au matin dernier délai. On ne peut pas savoir exactement quand puisque cette pièce de transmission a disparu du dossier.
non elle existe, c'est le PV 610-7 rédigé par M Monnin mais en date du 6 juin.
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Même si les gendarmes ne sont pas des jardiniers avertis, reste cette confusion troublante entre la tourbe et le fumier.
Et surtout, ce qui est troublant, c'est que, selon les pièces de procédure que l'on prend et la description précise qu'elles donnent, on ne trouve pas du tout le même endroit pour la position du couteau. Un tas au centre du terre-plein ou un tas sous la haie à l'est du terre-plein.
C'est plutôt gênant, il faudrait en parler à M. Monnin pour savoir ce qu'il en pense...
Finalement avec les indications de M Gras et de M Monnin, on ne sait pas vraiment ce qu'il faut retenir comme exact. Qui dit vrai ?
- le couteau a t-il été trouvé dans un tas de fumier au croisement nord est et sud est par rapport au baraquement en briques selon M Gras ?
- dans un tas de fumier au centre du terre plein selon vous ?
- dans un tas de tourbe à l'est du terre plein près de la haie selon la fiche de scellé de M Monnin ?
Dans le PV 610-5 de M Monnin, le couteau est trouvé au nord est du tas de fumier.
Dans le PV 610-2, M Gras écrit : "
situation des lieux : Le lieu est situé en bordure du chemin conduisant à la champignonnière objet du paragraphe B ci-dessus et à 100 mètres de l’entrée.
- description des lieux : Il s’agit d’un terre-plein recouvert de fumier en tas. Ce fumier en partie séché est assez dur. Sa répartition sur le sol ressemble à un croissant dont les deux branches se trouvent à l’est et à l’ouest et l’ouverture entre les extrémités au nord. Au centre de ce croissant une mare de purin stagne.
Au-delà de la partie est de ce croissant, se trouvent de la broussaille, des arbres. La partie ouest du croissant est limitée par le chemin de terre conduisant à la champignonnière...
A l’aide d’un appareil de détection électromagnétique nous décelons un objet métallique dans la partie nord-est de la partie est du tas de fumier."
Là où ça ne colle plus, c'est quand il écrit : "
Nous situons l’endroit à 18,20 mètres du mur nord-est d’une construction en agglomérés et à 19,70 du coin sud-est alors que 10,75 mètres séparent ce couteau du prolongement du mur ouest de ladite construction."
L'erreur des points cardinaux a été signalée par michel62.
Mais selon moi, je ne lis nulle part que le couteau a été trouvé au milieu du tas de fumier comme vous l'écrivez.
Il est question d'une localisation vers la partie est de ce tas dans le PV 610-5 du 6 juin de M Monnin) et d'une partie nord est de la partie est de ce tas.
A propos de la tourbe, M Gras l'évoque une fois seulement dans le PV 610-2 et elle se situe à l'intérieur de la galerie pas à l'extérieur.
Le plus curieux, c'est le PV 610-7 (liste des 8 scellés) du 6 juin de M Monnin qui écrit que le couteau a été découvert dans le tas de tourbe alors que le même jour, dans son PV 610-5, le couteau a été trouvé dans un tas de fumier alors que la fiche de scellé le situe dans de la tourbe.
Et pourtant, les deux gendarmes situent le couteau au même endroit, dans la partie est du tas de fumier et pas au centre.
Donc, tout cela est situé plutôt proche de la haie. On le voit sur la photo n° 15 où là aussi il est question d'un tas de fumier.
La tourbe est évoquée dans les aveux, donc suggérée et dictée par les policiers. A mon avis, ils ont entendu ce terme de tourbe ainsi que fumier le 5 juin sur place. Mais pourquoi ont ils retenu celui de tourbe ?
c'est curieux parce qu'il ne me semble pas voir de la tourbe sur le terre plein et autour. Il y a essentiellement du fumier.
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Si on compare la fiche de scellé du pull, celle de la pierre, avec celle du couteau, on s'aperçoit que la machine à écrire est la même, que la façon de faire est exactement la même. Donc la fiche est très vraisemblablement du 5. Le 6, l'adjudant Monnin a changé de machine à écrire, il suffit de comparer la forme du 4 du PV de découverte du couteau avec celui de la fiche de scellé pour s'en assurer. Ce n'est pas la même.
Pourquoi changer de machine si l'on enchaîne la rédaction de la fiche et la rédaction du PV, cela ne se peut pas.
effectivement, il n'a pas utilisé la même machine.
Si l'on doit chercher une explication, il y a peut-être eu un problème avec l'une des machines d'où l'obligation de passer sur une autre ou peut-être qu'il y a une machine spéciale pour les fiches de scellés ?
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Si la fiche est du 5 comme cet état de fait permet de le déduire, c'est qu'elle dit l'exacte vérité, donc le couteau a bien été découvert là où le schéma des gendarmes le dit - il date très vraisemblablement du 5 lui aussi - soit sous la haie dans le tas de tourbe.
Pourquoi retenez vous le terme de tourbe ?
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Alors comment se fait-il que les gendarmes ont eu l'idée de passer la poêle à frire à cet endroit ? Je ne vois strictement rien d'autre que le chien. Si le chien fait un détour et quitte la piste pour longer la haie, les gendarmes vont se dire, c'est curieux, il y a un problème, on a déjà découvert un pull, quoi d'autre ?
Et ils passent la poêle à frire. Et ils découvrent le couteau, rédigent une fiche de scellé, font un très beau schéma et donnent le couteau à la police.
Ils emportent l'appareil détecteur le 5 juin, c'était donc bien pour s'en servir. Je suppose que ça fait partie du travail de recherche.
Pour vous, c'est le chien qui a orienté les recherches vers le couteau. Bon, je n'en sais rien, il faudrait être certain pour cela qu'ils ont bien donné le pull à renifler au chien et vous savez très bien que cela n'est pas inscrit dans le rapport du maitre chien. Bon, je ne dis pas que c'est impossible mais je maintiens les réserves que j'ai exposées sur ce forum à propos de la piste suivie par le chien même si vous les rejetez.
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Le lendemain, on leur dit de recommencer et on leur redonne la fiche de scellé - mais pas le couteau. Ils sont donc au courant de la mise en scène, mais il ne vont pas le dire. Ils se contenteront de le murmurer : s'il vous plait, please, plus de questions.
Si je comprends bien, selon vous, les policiers avaient la fiche de scellé et le couteau mais ils gardent le couteau quand ils demandent aux gendarmes de faire semblant de le trouver ?
Pourquoi cela ? parce qu'ils vont eux-mêmes replanter le couteau ?
Il aurait été quand même plus simple de laisser le couteau aux gendarmes et leur demander de le replanter là où il a été découvert la première fois cad selon vous le 5 juin.
Ca me parait bien compliqué comme montage. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !