Citation :
Une chose est certaine: le couteau appertenait a CR, il n' jamais dévié de celà (sauf a la fin du procés avec son fameux "négatif")
L'arme n'a pas non plus été jetée par inadvertance dans le fumier, d'un coup de pied par ex., le tas se trouvait au milieu de la place et donc loin de la galerie et des environs immédiats de celle-ci, et puis il y a le probléme de la profondeur (20 cm)
Je ne crois pas non plus que CR s'en est servi pour couper des branchages, il les aura cassés a la main, ce qui n'a rien de surhumain, par contre il est trés difficile et trés long de couper des branchages avec un couteau si aiguisé fut'il, faites le et vous comprendrez !
Ce couteau a bien été enfoncé par CR, la thése de Gilles Perrault (CR,a son réveil, comprend qu'il s'est passé quelque chose d'anormal et jette le couteau)ne tient pas, si CR a caché (et non pas jeté) le couteau il avait certainement quelque chose a se reprocher
Soit il ne se souvenait vraiment pas de se qu'il a fait aprés l'accident, soit il était tout a fait éveillé et capable de se souvenir de son forfait, mais il semble bien que ce couteau n'a servi qu'au meurtre et c'est une erreur de sa part de l'avoir laissé sur les lieux.je crois auusi que si Cr s'était coupé les mains avec le couteau il aurait nettoyée la lame avant de la replier dans le manche.
Le couteau est un élément très intéressant de ce dossier parce qu'il en est presque l'emblême. Tout paraît simple et finalement, rien n'est simple.
Ce couteau effectivement, nul doute qu'il le connaît car quand on le lui présente il ne marque pas de surprise. Il dit : il est à moi.
J'ai la faiblesse, par hypothèse, de penser que ce couteau se trouvait dans la voiture à son réveil et que Christian se soit dit, puisqu'il est dans ma voiture, c'est que je l'y ai mis.
D'où cet aveu à son avocat, le problème c'est que ce couteau est à moi. Mais l'avocat commet, comme les enquêteurs une erreur, il ne demande jamais où Christian se l'ai procuré. Or c'est là la question que faisait un couteau à cran d'arrêt dans cette voiture, alors qu'il dispose aussi d'une opinel.
Dans son récapitulatif, écrit après le procès, il dit que ce couteau ne lui appartient pas et qu'il n'a jamais désiré posséder de telles armes.
Il est fort possible que Christian Ranucci se soit dit : puisqu'il est dans ma voiture, c'est que je l'ai acheté, mais que je ne m'en souviens plus. Il ne se souvient pas de l'accident avec le chien. il y a des trous dans son voyage, des trous de mémoire, comme si le coma dans le tunnel avait effacé une partie de la bande.