Citation :
Au bout de presque deux heures pendant lesquelles les gendarmes ont sorti toutes sortes de morceaux de métal dont un fer à cheval, ils ont télép
honé à l'Evêché pour demander des précisions. Celles ci ont été demandées à RANUCCI qui avait été emmené chez le juge et c'est en indiquant qu'il avait jeté le couteau dans le tas de tourbe à proximité de la petite cabane qui se trouvait à gauche du tas de tourbe que les gendarmes ont pu chercher plus précisément et n'ont plus mis que cinq ou dix minutes pour le trouver.
Il est bien évident que si les gendarmes avaient planqué eux même le couteau, ils auraient fait semblant de le trouver tout de suite.
Mais pour pouvoir parler de ce sujet il faut savoir ce qu'en dit M. GUAZZONE qui a assisté aux recherches.
Eh non, c'est un peu plus compliqué que cela. C'est que pourle trouver le couteau, il faut qu'il y soit. Donc quand le capitaine Gras commence ses recherches (fait semblant peut-être...), non pas comme vous le dites près du tas de tourbe, mais bien plus loin, près du lieu de découverte du corps., le couteau n'a pas encore été remis. Il faut le ramener des locaux de la sûreté, où on l'a pris en photo avec la jolie fiche tamponnée et signée et datée du 5 derrière. Eh oui.
Enfin, je ne sais pas si vous vous rendez compte là de ce que vous écrivez. Vous inventez finalement une procédure qui n'est écrite nulle part.
Donc vous nous dites que Ranucci est dans le bureau de la juge, qu'on entre et qu'on lui demande où se trouve le couteau et qu'il répondrait : "près de la petite cabane qui se trouvait à gauche du tas de tourbe etc..."
Mais c'est écrit où cela ?
Dans le PV de Mme Di marino, il n'y a rien de tout cela. Elle serait donc paralysée tout d'un coup ? Elle ne pourrait pas demander à la greffière de le prendre et lui dicter ? Enfin c'est délirant ce que vous racontez. On a de drôles de moeurs à Marseille. C'est un peu fort de café vous avouerez. J'espère pour vous que vous n'allez pas écrire cela dans votre bouquin, il y en a qui vont aimer la description des moeurs judiciaires près de la Canebière. Ils vont les copier.
Donc c'est formidable, maintenant les procédures, ça consiste à ne plus rien écrire, ne plus rien consigner et à demander la bouche en coeur : faites moi confiance.
Pour cela déjà, il faudrait éviter de faire des surcharges et des faux.
Pour commencer.