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Message non luPosté :17 avr. 2005, 22:08 
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La champignonnière sur laquelle il tombe par hasard en prenant le premier chemin qu'il peut prendre (l'autre a sa barrière fermée avec un cadenas) est providentielle pour lui.

Alors qu'il fait chaud dehors, il va avoir un peu de fraicheur et il sera caché à la vue de tout le monde pour faire le point sur ce qui vient de se passer.

Se garer en marche arrière est la meilleure façon de pouvoir repartir (en marche avant bien sur!) en principe sans problème.
Et si vous trouvez que tout cela est incohérent, ce qui n'est pas le cas pour les personnes que j'ai interrogées, dites vous bien que quelqu'un qui ne se souvient pas de ce qu'il a fait dans son week end a trés bien pu avoir des comportement incohérents.
Vous reconnaissez vous-même que son comportement est incohérent. Donc cela pose problème. Et on ne peut pas prétendre à la fois que son amnésie est feinte et qu'elle ne l'est pas... Il faut choisir aussi.

Un tunnel sombre n'a rien de providentiel pour qui veut bricoler une voiture. Il faut de la lumière plutôt. S'il avait plu, je ne dirais rien, vous aviez un motif : se garer de la pluie. Mais là...

Je passe sur le besoin de fraîcheur et l'idée d'aller s'enterrer dans un trou inconnu, c'est Freudien je sais, on croirait un poème de Rimbaud.

Oui vous comprenez, j'ai flanqué 14 coups de couteau à une gamine, je nage dans le sang, mais j'ai besoin d'un peu de fraîcheur...

Non, pas ça.

Le fait que la voiture soit rentrée en marche arrière pose problème, c'est effectivement dans le but de repartir, ou bien parce que la personne qui a fait cela en avait l'habitude. Et plus sûrement les deux.

Le problème que l'on a, c'est que Ranucci ne connaît pas cet endroit. Et que pour descendre en marche-arrière depuis le terre-plein, il faut manoeuvrer finement. Un gamin bourré, assommé par un accident ne peut pas faire cela.


Ensuite, autre problème, pourquoi y rester 3 heures ? Et attendre 17h-18h pour aller chercher de l'aide...

C'est idiot. Vous dites faire le point, c'est aussi crétin que prétendre qu'il s'est arrêté avec la gamine pour fumer une cigarette et qu'elle n'aurait pas manifesté le besoin de rentrer chez elle ou de s'enfuir... Ce qu'elle a fait pourtant comme en témoignent les griffures sur ses jambes et la perte de son sabot.
Faire le point pour se dire : maintenant je suis un assassin qu'est-ce que je fais ? Je pars tout de suite en Amzoni occidentale, à Katmandou fumer de l'opium... En Sibérie orientale où le climat sera plus serein.

Mais alors il est bête, il fait le point sur le fait qu'il est désormais un assassin et il rentre trnaquillement chez sa mère, attendre les gendarmes.

Ce n'est pas cohérent. C'est le problème de l'accusation, elle n'est pas cohérente.


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Message non luPosté :17 avr. 2005, 22:32 
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La confusion de date entre le 5 et le 6, c'est vous qui la faites en reprenant trois erreurs de Gilles Perrault qui est incompétent en procédure pénale.
Ce que vous n'arrivez pas à comprendre et c'est ce qui est étonnant dans votre façon de raisonner, c'est que si les policiers ont fait dire ce qu'ils ont voulu à CR sur l'emplacement du couteau, celui-ci est incapable de désigner son emplacement lors de la reconstitution et il ne raconte pas à son avocat, quelques jours avant le procès, que ce couteau est bien à lui.
Ce que dit Maître Le Forsonney ne correspond pas tout à fait à ce que vous rapportez. C'est d'ailleurs l'une des choses sur lesquelles on voit un frottement entre Perrault et l'avocat de Ranucci, et l'avocat, dans l'entretien qu'il accorde à Ph est plus précis sur ce qui s'est réellement passé : "Quand je lui ai dit, avant l'audience des assises, "on va avoir un problème avec votre couteau, s'il est bien à vous", il m'a regardé avec le même air de convivialité que vous en me disant: "oui, c'est vrai, vous avez raison, je vais dire qu'il n'est pas à moi". Je lui ai alors dit: "attendez, ce n'est pas ce que je vous dis, mais cela ne vous gêne pas?". Et il m'a répondu: "oui, mais je n'en sais rien... Mais vous avez raison, il vaut mieux dire qu'il n'est pas à moi."
J'en conclus que si c'était un pervers, il l'était fortement. Et ce n'était qu'un gamin de vingt ans.
"

Donc il a dit à Maître Le Forsonney qu'il ne savait pas s'il était à lui. Il ne savait pas comment se débrouiller, cette affaire est pour lui une brume totale et les enquêteurs n'ont pas véritablement cherché à faire la lumière, il faut bien le reconnaître.

Il ne faut jamais oublier qu'il n'a pas accès à son dossier, qu'il est isolé, qu'il ne voit que sa mère, ses avocats et des gardiens, qu'il ne peut pas relire ses propres dépositions, ni les autres PV de l'instruction. Donc il a la bonté de dire qu'il ne sait pas, mais il ne reconnaît donc plus déjà qu'il serait à lui. Vous entérinez les déclarations des Aubert 30 ans après, entérinez celle de l'avocat qui vous contredit sur ce point.

Et il serait effectivement à lui, les enquêteurs auraient enquêté pour en connaître la provenance - c'est un couteau de loubard ça, pas le couteau d'un représentant de commerce - et prouver par là-même qu'il était effectivement à lui, ce qu'ils n'ont jamais fait. Donc jusqu'à preuve du contraire, on ne sait pas.

Quand vous dites qu'il a indiqué l'emplacement du couteau, c'est ce que dit le PV et des gens dont je mets en doute l'objectivité. J'attends l'opinion de Le Forsonney sur ce point précis. Parce qu'effectivement, on lui montre le tas de tourbe, c'est ce qu'on lui a fait dire, on lui demande, c'est là qu'était le couteau ? (les enquêteurs le savent puisque c'est eux qui l'ont retirés de là), il suffit qu'il dise oui, on que d'ailleurs il ne dise pas non, et alors on écrit : "j'indique l'emplacement du couteau" et on fait signer. C'est comme cela que les choses se passent, donc elles ne sont pas probantes.

La seule chose probante, c'est qu'il soit conduit sur les lieux et qu'il l'indique lui-même le 5 au soir, mais vous savez très bien qu'on a préféré une autre mise en scène que ce scénario pourtant évident.

L'attitude de la juge ne justifie rien et c'est une explication bien médiocre que vous nous avez donné sur ce plan en tentant de la faire passer pour une idiote bornée.


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Message non luPosté :17 avr. 2005, 22:45 
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Quand à la version inventée par Gilles Perrault selon laquelle il se serait réveillé au fond de la champignhonnière avec le couteau dans la poche et que c'est l'homme au POR qui le lui a mis, il avait deux ans pour la raconter. IL ne l'a pas fait. C'est comme le pantalon qui traine dans le garage sr la mobylette. Deux ans pour le dire. Et on attend qu'il ait la tête coupée pour inventer cette bétise. Tout cela est lamentable.
Il avait deux ans certes, sans pouvoir lire son dossier, isolé dans la taule, ne voyant que ses gardiens et sa mère. Il faut rétablir les choses comme elles sont.
Il n'a pas les mêmes armes que le juge d'instruction, ni même que ses avocats. Il dépend totalement d'eux. C'est déjà un point.

Aujourd'hui, je ne pense pas que Perrault redirait ce qu'il a écrit en 1978, en prenant pour un fait ce qu'il avait en réalité mal compris.
Ranucci ne reconnaît le couteau que le 7, devant Mme Di Marino, et sans avocat. Avant le procès, il dit à Le Forsonney qu'en fait il ne sait pas. Mais il ne l'a pas devant les yeux. Il ne l'a vu que deux ans auparavant, de façon tout à fait fugitive et dans un état second.

Aux avocats, il dit tout à fait autre chose et la juge aurait été juste, elle l'aurait fait consigner puisqu'elle dévait instruire à charge et à décharge.
Donc Perrault essaie d'inclure dans son hypothèse le fait que Ranucci ait possédé un couteau de loubard.

Aujourd'hui, on se dit que la vérité est tout autre et que le couteau ne lui appartenait pas. Qu'on l'a retrouvé le 5 comme le gendarme semblerait vouloir le dire en se mélangeant les pinceaux. Et qu'effectivement, à cet emplacement il pourrait bien s'agir de l'arme du crime.

Pour le pantalon c'est encore pire puisqu'on ne le lui a jamais montré. Ce qui s'appelle jamais. Alors, Mme Mathon n'avait pas le dossier sous les yeux, elle n'a pas compris pourquoi on venait reprendre la voiture en lousdé un dimanche soir, le procès dure deux jours, on parle effectivement du pantalon mais on ne sort pas le scellé. Surtout pas. Il reste sur la table, emballé au milieu des autres et passez muscade.

Quand a-t-on fait venir madame Mathon dans le bureau de la juge pour lui faire reconnaître le pantalon ? Jamais. Quand à t-on demandé à Madame Mathon si Ranucci avait eu un accident de mobylette ? Jamais. Il a fallu que Perrault le lui demande. C'est sûr, c'est deux ans après et Ranucci a déjà été raccourci. Mais à qui la faute ?

Nulle part dans les aveux, il n'est indiqué qu'il s'est changé. Qu'aurait-il changé ? Qu'aurait-il fait du polo plein de sang ? Toutes questions utiles qui sont passées à la trappe opportunément pour l'accusation.

Ce qui est lamentable, c'est qu'on n'ait pas fait d'enquête. Voilà ce qui est lamentable véritablement.


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Message non luPosté :17 avr. 2005, 23:06 
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Quand à la version inventée par Gilles Perrault selon laquelle il se serait réveillé au fond de la champignhonnière avec le couteau dans la poche et que c'est l'homme au POR qui le lui a mis, il avait deux ans pour la raconter. IL ne l'a pas fait. C'est comme le pantalon qui traine dans le garage sr la mobylette. Deux ans pour le dire. Et on attend qu'il ait la tête coupée pour inventer cette bétise. Tout cela est lamentable.
Vous devriez expliquer les choses plus calmement. Au lieu de dire "quant à la version inventée par RC", j'aurais dit "quant à la version de RC...". Une version personnelle est forcément subjective, mais pour dire qu'elle est inventée, c'est à dire fausse, il faut apporter la preuve contradictoire, sinon on n'est pas crédible...

Une fois l'instruction close, il n'y avait plus grand chose à raconter... mais CR est clair dans son mémoire. Pour le pantalon idem, et les avocats savaient par Mme Mathon quel était son usage et pourquoi il était dans le box.

Le mot bêtise est de trop - mais tout cela est lamentable c'est vrai. Puisque vous êtes adversaire de la peine de mort, vous mettez beaucoup de regret en disant "et on attend qu'il ait la tête coupée....". Pensez vous que si l'instruction avait pris en compte (à titre contradictoire) cette version, CR aurait été épargné?


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Message non luPosté :17 avr. 2005, 23:07 
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Jean Michel,

Je n'ai jamais dit que Gilles Perrault mentait. J'ai dit qu'il s'était laissé emporter par ses convictions et qu'il raconte n'importe quoi.
Lorsqu'il dit dans l'émission belge que les taches relevées sur le couteau n'ont pas été analysées, c'est un scandale puisqu'il y'a un rapport d'expertise dans la procédure qui prouve le contraire.

LE FORSONNEY dans cette même émission et dans CR20 ans après, affirme que les taches relevées sur le pantalon bleu n'ont pas été analysées. C'est également scandaleux puisque le rapport d'expertise cité cidessus prouve le contraire.
Ils se sont trompés sur ce plan, dont acte. Mais vous savez très bien que cette analyse n'a pu déterminer qu'un groupe sanguin et qu'il peut très bien s'agir du sang de Ranucci puisqu'il a eu un accident de mobylette. Que cet accident, vous ne pouvez pas le démentir, puisqu'il n'y a pas eu d'enquête à ce propos et que d'ailleurs dans votre livre vous ne cherchez pas du tout à remettre en cause cette possibilité.

Quand on monte une accusation, on ferme toutes les pistes, ou alors on s'expose à ce qu'elle soit critiquée.


Citation :
Quand je dis que Gilles Perrault est incompétent en procédure pénale :

- il ne sait pas comment est remplie une fiche de scellé. Il n'en a lui même jamais rempli et le bon sens tout seul permet de comprendre que la partie supérieure de la fiche ne concerne que l'identification du service qui l'a remplie et l'identification de l'affaire (et non pas du scellé)
Et alors ? Cela ne règle pas le problème puisque l'inspecteur Porte, qui aujourd'hui ne veut plus parler de cette affaire, ce qui est tout de même inquiétant pour l'accusation, dans la mesure où il n'est peut-être pas très fier de ce qui s'est passé à ce moment là, vu les conséquences, écrit un PV dans lequel figure ledit couteau alors qu'il n'est même pas découvert suivant le dossier. Donc finalement on s'en fout, le problème se repose autrement, et se reposera encore par le fait même de la mise en scène curieuse qu'on organise autour, vous avez étayé la digue à cet endroit peut-être, et encore... Mais elle craque d'un autre côté et vous rajoutez de vous-même une brêche avec l'interview du gendarme qui mélange les dates, il faut le faire !

Citation :
- Il ne comprend pas comment on peut trouver sur un P.V de recollement des scellés commencé à 17 heures 30, à la fin de la deuxième mention de ce P.V, un couteau qui est trouvé deux heures après le début du procés-verbal. Il ne sait visiblement pas ce qu'est un P.V de recollement qui n'existe pas dans le code de procédure pénale et que les policiers ont le tort de remplir. Ils le font encore alors que la fiche récapitulative de scellés existe toujours. Il y'a double emploi entre le P.V et la fiche de recollement.
Je ne sais pas s'ils doivent ou non le faire, le problème c'est qu'il l'ont fait et que cette pièce, tamponnée et signée deux fois prend toute valeur juridique officielle puisqu'elle a été jointe au dossier et qu'on lui a attribué un numéro de cote. Donc le PV de recollement c'est du délire. Le type a commencé a taper sa deuxième liste, puis il est parti en laisant la liasse dans la machine et il est revenu quelques heures après taper la fin. C'est sérieux. Ma parole vous prenez Porte pour un imbécile ou quoi ?
Citation :
Lorsque Gilles Perrault dit que le plan dessiné par CR ne correspond pas, c'est un scandale puisqu'il correspond. Ce qu'il dit est tellement nul que dans CR 20 ans après, les auteurs du livre disent que c'est PORTE qui a suggéré à CR ce qu'il fallait mettre sur le plan. On voit qu'ils ne sont pas d'accord sur ce point. Pour Gilles Perrault le plan ne correspond à rien. Pour les autes, il correspond tellement qu'il faut dire (ce qui mériterait une condamnation) que c'est PORTE qui suggère.
Quand on a vu CR dessiner de lui même le plan, sans aucune suggestion, et qu'on lit ensuite cette prose de pingouin, il y'a de quoi être un petit peu énervé.
Gilles Perrault a pu s'exprimer jusqu'à présent sans contradiction. Aujourd'hui c'est terminé.
A chaque fois avec vous, on risque une condamnation. Mais cela veut dire quoi cela ? Qu'est-ce que c'est que cette atteinte à la liberté d'expression ? On n'est pas au Chili ici. Ou alors j'avais mal compris.

Ce plan effectivement, c'est les deux, un truc incompréhensible et en même temps une resucée de ce que les enquêteurs savent déjà.
Ce qui m'a toujours frappé, c'est qu'il ne correspond pas aux constatations.

La seule chose qui importe au ravisseur d'enfant, c'est l'issue, par où il va partir. Et le ravisseur a choisi soigneusement cet endroit, ce qui est contradictoire avec ce que dit Ranucci : je ne savais pas où j'étais.

Visiblement le ravisseur connaissait cet endroit et il l'avait choisi parce qu'il pouvait enquiller la rocade du Jarret tout de suite, donc empêcher que la gamine ne lui file entre les mains lors d'un arrêt.

Donc sur le plan, pour qu'il soit crédible il faudrait que figure - et là je me serais posé des questions - le trajet pour partir. Il n'y a rien de cela sur ce plan, au contraire même, un trait semble barrer le passage. Ne figure pas la route qui descend vers la rocade, ni la flêche pour indiquer le trajet de la voiture.
Ce plan ne vaut donc rien.


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Message non luPosté :17 avr. 2005, 23:17 
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Au fait, ce qu'il me faut, c'est le récapitulatif daté du 5 que les gendarmes n'ont pas manqué de remettre aux policiers avec les scellés.

Un récapitulatif qui contient 7 pièces normalement, la huitième ne venant s'y adjoindre que le lendemain. Et qui donc ne peut pas figurer sur une pièce remis le 5 à la sûreté.

Le récapitulatif des gendarmes écrit le 6 pour moi ne me prouve rien du tout. Je voudrais celui du 5.


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Message non luPosté :17 avr. 2005, 23:24 
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Jean Michel,



Lorsque Gilles Perrault dit que le plan dessiné par CR ne correspond pas, c'est un scandale puisqu'il correspond. Ce qu'il dit est tellement nul que dans CR 20 ans après, les auteurs du livre disent que c'est PORTE qui a suggéré à CR ce qu'il fallait mettre sur le plan. On voit qu'ils ne sont pas d'accord sur ce point. Pour Gilles Perrault le plan ne correspon à rien. POur les autes, il correspond tellement qu'il faut dire (ce qui mériterait une condamnation) que c'est PORTE qui suggère.
Quand on a vu CR dessiner de lui même le plan, sans aucune suggestion, et qu'on lit ensuite cette prose de pingouin, il y'a de quoi être un petit peu énervé.
Gilles Perrault a pu s'exprimer jusqu'à présent sans contradiction. Aujourd'hui c'est terminé.
- le plan correspond, à l'arbre près, considéré comme matérialisant le site lors de la reconstitution TGV

- "Quand on a vu CR dessiner.." vous l'avez vu ? sans aucune suggestion à ce moment précis ou tout le temps de l'interrogatoire et de la mise en forme des aveux ?

- c'est quoi une prose de pingouin ??

- Quand vous parlez d'absence de contradiction vis à vis de Gilles Perrault, que faites vous de Mathieu Fratacci ?

Vous feriez un tabac M.Bouladou en prenant un conseil en communication, c'est une partie de mes compétences...


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Message non luPosté :18 avr. 2005, 13:15 
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Et j'explique clairement pourquoi les gendarmes ont menti sur l'histoire du paquet et pourquoi on ne peut pas truquer une histoire de couteau.
Sinon, expliquez moi simplement comment RANUCCI peut désigner à la reconstitution l'emplacement exact où les gendarmes ont trouvé le couteau sur ses indications et pourquoi il dira à ses avocats jusqu'à la fin que ce couteau était bien à lui ?
Sur le site, l'avocat de Ranucci dit le contraire de ce que vous affirmez.


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Message non luPosté :18 avr. 2005, 13:32 
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Au fait, ce qu'il me faut, c'est le récapitulatif daté du 5 que les gendarmes n'ont pas manqué de remettre aux policiers avec les scellés.
reste a savoir si les gendarmes étaient obligés de rédiger ce récapitulatif
je crois me souvenir que ce genre de document était rédigé a l'iniative des enquéteurs ,en somme pour convenance personnelle car celà leur facilitait la tache
mais les gendarmes en faisaient 'ils autant ?


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Message non luPosté :18 avr. 2005, 18:39 
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S'ils en ont rédigé un le 6, alors ils en ont rédigé un le 5, cela me semble aller de soi.


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Message non luPosté :18 avr. 2005, 21:20 
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On fait un récapitulatif de scellés quand on a fini l'enquête. Votre demande de récapitulatif du 5 juin est ridicule.
Je vois que vous aimez la plaisanterie GIHEL. En effet dans CR 20 ans après , Maitre le Forsonney écrit : page 91 : "Tout semblait accablant. Il admettait - et pour cause -l'accident et, sauf quelques divergences, la scène de la galerie. C'était bien son couteau..."
Quant au compte rendu que vous faites de ce que LE FORSONNEY a expliqué sur le couteau, ce n'est pas exactement ce que l'avocat déclare dans le livre de FRATACCI page 220 : "Il ma regardé, a souri pauvrement et m'a dit : "C'est vrai, peut-être vaut-il mieux entir mais vous je ne peux pas vous cacher la vérité, ce couteau m'appartient, mais je suis innocent."
Le couteau lui appartenait que cela vous plaise ou non et votre théorie sur les loubards me fait bien rire, comme si on disait que les carabines c'est pour les loubards ou les bouteilles de whisky dans le coffre de la voiture.
Il est bien sur hors de question que je réponde à nouveau aux bétises que vous racontez sur la saisie du couteau le 5. C'est déjà fait mais c'est trop difficile à comprendre pour vous.


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Message non luPosté :18 avr. 2005, 21:48 
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Quant à votre bible, le POR, voici ce qui est écrit dedans : " Or, il ment. Le couteau est à lui. Jean-François Le Forsonney, au cours de leur ultime examen du dossier, lui avait annoncé que ce couteau serait une pièce maîtresse dans l’arsenal de l’accusation. « Je n’y peux rien, avait répondu Christian. Ecoutez, si vous me dites que je dois prétendre qu’il n’est pas à moi, je dirai qu’il n’est pas à moi. Mais ce ne sera pas vrai. Il est à moi. » L’avocat avait expliqué qu’en sa qualité d’auxiliaire de la justice, il ne pouvait en aucun cas conseiller à un client de mentir à ses juges: c’était à Ranucci lui-même de se déterminer en conscience. "
GIHEL vous me décevez, vous déformez la bible.
Et comment CR dont on sait par son avocat que le couteau est bien à lui ne saurait pas où il l'a caché après avoir mangé ce poulet trop cru qui avait laissé des traces de sang sur la lame et qui avait eu la mauvaise idée d'avoir le même groupe sanguin que les humains....
Il n'avait vraiment pas de chance...D'habitude le sang de poulet est différent....Et puis, un couteau de cette valeur, on le nettoie, on ne le jette pas. A moins qu'il ait servi à faire une grosse bétise...


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Message non luPosté :19 avr. 2005, 01:05 
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Citation :
On fait un récapitulatif de scellés quand on a fini l'enquête. Votre demande de récapitulatif du 5 juin est ridicule.
Je vois que vous aimez la plaisanterie GIHEL. En effet dans CR 20 ans après , Maitre le Forsonney écrit : page 91 : "Tout semblait accablant. Il admettait - et pour cause -l'accident et, sauf quelques divergences, la scène de la galerie. C'était bien son couteau..."
L'enquête pour les gendarmes finit le 5, avec la découverte du corps puisque ladite enquête est confiée à la sûreté par le juge d'instruction. Donc le 5 on pouvait faire un récapitulatif des scellés que l'on remettait à la sûreté. C'est celui là qui me prouvera que le couteau n'a pas été découvert à cette date puisqu'il n'y figurera pas. Et que le dernier scellé portera le n° 7.

Tant qu'à transcrire un passage de Maître Le Forsonney, faite le jusqu'au bout de la phrase : "Tout semblait accablant. Il admettait - et pour cause - l'accident et, sauf quelques divergences, la scène de la galerie. C'était bien son couteau, encore que demeuraient obscures les conditions de sa découverte, enfoui sous de la tourbe, près de la galerie aux champignons."

Ce n'est pas très fair play de me sortir quelque chose qui concerne le début de l'enquête alors que nous parlons des quelques jours avant le procès.
Citation :
Quant au compte rendu que vous faites de ce que LE FORSONNEY a expliqué sur le couteau, ce n'est pas exactement ce que l'avocat déclare dans le livre de FRATACCI page 220 : "Il ma regardé, a souri pauvrement et m'a dit : "C'est vrai, peut-être vaut-il mieux mentir mais vous je ne peux pas vous cacher la vérité, ce couteau m'appartient, mais je suis innocent."
De même, pour le livre de Fratacci, d'abord ce sont des bouts d'interviews dont on suppose que Matthieu Fratacci a fait un tri : "Peu avant le procès, pour en, avoir le cœur net je lui ai tendu un piège que je croyais habile. »
« Je lui ai expliqué que, certes, des éléments forts permettaient de soutenir son innocence mais qu'il restait que l'arme du crime était un couteau qui lui appartenait et qu'on se débarrasserait difficilement de cela »
« Je guettais dans son attitude le moindre signe de "complicité ".»
« II m'a regardé, a souri pauvrement, et m'a dit: "C'est vrai, peut-être vaut-il mieux mentir mais, vous, je ne peux vous cacher la vérité, ce couteau m'appartient, mais je suis innocent.
»

Donc il dit que ce couteau lui appartient suite à un "piège", mais personne ne sait d'où il le tient et il ne le dit pas plus à Le Forsonney, malgré le "piège" et surtout on ne le lui a jamais demandé, c'est tout de même curieux. Quelle enquête foutraque en somme. Les policiers de Marseille ne valent donc pas un clou sur ce coup.

Et admettez que ce qu'en dit maintenant Le Forsonney explicite bien mieux le "piège" : vous avez raison, je vais dire qu'il n'est pas à moi, mais je n'en sais rien... Vous retenez les paroles des Aubert trente ans après, retenez aussi celle-là où il ne reconnaît pas que ce couteau lui appartient.
Citation :
Le couteau lui appartenait que cela vous plaise ou non et votre théorie sur les loubards me fait bien rire, comme si on disait que les carabines c'est pour les loubards ou les bouteilles de whisky dans le coffre de la voiture.
Ah bon il lui appartient ? Vous avez l'adresse du type qui le lui a vendu ou donné ? Vous savez pourquoi il se trimballait avec un couteau à cran d'arrêt ? C'était pour braquer les clients lors de ses tournées ?

Les carabines à air comprimé, un loub se ballade avec ça, il va faire rire à mon avis. Les bouteilles de whisky dans la voiture ? Vous avez vu cela où ? Il avait juste un flacon en métal.
Citation :
Il est bien sur hors de question que je réponde à nouveau aux bétises que vous racontez sur la saisie du couteau le 5. C'est déjà fait mais c'est trop difficile à comprendre pour vous.
Moi ce sont les lacunes de cette enquête ratée que je ne comprends toujours pas et vous avez beau écoper le bateau, quand la baignoire fuit, il coule.


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Message non luPosté :19 avr. 2005, 01:14 
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Quant à votre bible, le POR, voici ce qui est écrit dedans : " Or, il ment. Le couteau est à lui. Jean-François Le Forsonney, au cours de leur ultime examen du dossier, lui avait annoncé que ce couteau serait une pièce maîtresse dans l’arsenal de l’accusation. « Je n’y peux rien, avait répondu Christian. Ecoutez, si vous me dites que je dois prétendre qu’il n’est pas à moi, je dirai qu’il n’est pas à moi. Mais ce ne sera pas vrai. Il est à moi. » L’avocat avait expliqué qu’en sa qualité d’auxiliaire de la justice, il ne pouvait en aucun cas conseiller à un client de mentir à ses juges: c’était à Ranucci lui-même de se déterminer en conscience. "
GIHEL vous me décevez, vous déformez la bible.
Elle est parfois bien pratique de par sa précision la bible, elle recèle moins de contradictions et d'incohérences que votre livre je trouve, on n'y trouve pas des gendarmes qui confondent le 5 avec le 6 sans que cette erreur ne soit discutée, mais c'est une opinion personnelle.

Sur ce point que vous citez avec délectation, puisque vous aimez les enquêtes bien faites, je vous suggère de téléphoner à Maître Le Forsonney et de lui demander laquelle des versions il faut retenir : celle de Perrault, qui a compris que Ranucci, du fond de son isolement, sans avoir vu ledit couteau depuis deux ans lui aurait dit qu'il était à lui, celle du site, plus nuancée dans lequel il dit qu'il ne sait pas. Ou bien celle du récapitulatif où il dit que le couteau ne peut pas lui appartenir parce qu'il n'a pas pu l'acheter vu que c'était Pentecôte.
Citation :
Et comment CR dont on sait par son avocat que le couteau est bien à lui ne saurait pas où il l'a caché après avoir mangé ce poulet trop cru qui avait laissé des traces de sang sur la lame et qui avait eu la mauvaise idée d'avoir le même groupe sanguin que les humains....
Il n'avait vraiment pas de chance...D'habitude le sang de poulet est différent....Et puis, un couteau de cette valeur, on le nettoie, on ne le jette pas. A moins qu'il ait servi à faire une grosse bétise...
Encore faudrait-il que ce soit Ranucci, et ce n'est pas dit. Loin de là. Et vous savez bien que je pense comme le gendarme que vous interrogez, qu'il a été découvert le 5 et qu'il a été remis le 6, et qu'on a fait semblant de le redécouvrir pour faire croire que Ranucci en indiquait l'emplacement.


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Message non luPosté :19 avr. 2005, 02:07 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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Citation :
Je trouve que votre façon d'appeller amicalement CR "christian" est très chocante... :shock: ...N'avez-vous jamais pensé au ridicule si on vous apportait la preuve irréfutable de sa culpabilité ?

Se battre pr la justice oui , mais en faire presque un innocent...un familier c'est humiliant pr les Rambla !

Même si vs êtes convaincu que CR est innocent, gardez un minimum de réserve
Cela fait trente ans qu'on attend cette preuve et plus cela va mieux on comprend au contraire les rafistolages de cette enquête :

faire croire que le pantalon a été saisi dansle coffre, contre tout bon sens, en rendant la voiture puis en allant la rechercher un dimanche soir en lousdé pour récupérer l'objet dont on a rajouté frauduleusement la mention sur le PV de saisie

fraire croire que Ranucci a indiqué l'emplacement du couteau alors qu'il a été découvert la veille puis remis.

Et puis toutes les incohérences de cette enquête qui n'ont pas non plus été résolues...


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