Citation :
Jack, écrivant sur mon livre, déclare : « Finalement on n’apprend rien de nouveau »
Vous êtes un sacré cachottier Jacques tout de même :
- Vous saviez que Alain AUBERT était responsable d’une société de dépannage et qu’il ne pouvait donc pas avoir confondu un coupé Peugeot 304 avec une Simca 1100. Gilles Perrault dans son livre dit qu’il n’était pas expert en voiture et qu’à deux mètres de celle-ci il aurait pu se tromper. Et vous ne nous l’avez pas dit.
Dont acte, c'est évidemment le coupé 304 peugeot immatriculé 1369 SG 06 qu'ils ont vu, la simca ne pouvait pas se trouver à cet endroit.
Citation :
- Vous saviez que le bâtonnier CHIAPPE avait fait signe à CR de ne pas mimer les gestes du crime et que ce serait le seul moment de la reconstitution où il prétendra ne se souvenir de rien. Et vous ne nous l’avez pas dit.
Cela n'enlève rien au caractère extrêmement sommaire de la reconstitution dont Jean-François Le Forsonney indique qu'elle n'a rien résolue, notamment en ce qui concerne les incohérences du témoignage Aubert : la portière conducteur était-elle bloquée et avait-elle été bloquée par l'accident ?
Citation :
- Vous saviez qu’il y’avait trois témoignages de voisines de Mme MATTEI qui attestaient que celle-ci avait fait un faux témoignage et que Mme Mathon proposait de l’argent à ceux qui diraient la même chose qu’elle. Et vous ne nous l’avez pas dit.
Ces témoignages sont concomittants à une plainte que Mme Mattéi dépose sans doute sur les demandes de Mme Matton pour faire réouvrir l'enquête en 1977. Les policiers qui interrogent alors ont pour mission de la clore, donc ils vont tout faire pour annuler le témoignage de Mme Mattéi. Mais il n'en reste pas moins que Mme Mattéi a été convoquée le 6 juin 1974 pour reconnaître Ranucci et donc qu'il ne peut y avoir aucun doute sur la réalité de ce qu'elle raconte au sujet de l'homme qui a tenté d'enlever sa fille et la copine de sa fille.
Elle n'a aucun intérêt à faire un faux témoignage, à moins d'être complètement maso et aimer se faire tabasser lors des procès d'assises.
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- Vous saviez que, selon Monsieur MARTINEZ, le gendarme qui a pris sa plainte a refusé de parler de l’enfant parce qu’il n’y avait au début qu’un simple délit de fuite et que Mlle Di Marino a refusé de prendre cela en compte quand il le lui a dit : « Ecoutez il y’a suffisamment de preuves contre RANUCCI et on ne va pas entamer une polémique avec les gendarmes ». Et vous ne nous l’avez pas dit.
Il n'en reste pas moins que si M. Martinez avait tout de suite parlé d'un enfant, on aurait retrouvé l'enfant le 4 et pas le 5. Les déclarations de Martinez ou de Aubert sont visiblement floues puisqu'elles n'enclenchent qu'une vague recherche de 4 pandores qui se déplacent le soir du 4 et le matin du 5 sans rien trouver.
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- Vous saviez que Alain AUBERT avait vu un gendarme à Roquevaire, juste après l’accident et que celui-ci lui avait répondu qu’il n’était pas de permanence, que c’était Auriol et qu’il répercuterait le renseignement. Et vous ne nous l’avez pas dit.
Le problème, c'est que c'est lui qui l'annonce trente ans après et que vous n'avez pas le témoigna ge du gendarme qui atteste de la véracité de cet épisode. Tandis que dans le même temps, Aubert nie avoir été en contact avec la gendarmerie, ce qui signifierait que Gras ne dit pas la vérité en le consignant dans son rapport. Ce qui est tout de même étonnant puisque ce snt les gendarmes qui diligentent une battue l'après-midi du 5, en disant que cela fait suite au coup de fil de Aubert que ce dernier nie par ailleurs.
Citation :
- Vous saviez que sur le schéma dessiné par RANUCCI devant les policiers, il y’avait marqué « Rue qui monte » « herbe » « direction prise par le garçon » et que tout cela, avec les autres éléments (murette, bâtiment, arrondis des angles de rues, etc…) correspond à ce qui se trouve sur le terrain alors que Gilles Perrault dit qu’il s’agit d’un simple gribouillis sans signification. Et vous ne nous l’avez pas dit.
Le dessin ne contient rien qui ne soit pas connu des enquêteurs au moment où il est réalisé. De plus il y manque cette chose fondamentale : la direction qu'aurait prise la voiture en direction du rond-point. Il y manque aussi le platane alors que c'est la première chose dont on parle lors de la reconstitution.
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- Vous saviez qu’il était impossible de se faire aux mains les piqures qu’avait RANUCCI sur les siennes à l’entrée de la champignonnière mais qu’en recouvrant le corps d’une fillette de 1 mètres d’argeras, on se les faisait forcément. Et vous ne nous l’avez pas dit.
Ranucci dit qu'il s'est aventuré assez loin de l'entrée du tunnel lorsqu'il s'est réveillé et il dit qu'il s'est servi de multiples choses pour se dégager.
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- Vous saviez que la date en haut de la fiche de scellé était la date du PV de référence de découverte du corps comme cela est marqué juste en dessous et non pas celle de la découverte du couteau. Contrairement au conte de PERRAULT. Et vous ne nous l’avez pas dit.
La fiche fait référence à un PV n°610/GREASQUE alors qu'elle aurait dû faire référence à un PV n°610/5, le PV qui relate la découverte du couteau. Ce qui est en soi déjà étrange.
De plus il n'est pas apparu le PV qui récapitule les objets saisis le 5 par les gendarmes, qui ne devrait contenir que 7 objets.
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- Vous saviez que dans la cité Sainte Agnès, le jour de la reconstitution : « Sur indication de l’inculpé, le conducteur du fourgon a fait un demi tour pour suivre le boulevard parallèle à la cité Sainte Agnès que RANUCCI avait emprunté après l’enlèvement pour sortir de Marseille », ce qui n’a jamais été attaqué par les avocats et qui montre clairement que CR savait parfaitement où il était et par où il fallait aller. Et vous ne nous l’avez pas dit.
Encore une fois, la juge fait inscrire par sa greffière ce qu'elle veut. les enquêteurs savaient parfaitement par où il fallait passer pour rejoindre la RN8bis. En revanche Ranucci ne peut indiquer l'endroit où il se serait arrêté pour fumer une cigarette.
Citation :
Et j’en passe.
Effectivement.