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Message non luPosté :05 août 2006, 21:08 
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c'est bien mais ça ne répond pas du tout à ma question sur le frein à main
Sur les photos, il semble que le frein à main, bizarrement, ne soit pas tiré. Mais comme l'a dit Bruno, même tiré, il ne doit pas monter plus haut que la surface des sièges.

J'ai fait l'expérience dans une voiture où la disposition est assez comparable : si on met son épaule sur le siège passager, le frein à main tiré ne gêne pas du tout, car l'axe est au niveau du corps mais la poignée plus en avant ; elle pourrait dépasser la hauteur des sièges sans gêner. Il est tout à fait possible de dormir comme ça, et on est invisible de l'extérieur... à condition que personne ne vienne à la hauteur de la voiture, bien sûr, comme l'a également dit Bruno.


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Message non luPosté :17 juin 2007, 17:34 
Le 6 juin à 1h30 du matin, C Ranucci déclare à l'Evêché :

S.I. : "Au cours de ma fuite, je suis allé directement à la galerie où j'ai été enlisé. Je ne me suis pas arrêté ailleurs, hormis pendant le court instant pendant lequel j'ai ouvert la barrière."

Qu'il soit coupable ou innocent, s'il s'est arrêté à l'aplomb du Lieu du crime, comment peut-il affimer cela puisqu'il ne peut pas ne pas savoir ou avoir oublié que des témoins l'ont vu à cet endroit ?
c'est même, selon l'accusation, la raison (l'arrivée des Aubert) pour laquelle il a pris la fuite dans les broussailles.

Cela peut accréditer l'idée que C Ranucci s'est arrrêté au delà du Lieu du crime, peut-être devant l'entrée de la 2ème champignonnière, ce qui correspond à la déclaration des Aubert à l'Evêché concernant la position de la 304 "à environ 1 ou 2km du carrefour"


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Message non luPosté :19 juin 2007, 00:19 
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Pour moi, cela pose un problème parce que je ne comprends pas dans ce cas pourquoi il ne dit pas cela à ses avocats ensuite.

Ce serait un élément énorme qui le disculperait : je n'étais pas garé à l'endroit où l'accusation le prétend, versus tout à côté du cadavre, j'étais garé devant la barrière.

Je crois que la déclaration aux gendarmes ne fait mention que du délit de fuite et elle cherche maladroitement à éluder le trou noir dont il parlera ensuite.
Pourquoi l'éluder ? Parce qu'il doit penser qu'on ne le croira pas.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :19 juin 2007, 07:43 
Selon le docteur Vuillet, le pantalon bleu foncé présentant soi disant d'épaisses et homogènes taches de sang, était par ailleurs en bon état.

On peut affirmer dés lors que C Ranucci n'est pas monté dans la colline pour tuer la petite et la recouvrir d'arbustes épineux sinon il y aurait des traces de griffures sur le pantalon et la chemisette.
Or, rien n'a été constaté dans ce sens.

Néanmoins, est ce vraiment impossible de se cacher dans les broussailles sans s'agripper avce les épineux ?

Sur le film de Gihel, on voit Jean-Jacques se cacher dans les broussailles. Avait il le pantalon abimé ou truffé d'épines en sortant ?


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Message non luPosté :19 juin 2007, 07:52 
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Citation :
Selon le docteur Vuillet, le pantalon bleu foncé présentant soi disant d'épaisses et homogènes taches de sang, était par ailleurs en bon état.

On peut affirmer dés lors que C Ranucci n'est pas monté dans la colline pour tuer la petite et la recouvrir d'arbustes épineux sinon il y aurait des traces de griffures sur le pantalon et la chemisette.
Or, rien n'a été constaté dans ce sens.

Néanmoins, est ce vraiment impossible de se cacher dans les broussailles sans s'agripper avce les épineux ?

Sur le film de Gihel, on voit Jean-Jacques se cacher dans les broussailles. Avait il le pantalon abimé ou truffé d'épines en sortant ?
Salut Jpasc

sur la photo du passage du caniveau on appercoit la juge qui monte a l'endroit du corp elle apparait en robe ou en jupe
donc il doit être possible de monter a l'endroit sans trop de problème vu la tenue de la juge et si je ne me trompe de sa gréffière


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Message non luPosté :19 juin 2007, 07:59 
Citation :
[...]

Salut Jpasc

sur la photo du passage du caniveau on appercoit la juge qui monte a l'endroit du corp elle apparait en robe ou en jupe
donc il doit être possible de monter a l'endroit sans trop de problème vu la tenue de la juge et si je ne me trompe de sa gréffière
Je ne vois pas bien le rapport avec ce que je disais.
C'est sur un autre post en plus.


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Message non luPosté :19 juin 2007, 08:00 
Citation :
Pour moi, cela pose un problème parce que je ne comprends pas dans ce cas pourquoi il ne dit pas cela à ses avocats ensuite.

Ce serait un élément énorme qui le disculperait : je n'étais pas garé à l'endroit où l'accusation le prétend, versus tout à côté du cadavre, j'étais garé devant la barrière.
On ne sait pas ce qu’il a dit à ses avocats, mais dans son récapitulatif il écrit :
Citation :
De plus, à la reconstitution, alors que j'étais tombé dans l'odieux traquenard d'Alessandra, que j'avais tout accepté de signer, que j'avais accepté de dire que j'étais l'auteur de cet homicide, à ce moment, j'ai bien dit que je ne reconnaissais pas l'endroit que l'on me montrait comme étant l'endroit où j'avais arrêté mon véhicule après l'accident du stop, et où j'ai perdu connaissance.
Et aussi :
Citation :
Lorsque le ravisseur eut terminé son sauvage forfait, il remonta dans sa voiture et repartit. Un peu plus loin, 500 ou 600 mètres plus loin, il vit stationnée sur le bord de la chaussée une Peugeot 304.
Je vous ai déjà signalé cela mais vous faites comme si ça n’existait pas
Citation :
Je crois que la déclaration aux gendarmes ne fait mention que du délit de fuite et elle cherche maladroitement à éluder le trou noir dont il parlera ensuite.
Pourquoi l'éluder ? Parce qu'il doit penser qu'on ne le croira pas.
Devant les gendarmes de Nice, il parle de la barrière (blanche et rouge) et il dit qu’il l’a ouverte.
Dans le récapitulatif, il compose avec le trou noir. A propos de la barrière, il écrit :
Citation :
En voyant cette barrière je pense immédiatement « propriété privée » et donc, aide possible. Je me sentais rassuré, bien qu'alors je pensais qu'il ne serait pas trop difficile de sortir la voiture embourbée de ce trou à rats. J'ouvre la barrière pour permettre à ma voiture de sortir et je reviens sur mes pas.
Par rapport au trou noir, il fait comme s’il avait vu cette barrière à un autre moment.
Mais pourquoi, à ce moment éprouve-t-il le besoin de l’ouvrir, cette barrière ? Rien ne le justifie.
A mon avis, il rend son récit compatible avec le fait que Guazzone va trouver la barrière ouverte.
Ranucci faisait une fixation sur les empreintes. Probablement qu’il croyait qu’une recherche de ses empreintes avait été faite sur la barrière et qu’il ne pouvait donc pas exclure qu’il l’avait bien ouverte.
Alors c’est ce qu’il dit dans le récapitulatif. Il reconnaît l'avoir ouverte, mais à un autre moment.


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Message non luPosté :19 juin 2007, 08:05 
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Citation :
[...]

Je ne vois pas bien le rapport avec ce que je disais.
C'est sur un autre post en plus.
Je reprenais un autre poste en citant la photo pour répondre
a votre poste précédent


Citation :
Selon le docteur Vuillet, le pantalon bleu foncé présentant soi disant d'épaisses et homogènes taches de sang, était par ailleurs en bon état.

On peut affirmer dés lors que C Ranucci n'est pas monté dans la colline pour tuer la petite et la recouvrir d'arbustes épineux sinon il y aurait des traces de griffures sur le pantalon et la chemisette. Or, rien n'a été constaté dans ce sens.


Si la juge est montée en tailleur elle aurait eu les gambe griffées


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Message non luPosté :19 juin 2007, 08:53 
Citation :
[...]

Si la juge est montée en tailleur elle aurait eu les gambe griffées

Mlle Di Marino portait une robe d'été et avait les jambes nues. Elle a donc d'autant plus fait attention à ne pas se griffer. On peut aussi supposer que les gendarmes ont dû écarter les branchages devant elle.

Rien à voir avec la situation du meurtrier. Si c'est CR, qui a tué, il a tué dans l'affolement. N'étant pas un criminel chevronné, il a agi dans une telle panique et dans une telle précipitation qu'il n'a pas pu se payer le luxe de faire attention à son pantalon, qui devait bien être le cadet de ses soucis à ce moment-là.
Si l'on ajoute à cela qu'il a dû couper un mètre cube d'argéras pour recouvrir le corps, il est absolument impossible que son pantalon (idem pour la chemise, d'ailleurs) n'ait pas été criblé de traces d'épines.
Si le pantalon dont il ne nous reste malheureusement qu'une photo n'en comporte pas, la cause me paraît entendue : Ranucci est forcément innocent, quels que soient les points par ailleurs incompréhensibles de l'affaire.
J'ai longuement scruté ce pantalon, agrandi la photo, effectué différents réglages (luminosité, contraste, etc.) et je ne peux me prononcer.
Ces réglages m'ont seulement permis de constater que le pantalon avait été encore plus malmené que je ne pensais et que la photo dans le livre de Bouladou ne le laisse supposer. Il est couvert de boue (éclaboussures et larges taches étalées), de poussière, d'érafflures. Et il présente vers le bas l'aspect froissé et gondolé typique des tissus mouillés et alourdis par la boue qui ont séché sans avoir été ni lavés ni repassés.

Mais toutes ces détériorations sont explicables par les seules tentatives de désembourbement.
La seule chose qui serait absolument probante serait la présence ou non de piqûres d'argéras, puisque ces végétaux étaient apparemment absents des abords de la champi.
Et là, je suis incapable de me prononcer. Les piqûres d'argéras (je connais le problème car je fais de la randonnée dans la région de Montpelllier) sont trop minuscules pour qu'on puisse les identifier de façon formelle sur la photo.


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Message non luPosté :20 juin 2007, 02:49 
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Citation :
Citation :
Pour moi, cela pose un problème parce que je ne comprends pas dans ce cas pourquoi il ne dit pas cela à ses avocats ensuite.

Ce serait un élément énorme qui le disculperait : je n'étais pas garé à l'endroit où l'accusation le prétend, versus tout à côté du cadavre, j'étais garé devant la barrière.
On ne sait pas ce qu’il a dit à ses avocats, mais dans son récapitulatif il écrit :
Citation :
De plus, à la reconstitution, alors que j'étais tombé dans l'odieux traquenard d'Alessandra, que j'avais tout accepté de signer, que j'avais accepté de dire que j'étais l'auteur de cet homicide, à ce moment, j'ai bien dit que je ne reconnaissais pas l'endroit que l'on me montrait comme étant l'endroit où j'avais arrêté mon véhicule après l'accident du stop, et où j'ai perdu connaissance.
Et aussi :
Citation :
Lorsque le ravisseur eut terminé son sauvage forfait, il remonta dans sa voiture et repartit. Un peu plus loin, 500 ou 600 mètres plus loin, il vit stationnée sur le bord de la chaussée une Peugeot 304.
Je vous ai déjà signalé cela mais vous faites comme si ça n’existait pas.
On sait ce qu'il a dit à ses avocats par l'intermédiaire du livre de Perrault qui rapporte les propos de Maître Le Forsonney : il dit lui qu'il s'est arrêté et qu'il s'est écroulé littéralement. On le sait d'autant mieux que les avocats désespérément tentent de lui faire dire qu'il a vu quelqu'un.

Cela ne me plait pas que l'on mélange des phrases de son récapitulatif, dont l'une concerne le récit de la reconstitution et l'autre une hypothèse qu'il fait sur le scénario.

Donc je ne fais pas comme si cela n'existait pas mais je différencie le récit des hypothèses.

Le problème de Christian Ranucci c'est que depuis sa prison, il n'avait pas les moyens de songer au chemin de la Doria. Il n'a pas l'idée non plus de faire cette supposition que la gamine n'est pas descendu de voiture à cet endroit, qu'elle s'est échappée et qu'elle a couru un moment, ce qui résout le fait que personne ne voit la simca : elle n'est pas sur la route tout simplement.

Donc il est comme nous, il y a quatre ans, il cherche à placer la simca. Son hypothèse n'a aucun sens, si les choses s'étaient produites comme Ranucci l'envisage, Martinez aurait aperçu la simca en descendant, or il ne voit rien.

Une chose est sûre, Christian Ranucci s'est arrêté lui surla nationale, c'ets lui qui le dit et les Aubert l'ont bien vu, de loin certes, mais c'était sa voiture.

Quant au fait qu'il ne reconnaît pas l'emplacement où l'on veut situer son arrêt, c'est bien possible à quelques dizaines demètres près, mais je prétends moi qu'il ne devait pas s'être arrêté bien loin.

En tous cas, il n'a plus jamais dit après l'interrogatoire des gendarmes qu'il s'était arrêté devant la barrière. C'est dommage, cela le disculpait.
Citation :
Citation :
Je crois que la déclaration aux gendarmes ne fait mention que du délit de fuite et elle cherche maladroitement à éluder le trou noir dont il parlera ensuite.
Pourquoi l'éluder ? Parce qu'il doit penser qu'on ne le croira pas.
Devant les gendarmes de Nice, il parle de la barrière (blanche et rouge) et il dit qu’il l’a ouverte.
Dans le récapitulatif, il compose avec le trou noir. A propos de la barrière, il écrit :
Citation:
En voyant cette barrière je pense immédiatement « propriété privée » et donc, aide possible. Je me sentais rassuré, bien qu'alors je pensais qu'il ne serait pas trop difficile de sortir la voiture embourbée de ce trou à rats.
Rappelez au moins que les circonstances décrites dans les deux témoignages sont totalement inverses : aux gendarmes il dit qu'il se serait arrêté devant la barrière, et là, il raconte qu'il est sorti du tunnel à pied pour faire un repérage du lieu et qu'il s'est retrouvé devant la barrière qu'il ouvre effectivement pour passer avec sa voiture.
(on peut penser que l'homme en remontant à pied l'a refermée, ce qui est une indication tout de même intéressante et qui contredit un peu ce que je pense : il a une intention en amenant la voiture à cet endroit : fermer le rideau, faire en sorte que cette voiture ne se remarque plus.)

Donc devant les gendarmes il ouvre la barrière en rentrant, et là il ouvre la barrière pour sortir.

Citation :
"J'ouvre la barrière pour permettre à ma voiture de sortir et je reviens sur mes pas."

Par rapport au trou noir, il fait comme s’il avait vu cette barrière à un autre moment.
Mais pourquoi, à ce moment éprouve-t-il le besoin de l’ouvrir, cette barrière ? Rien ne le justifie.
A mon avis, il rend son récit compatible avec le fait que Guazzone va trouver la barrière ouverte.
Ca peut s'interpréter dans les deux sens avec la même plausibilité : il sort du tunnel à pied, il va jusqu'à la barrière et il l'ouvre en se disant, je n'aurai pas à le faire en passant avec ma voiture.
Tout autant que l'inverse : rendre le récit compatible avec l'observation de Guazzone. S'en souvient-il ?
Citation :
Ranucci faisait une fixation sur les empreintes. Probablement qu’il croyait qu’une recherche de ses empreintes avait été faite sur la barrière et qu’il ne pouvait donc pas exclure qu’il l’avait bien ouverte.
Alors c’est ce qu’il dit dans le récapitulatif. Il reconnaît l'avoir ouverte, mais à un autre moment.
Rien n'empèche non plus que ce soit la stricte vérité.

L'hypothèse que Ranucci aurait arrêté sa voiture devant la seconde entrée se heurte à deux problèmes pour moi : c'est vraiment très loin du lieu supposé du crime, et les Aubert n'auraient pas maintenu les infos qu'ils ont donné aux gendarmes sans être suborné.

Je maintiens ma version, aux gendarmes, il bâtit une sauce qui permet d'éluder le fait d'avoir été transporté sans qu'il comprenne dans un tunnel et le fait qu'il est resté inconscient plusieurs heures.

Par rapport à ce que propose l'accusation, il était sans doute garé 20 ou 30 mètres plus basd, mais guère plus.

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Message non luPosté :20 juin 2007, 14:05 
Citation :
Cela ne me plait pas que l'on mélange des phrases de son récapitulatif, dont l'une concerne le récit de la reconstitution et l'autre une hypothèse qu'il fait sur le scénario.

Donc je ne fais pas comme si cela n'existait pas mais je différencie le récit des hypothèses.
Quand il parle de la reconstitution, il ne fait pas une hypothèse. Il raconte ce qu’il a vécu. Et il dit que c'est pas là qu'il s'est arrêté.
Citation :
Une chose est sûre, Christian Ranucci s'est arrêté lui surla nationale, c'ets lui qui le dit et les Aubert l'ont bien vu, de loin certes, mais c'était sa voiture.
Voilà au moins un point sur lequel je suis d’accord.
Citation :
Quant au fait qu'il ne reconnaît pas l'emplacement où l'on veut situer son arrêt, c'est bien possible à quelques dizaines demètres près, mais je prétends moi qu'il ne devait pas s'être arrêté bien loin.
Oui, mais pourquoi ?
Citation :
En tous cas, il n'a plus jamais dit après l'interrogatoire des gendarmes qu'il s'était arrêté devant la barrière. C'est dommage, cela le disculpait.
Les gendarmes de Nice lui parlaient d’un délit de fuite. Après on lui a parlé d’autre chose.
Citation :
Ca peut s'interpréter dans les deux sens avec la même plausibilité : il sort du tunnel à pied, il va jusqu'à la barrière et il l'ouvre en se disant, je n'aurai pas à le faire en passant avec ma voiture.
Tout autant que l'inverse : rendre le récit compatible avec l'observation de Guazzone. S'en souvient-il ?
Oui, mais on ne voit pas très bien pourquoi, alors qu’il a une voiture a réparé, il ferait une visite du site.
Citation :
L'hypothèse que Ranucci aurait arrêté sa voiture devant la seconde entrée se heurte à deux problèmes pour moi : c'est vraiment très loin du lieu supposé du crime,
Et cela anéanti votre hypothèse.
Citation :
et les Aubert n'auraient pas maintenu les infos qu'ils ont donné aux gendarmes sans être suborné.
Les Aubert ont maintenu devant les policiers, ce qu’ils ont dit aux gendarmes ? Je ne crois pas que ce soit vrai.
Citation :
Je maintiens ma version, aux gendarmes, il bâtit une sauce qui permet d'éluder le fait d'avoir été transporté sans qu'il comprenne dans un tunnel et le fait qu'il est resté inconscient plusieurs heures.
Et il n’expliquera cette histoire de barrière que dans son récapitulatif. Ben voyons……………
Citation :
Par rapport à ce que propose l'accusation, il était sans doute garé 20 ou 30 mètres plus basd, mais guère plus.
Impossible. Les Aubert ne l’auraient pas vu à une centaine de mètres de la sortie d’un virage.
C’est vrai que vous placez l’arrêt de la 304 à un endroit qui n’est pas celui déterminé lors de la reconstitution.


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Message non luPosté :21 juin 2007, 00:53 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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Citation :
Oui, mais on ne voit pas très bien pourquoi, alors qu’il a une voiture a réparé, il ferait une visite du site.
Ce n'est pas ce que j'ai compris du récapitulatif, il dit qu'il se réveille, il essaie de sortir en voiture du tunnel, impossible il est embourbé et là, il part en reconnaissance à pied pour voir où il est, et il va jusqu'à la barrière parce qu'évidemment il a cherché la route.

Il lève la barrière, il revient et là il essaie de repartir en ayant rapporté des branchages. Et là toujours pareil, impossible de décoller.


Mais je l'ai peut-être mal lu.

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Message non luPosté :17 juil. 2007, 09:23 
Depuis quelques temps, je cherchais l’endroit précis, où le jour de la reconstitution, la 304 avait été positionnée pour simuler la scène de Ranucci, prenant la fuite dans les broussailles.

Je fais une comparaison entre la photo de la reconstitution et une autre photo, que Philippe (hm11), est allé prendre tout récemment, et qu’il m’a fait parvenir. J’en profite pour le remercier à nouveau.

En regardant les deux photos, on peut trouver des points de ressemblance :

- les zones cerclées de rouge
- les surfaces entre les deux traits jaunes sont inclinées de la même façon
- l’arbre. Il était penché. Depuis, il s’est redressé et le goudronnage du fossé y est certainement pour quelque chose.

Et surtout, on aperçoit sur la photo de l’époque, l’ancienne borne kilométrique qui indique le PK26.



Image



Tout cela est bien confirmé par le PV de la reconstitution.
Citation :
Selon la reconstitution, lorsqu'il déboucha du virage, Mr Aubert aperçut Ranucci debout, de dos, ouvrant la portière passager de la Peugeot 304. Les deux véhicules se trouvaient, à cet instant, à 99 mètres environ l'un de l'autre.
Elle confirma également que le couple témoin s'est trouvé très près de l'endroit où Maria-Dolorès a été assassinée, à une vingtaine de mètres environ
.
Quand on sait que l’aplomb du lieu du crime est au PK 26,070 (d’après PV de gendarmerie), les Aubert sont à une vingtaine de mètres de ce point et la 304 est bien à la hauteur du PK 26.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 juil. 2007, 12:54 
Et ce 24 juin, après la prise de cette photo, tout le monde se dirige à l'aplomb de lieu de découverte du corps, sans que personne ne trouve à redire quoi que ce soit et sans qu'il ne soit fait mention nulle part de cette incohérence ?


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 juil. 2007, 14:02 
Les deux photos ne concernent pas le même endroit.

Il suffit de regarder la courbe de la route pour s'en convaincre.

L'une est concave et l'autre est convexe.


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