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Pour ce qui est de l'arrêt, si je le situe pour ma part après le virage en
Il y a d'autres raisons. Dans le récit qu'il en fait, trente ans après, Aubert dit qu'ils les voyait monter dans la colline. Sur le lieu du crime, ce n'était pas possible. D'abord, cela "ne monte pas". (2m pour 20m) et une fois le fossé franchi on disparaissait tout de suite dans la végétation. Les photos de l'époque le montre bien.
Et puis, un expert en mécanique confirmera que le bruit que faisait la voiture était fluctuant en fonction de la configuration de la route. Qu'en passant devant l'aplomb, il ne devait y avoir que peu de bruit, alors que celui-ci était maximal en passant le virage en épingle.
30 ans après... faut-il en tenir compte ? Ne le prenez pas mal, c'est une question. C'est aussi 30 ans après qu'Aubert prétend avoir vu Ranucci sortir par la portière conducteur, portière qu'on ne voit jamais ouverte sur toutes les photos prises dans la cour de l’Évêché. C'est aussi 30 ans après qu'il prétend n'avoir jamais téléphoné à la gendarmerie les 4 et 5, en parlant d'un paquet.
Je ne dis pas que c'est faux, juste qu'il y a pour moi des raisons autrement solides de croire qu'il s'est bien arrêté après le virage en épingle.
Ceci dit, si ce "souvenir" d'Aubert est juste, en effet ça contredit encore d'avantage l’aplomb/lieu du crime comme lieu de l'arrêt (aplomb qui, en effet, permet d'être rapidement hors de vue du fait de la végétation, rassurez-vous, j'ai bien regardé les photos de l'époque, celles de la reconstit', ainsi que l'état actuel de la zone sur Google map et qui semble n'avoir pas beaucoup changé.)
Si on y ajoute ce "chemin de montagne" sur le télégramme du Contrôleur Général E.Constant, qui doit bien correspondre à quelque chose... et bien qu'il y soit question de fillette entraînée par la main (mais là aussi, pas à l'horizontale/portée dans ses bras, donc je serais plus disposée à croire, dans le cadre de votre hypothèse, qu'il tenait sa carabine + ou - à la verticale).
Sinon, même sans expert en mécanique, il me semble évident que dans un virage très marqué à gauche, comme c'est le cas pour le virage en épingle, je pense qu'encore plus que le bruit, c'est la tenue de route qui a sans aucun doute posé problème. La carrosserie appuyant d'avantage sur la roue gauche a du fortement déséquilibrer la voiture. Ça + bruit + odeur de caoutchouc brûlé (?) = urgence, il est clair qu'il ne peut que s'arrêter. Et c'est bien cela (ajouté à cette drôle de course-poursuite sur 600m... sinon courte poursuite ?
) qui pour moi semble confirmer qu'il a bien dépassé ce virage, même sans évocation d'une colline. Sinon il aurait pris le chemin de la 1ère champi qu'on ne peut pas louper pour le coup, il est carrément visible comme le nez au milieu de la figure.
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Le 1er chemin qui s'offre à lui est donc celui de la 2ème champi, peu visible paraît-il, mais suffisamment pour quelqu'un qui cherche désespérément un moyen de se planquer après un délit de fuite.
Oui, le chemin est peut visible. On le voit bien sur Google. Ranucci lui, l'a vu parce que vu l'état de sa roue arrière gauche, il devait roulé doucement. Ranucci était pressé. Il a ouvert la barrière et ne l'a pas refermée. Ce qui confirme le fait qu'il avait bien dépassé le premier chemin.
Ça fait un bail que je me balade sur Google map, j'ai bien vu ce 2ème chemin et je ne trouve pas qu'il soit aussi invisible. Mais peut-être l'était-il à l'époque !?
De toutes façons ça ne change pas grand chose, quand on a urgemment besoin d'un chemin ou de tout autre endroit commode pour réparer/changer sa roue, on le trouve.
La barrière levée, qu'elle soit ouverte et non refermée (déclaration Guazzone) peut en effet indiquer l'urgence (tout aussi bien que du "jem'enfoutisme"), en tout cas pas l'intention formelle de se cacher, sinon je veux bien croire qu'il l'aurait refermée vite fait !? Juste d'être à l'écart et pouvoir réparer loin d'un bord de route plutôt étroite...
Même si en soi ce fait ne prouve pas qu'il ait dépassé le virage en épingle, ça ne fait que s'ajouter au reste, et en effet ça fait beaucoup.